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Les pieds dans le plat - Page 8

  • Masters de Londres: et dire qu'il suffisait à Wawrinka de battre Murray en deux sets!!!

    awaw.jpgOpposé d’entrée de jeu au Japonais Nishikori à Londres, Wawrinka avait concocté un plan en trois points pour le terrasser: le faire reculer, se montrer offensif et lui imposer une vraie bataille physique. D'enfer, la stratégie. C’était compter sans la résistance de l’opiniâtre Nippon qui, plus agressif que jamais, balayait impitoyablement le Suisse en deux petits sets.

    Celui-ci n’en faisait pas moins le coq au sein de sa poule. Ce n’est pas la première fois que je perds mon premier match, plastronnait-il, rappelant qu’il s’était incliné sur un score semblable face à Nadal l’an dernier, pour se retrouver malgré tout en demi-finale. Et il semblait reparti sur la même voie en se débarrassant de Marin Cilic lors de son second duel.  

    Stan The Man avait donc son destin entre ses mains. Il lui suffisait de battre... Murray en…deux sets pour rallier le dernier carré. Une paille, du moins pour le duo de choc Droz-Rosset qui l’imaginait largement capable de remplir ce mandat, les grandes occasions ayant tendance à le galvaniser. La preuve, n’avait-t-il pas remporté l’US Open haut la main deux mois auparavant?

    Nos comiques oubliaient hélas que l'Helvète n’a rien produit ensuite, à l'inverse de ce brave Murray qui, après s'être un peu emmêlé les pinceaux à New York, a pratiquement tout raflé depuis sa victoire à Wimbledon. Mais nos deux aficionados n'allaient pas se laisser décourager pour si peu. L'espoir chevillé au corps, ils tentaient vaillamment de maintenir un suspense inexistant dès le break fatal de la belette écossaise dans le septième jeu de la manche initiale.

    Et il a fallu que le malheureux Wawrinka soit mené 4-0 dans la deuxième pour que Pascal Droz consente enfin à lâcher d’une voix résignée cette phrase inénarrable: la qualification semble s’échapper pour le Vaudois… Un tel art du pronostic, franchement ça décoiffe! En attendant, le cuisant échec de Stanimal lui a déjà fait perdre sa troisième place au profit du bombardier Raonic. Et il pourrait également paumer la quatrième si d’aventure Nishikori parvenait à éliminer Djokovic.

    afederer.jpgJe ne serais pas contre une défaite de Dracula, notez. Elle l'empêcherait de boucler une nouvelle année sur le trône, freinant un chouïa son implacable marche vers les records de Federer.  D'autant que pour notre gloire nationale, les choses virent au cauchemar avec son futur dix-septième rang, au mieux, à l’entame de l’Open australien. Pire, le phénix risque de pointer au-delà du trentième à la fin janvier, au cas où il raterait sa rentrée. Terrible, une vision pareille. Je suis d’accord, elle est très loin de valoir celle, carrément apocalyptique, de Donald Trump dans le bureau ovale! Mais quand même ça pique les yeux…

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  • Bercy: au tapis, Djokovic détrôné par Murray. Mais que fait donc Pepe le gourou?

    adjoko.jpgUn rien aveuglée par sa facile victoire contre le second couteau luxembourgeois Gilles Muller à Bercy, je crois m’être trop avancée dans mon précédent billet en imaginant que Djokovic s'était enfin remis de son terrible burn-out.

    En effet il a non seulement frisé le code face à Dimitrov en huitièmes, mais il a été ensuite cueilli comme un fruit mûr, sinon blet, par le valeureux Croate Cilic, désespérant a priori de le battre après quatorze cuisantes et humiliantes défaites.

    En plus Dracula a paumé sa couronne au profit de Murray, monté de surcroît sur le trône, sans avoir dû combattre, vu le forfait inespéré de son adversaire Raonic en demi-finale pour cause de déchirure du quadriceps. Une blessure mettant par ailleurs en cause la présence du Canadien au Tournoi des Maîtres.

