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Les pieds dans le plat - Page 10

  • Euro 2016: plus belge la vie au jardin d'Eden!

    aedenha.jpgQui a dit que le hasard n'existait pas? En tout cas il y en avait un drôlement inspiré chez les Belges. Je veux bien entendu parler du virevoltant Eden qui, assumant son statut de star sans faire les manières de l’arrogant Ronaldo, a emmené temporairement ses potes au paradis.

    Cette pluie de buts alors qu’ils avaient si mal commencé leur tournoi contre l’Italie, c'est dément!. Et il y a fort à parier qu’ils vont envoyer les Gallois en enfer, normal pour des Diables, surtout s’ils continuent à scorer comme des malades. Le beau Gale est averti.

    Avant la démonstration belge, il y avait eu celle, encore plus impressionnante, des surpuissants Allemands. Eux non plus n’ont pas laissé le moindre commencement du début d’une ombre de solution aux pauvres Slovaques, écrasés telles des mouches. Et qui auraient pu souffrir davantage, si Ozil n’avait pas bêtement galvaudé un penalty.

    En revanche, il y a quelque chose de pourri au royaume du crampon en l’occurrence, dans la mesure où la Mannschaft devra affronter l’Espagne ou l’Italie en quarts. Ce qui au bout du compte fera malheureusement deux favoris au tapis, tandis que les Français ont un pot pas possible, surtout dans l’hypothèse où ils devraient se mesurer à l’Islande…

    En l’état, les Tricolores n’ont décidément pas fait le poids dans cette folle journée. Il suffit, pour s’en convaincre, de penser à leurs errements trouillards et coupables sur le terrain, qui leur ont valu un frileux 2-1 contre des Irlandais pourtant grandement à leur portée. Sinon à leur merci après avoir été réduits à dix.  

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  • Euro 2016: les Bleus en quarts, mais vraiment pas de quoi fanfaronner!

    agriezmann.jpgLa France a dominé son sujet, relevaient soulagés les experts hexagonaux, qui ont suivi la peur au ventre la première mi-temps de leurs troupes, cueillies à froid par le penalty sifflé contre Pogba quasiment d’entrée de jeu.

    Cela dit, bien que j'aie cru par moments voir jouer les Suisses en considérant les occasions manquées, un échec eût été étonnant. Etant donné tout ce qu’on raconte sur les qualités des Bleus et leurs immenses chances de gagner cet Euro, c’est quand même la moindre des choses qu’ils aient réussi à battre la modeste Eire pour se retrouver en quarts de finale!

    Surtout en songeant que non seulement les malheureux Irlandais ont eu trois jours de moins pour récupérer, qu’ils se sont retrouvés dix et qu’en plus, leurs supporters n’ont eu droit qu’à 5000 billets pour venir les soutenir. Voilà qui frise carrément le scandale…

    Du coup, je trouve la victoire des Tricolores particulièrement étriquée. Vraiment pas de quoi fanfaronner. Même si je ne vous cache pas que j’ai eu quelques frissons suite au second but de Griezmann (photo) marqué dans la foulée quasi immédiate du premier.

    J’ai alors pensé avec effroi qu’on risquait de se diriger tout droit vers un score fleuve, avec ces malheureux Verts si désavantagés. Genre celui infligé à la Suisse au Mondial. Heureusement la chose ne s’est pas produite, ce qui nous a quand même évité une inflation de cocoricos, déjà bien suffisants en l’occurrence pour la relative pauvreté de la performance.

    En résumé l’EDF est loin d’avoir prouvé la valeur qu’on a tendance à lui prêter. Il reste à espérer, pour elle s’entend, qu’elle le fasse lors de son prochain match. Mais en affrontant cette fois un adversaire à sa taille. Et je n’ai vraiment rien contre l’lslande…

     

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  • Euro 2016: mûre pour l'exploit, la Suisse se retrouve au tapis. Plutôt blette...

    ashaqiri.jpgShaqiri aura sans doute marqué le plus beau but de l‘Euro et l’équipe suisse était la meilleure sur le terrain en seconde mi-temps et dans la deuxième partie de la prolongation. Voilà qui nous fait une belle jambe après ce cruel revers  face à la Pologne.

    Pourtant je ne vous raconte pas si la Nati était mûre pour écrire la plus belle page de son histoire depuis 1954. C’est en tout cas ce que nous prédisaient commentateurs et consultants, qui ont bien blablaté pendant quarante minutes avant le match, histoire de nous expliquer pourquoi la Suisse allait gagner ce match et se retrouver en quarts en trois coups de cuillère à pot ou presque.

    Une rencontre qui de surcroît n’était en aucun cas un aboutissement, mais une simple étape sur une éventuelle route des demi-finales, vu que les Helvètes avaient chanceusement hérité de la partie la plus faible du tableau. 

    Je vous rappelle donc ce qui militait en faveur d’une éclatante victoire des Rouges, selon nos experts au taquet. Pas de bobo, pas de suspendu, une excellente préparation, une régulière montée en puissance une meilleure position psychologique, une volonté de jouer, une ambiance saine ou chacun tirait à la même corde. Sans oublier quarante-huit heures de plus pour se reposer la tête et les pieds et l’un des plus géniaux gardiens du monde en la personne de Sommer.

    C’est dire si tous les voyants étaient au vert. Au plus fallait-il un poil de réglages dans l’animation, un sursaut dans la finition, un brin de sérénité spirituelle pour peaufiner l'ensemble. un détail!

    Et la Pologne dans l’histoire, toujours d'après nos spécialistes? Pas grand-chose à dire, sinon qu’elle… baissait régulièrement en puissance et que  sa machine  à scorer Lewandowski ne faisait guère le poids jusqu’ici. En résumé, Il manquait juste le déclic pour les Suisses. Malheureusement, ce sont les Polonais qui figurent sur la photo finish…

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