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Les pieds dans le plat - Page 6

  • US Open: la chasse à la pépite fatale au prodige canadien Shapovalov

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaashapo.jpgCertes Federer et Nadal continuent à avoir logiquement la cote auprès des commentateurs. Mais dès l’entame de cet US Open 2017, il y avait notamment trois jeunes joueurs, l’Australien Nick Kyrgios, l’Allemand Alexander Zverev et surtout le prodige canadien Denis Shapovalov, dont nos experts de la raquette avaient plein la bouche. Et qui selon eux constituaient plus qu’une menace pour les anciens. Carrément des armes de dissuasion massives.

    De quoi stimuler la chasse à la pépite de la part des oubliés du circuit. Ce qui ne leur a pas trop mal réussi. Au tapis d’entrée Kyrgios et au second tour Zverev. Quant au redoutable teen-ager Shapovalov, il n‘a pas réussirà franchir le cap des huitièmes de finale.

    Juste en passant, côté révélation récente, reste un garçon dont personne ne fait cas, le Russe de 20 ans Andrey Rublev qui tente d’écrire seul dans l’ombre sa petite légende. Peut-être même le retrouvera-t-on en quarts de finale.Et dans leur infinie sagesse, nos incorrigibles bavards vont-ils enfin découvrir son existence…

    Mais revenons à Shapovalov, objet de toutes les dithyrambes. Car il fallait entendre les spécialistes, particulièrement sur Eurosport, s’ébaubir d’un service somptueux, d’un coup droit fabuleux, d’un revers fantastique, d’un lob éblouissant, d’un lift exceptionnel, d’une amortie hallucinante, sans oublier la faculté démente de la merveille à trouver des zones incroyables. C'est vraiment du très très haut niveau, psalmodiaient-ils à l'envi. À croire qu'il est Français!

    Et tout cela en nous bassinant avec ses 18 ans. Il y en a d’ailleurs qui doivent l’avoir un peu mauvaise. A l’image de Michael Chang ou Boris Becker, vainqueurs d’un Grand Chelem à 17 ans et des poussières. Et il n’est même pas sûr que le génie canadien parvienne à égaler Nadal, lauréat de Roland Garros à 19 ans.

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaacrreno.jpgPassons. La vraie question est ailleurs. Comment donc un tel phénomène a-t-il pu subir la loi de l’obscur Espagnol Pablo Carreno Busta, qui en a prestement disposé en trois sets? Sans trop se défoncer qui plus est. 

    Simple affaire de ressources physique et mentale un chouïa insuffisantes du phénix, selon nos inénarrables, ignorant le talent du valeureux Ibère, sommairement qualifié de solide et constant. Bref réduit au rôle de sparring partner du prodige et de ses fulgurances. 

    Mais le pompon revient à McEnroe. Il a en effet déclaré que Shapovalov était un mélange de Federer et Nadal, en ayant l’élégance du premier et la fougue du second. Eh bien si cela ne lui file pas le melon au Shapo! Enfin, en attendant le prochain tournoi, il ne lui reste plus qu’à le bouffer!

    P.-S. Terminé pour les Français. Le dernier, Lucas Pouille, a subi les foudres du bouillant petit Argentin Diego Schwartzman en huitièmes. Voilà qui n'a rien d'extraordinaire, me direz-vous. Non en effet. Sauf que la chose me paraît se produire toujours plus tôt. Et quand je pense que ce brave Lucas est une perle pour ses compatriotes, cela me laisse songeuse sur la valeur du collier...

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  • Le retour de Federer à Stuttgart: une sacrée douche glacée!

    aaaaaaaaaaaaafed.jpgEh bien, pour moi qui me posais la question de la forme de Rodgeur, la réponse n’est guère encourageante. Un euphémisme. Zapper la terre pour dompter le  gazon, je ne vous raconte pas le ratage!

    Pour sa grande rentrée qui devait être une promenade de santé comme on n’a cessé de nous le crier sur les toits depuis deux semaines, le roi de l’entraînement a tenu un premier set de 23 minutes qu’il a même largement remporté, avant de s’effondrer lamentablement à Stuttgart.

    Non seulement dans un tournoi de campagne, en plus sur herbe, censée être la surface de prédilection de Federer, mais face au …302e à l’ATP. Certes il s’agit de l’Allemand Tommy Haas, qui a de sacrés beaux restes pour ses 39 ans et s’est montré impitoyable du fond du court, prouvant par là qu’il mériterait carrément une place parmi les trente premiers mondiaux.