    Entre nous, voilà qui a dû faire grincer quelques dents hexagonales, le bombardier s’étant la veille débarrassé de Tsonga en deux sets, privant ainsi douloureusement le Tricolore et ses fans en folie d’une qualification in extremis pour Londres en cas de victoire à Paris.

    Mais bref. Pour en revenir à nos moutons, il apparaît donc que Djokovic n’est toujours pas dans son assiette sans gluten. D’où la question qui me taraude: que fait donc Pepe le gourou? Pas mieux en tout cas que Boris Becker et Marian Vajda momentanément écartés par Novak, et qui doivent frénétiquement se ronger les ongles en constatant le désastre.

    Du coup je me demande si le Djoker n’a pas choisi la mauvaise carte en misant sur son pote le sorcier. Certes, à l'image de Federer et de Nadal en situation d'échec, il la joue méthode Coué, histoire de positiver ses contre-performances.

    M’est avis pourtant que si le vampire de Belgrade se laisse également ratatiner chez Sa Majesté, il ne devrait pas tarder à abandonner la devise "Amour et paix" du Pepe, pour se retrouver tel Attila sur le sentier de la guerre, animé de cette haine viscérale de la défaite qui l’a plus sûrement mené au sommet. Et surtout permis de s’y maintenir pendant quatre ans!

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  • Bercy: fini le blues du tennisman pour Djokovic, flanqué de Pepe le gourou!

    agourou.jpgDepuis Roland Garros qu’il nous bassinait avec son spleen, le Djoko! Résultat, une vertigineuse montagne d’articles pour se pencher sur les problèmes du saigneur des courts, se plaignant d’être tellement mal dans sa tête qu’il ne prenait plus aucun plaisir à jouer.

    Un drame cosmique que ce manque crasse d’envie! Car l’inaccessible, l‘irrésistible, l’inoxydable, le surhumain Djoker, la machine de guerre écoeurant pratiquement tous ses adversaires depuis 2011 à quelques coups de mou près, se mettait subitement à enchaîner les contre-performances.

    Du pain béni pour les victimes du bourreau comme Federer et Nadal en délicatesse avec leur corps martyrisé, et principalement pour Murray qui lui collait désormais aux baskets. La belette alors en retard de 3000 points et des poussières, se retrouvait à quelques centaines seulement à l’entame du Masters de Bercy. De quoi donner des ailes au dauphin, pas loin de se voir sur le trône à la fin de la saison. Peut-être avant s'il rafle le titre et que le roi s'arrête dans le dernier carré. 

    C'est toutefois compter sans les expédients que trouve toujours Djokovic pour se remonter le moral. Après le caisson à oxygène façon œuf magique et le régime sans gluten qui lui ont permis de devenir numéro un mondial, voici le gourou grâce auquel il va tenter de se maintenir au sommet.

    aagurou.jpgNovak s’est en effet dégoté un ancien joueur, Pepe Imaz, donnant dans le spiritualisme et fondateur d’une académie basant son enseignement tennistique sur «l’Amour et la Paix». Un sacré programme.

    L’Espagnol de 42 ans, qui chuchote aussi à l’oreille de comédiens, de chanteurs ou de politiciens, est d'ailleurs allé jusqu'à remplacer à Paris les deux coachs Marian Vajda et Boris Becker, momentanément mis en réserve par le champion.

    Et Pepe ne lâche pas son élève d'une semelle, que ce soit aux conférences de presse ou à l'entraînement. Apparemment, ça marche. Fini le blues du tennisman pour Dracula qui se sent à nouveau bien et travaille moins du chapeau. La preuve, il vient d’opérer un retour gagnant pour son premier match.

    Certes, il ne s’est débarrassé que du modeste Luxembourgeois Gilles Muller. Il n'empêche que l’Ecossais a du souci à se faire si le Serbe suit à la lettre les préceptes philosophico-mystiques de son pote sorcier. Ils lui permettent en effet de se regarder de l’intérieur et d’établir la connexion avec une lumière divine. Redoutable, non? Enfin pour ne rien vous cacher, je me pince un peu quand même…

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