    Mais quand même, ça la fiche drôlement mal cette défaite prématurée. La douche glacée. Un échec d’autant plus douloureux et préoccupant que le maestro ne pouvait pas se permettre de perdre le moindre point sans risquer d’en subir de désastreuses conséquences. Alors un service, vous imaginez la condamnation définitive!

    Bref, c’est à désespérer. Pire. Si les choses ne s’arrangent pas à Halle, où il doit batailler la semaine prochaine, cela risque d’être la bérézina à Wimbledon pour le maestro. Comment en effet pourrait-il oser prétendre y décrocher un huitième titre, synonyme de dix-neuvième Grand Chelem. Surtout avec une meute de jeunes loups genre Kyrgios, Zverev, Thiem et autres Pouille dans les pattes.

    Sans oublier Murray et Djokovic. Voire Wawrinka ou Tsonga, sait-on jamais. Et évidemment, le plus dangereux de tous, Sa Majesté Nadal, qui a dû se frotter les mains en constatant les redoutables dégâts provoqués par le toujours si joli Tommy sur le jeu balbutiant de son meilleur ennemi. De quoi non seulement monter les doigts dans le nez sur le trône british, mais encore récupérer illico presto la couronne de numéro Un mondial. J'en ai déjà des sueurs froides!

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  • Roland Garros: et de dix pour le Martien Nadal, trop fort pour le terrestre Stan

    aaaaaaaaaaanadal.jpgFabuleux, monumental, prodigieux, phénoménal, somptueux, en un mot, historique. D’accord, si on considère le fait exceptionnel que Nadal ait réussi à décrocher sa décima qui va sans doute lui valoir une statue à Roland Garros, aux côtés des fameux Mousquetaires.

    Cela ne m’empêche pourtant pas d’être franchement super déçue. Non seulement il n’y a eu aucun suspense, mais dès le troisième jeu du premier set, j’ai ressenti l’absolue affreuse certitude que les carottes étaient cuites pour le malheureux Suisse.

    Il suffisait pour cela de regarder l’Ibère de choc, plus monstrueux et stupéfiant que jamais, galoper inéluctablement vers le trône. Moralité, deux heures d'intense frustration. 

    Normal me rétorquerez-vous Après tout ce que les spécialistes n’ont cessé de nous dire depuis vendredi sur cette future formidable finale de rêve, que la planète entière attendait en salivant, ce combat fabuleux dont la victoire était certes plutôt promise au pitbull de Manacor, mais que l’extraordinairement puissant Stan The Man avait la capacité de remporter, vu qu’il était le seul, pour l’heure, à espérer battre l’ogre de l’ocre. Ou du moins lui résister pendant cinq manches ultra-serrées.

    Nos experts allaient jusqu'à évoquer un duel entre l'invaincu et l'invincible... Stan n’avait d'ailleurs pas trop de mal à s'imaginer au sommet, déclarant qu’il pouvait sortir un super match en finale, dans la mesure où il avait réussi à le faire dans les trois autres jouées ces trois dernières années. Mon œil! Quel fossé entre les désirs, aspirations, attentes, ou illusions des uns et des autres et la triste réalité du terrain.

    aaaaaaaaaaaawaw.jpgLe pauvre Vaudois a en effet été atomisé en trois maigres sets, à l’image de Dominic Thiem. Il a même marqué un jeu de moins que l’Autrichien, qualifié pour l'occasion de petit garçon et dont on a répété à l’envi qu’il n’avait pas existé sur le court. A se demander ce qu’il y a en-dessous de l'absence d'existence…

    Mais bon, inutile de s’appesantir sur cet échec tellement cuisant que Wawrinka doit être cramé de partout. Moi, ce qui m’embête le plus, c’est que le redoutable Espagnol a remporté son quinzième Grand Chelem et se retrouve à nouveau à trois petites longueurs de Federer.

    Il reste donc à souhaiter que notre orchidée noire parviendra à se remettre un peu à l’abri à Wimbledon. Sauf qu'à considérer la façon dont Nadal a impitoyablement marché sur ses adversaires pour les bouffer tout cru du premier au dernier lors de cette quinzaine parisienne, c’est loin d’être gagné! A moins que la légende soit en forme aussi olympique qu’en Australie. Premier élément de réponse dès mercredi prochain au tournoi de Stuttgart.

     

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