Bercy: au tapis, Djokovic détrôné par Murray. Mais que fait donc Pepe le gourou? (05/11/2016)

adjoko.jpgUn rien aveuglée par sa facile victoire contre le second couteau luxembourgeois Gilles Muller à Bercy, je crois m’être trop avancée dans mon précédent billet en imaginant que Djokovic s'était enfin remis de son terrible burn-out.

En effet il a non seulement frisé le code face à Dimitrov en huitièmes, mais il a été ensuite cueilli comme un fruit mûr, sinon blet, par le valeureux Croate Cilic, désespérant a priori de le battre après quatorze cuisantes et humiliantes défaites.

En plus Dracula a paumé sa couronne au profit de Murray, monté de surcroît sur le trône, sans avoir dû combattre, vu le forfait inespéré de son adversaire Raonic en demi-finale pour cause de déchirure du quadriceps. Une blessure mettant par ailleurs en cause la présence du Canadien au Tournoi des Maîtres.

Entre nous, voilà qui a dû faire grincer quelques dents hexagonales, le bombardier s’étant la veille débarrassé de Tsonga en deux sets, privant ainsi douloureusement le Tricolore et ses fans en folie d’une qualification in extremis pour Londres en cas de victoire à Paris.

Mais bref. Pour en revenir à nos moutons, il apparaît donc que Djokovic n’est toujours pas dans son assiette sans gluten. D’où la question qui me taraude: que fait donc Pepe le gourou? Pas mieux en tout cas que Boris Becker et Marian Vajda momentanément écartés par Novak, et qui doivent frénétiquement se ronger les ongles en constatant le désastre.

Du coup je me demande si le Djoker n’a pas choisi la mauvaise carte en misant sur son pote le sorcier. Certes, à l'image de Federer et de Nadal en situation d'échec, il la joue méthode Coué, histoire de positiver ses contre-performances.

M’est avis pourtant que si le vampire de Belgrade se laisse également ratatiner chez Sa Majesté, il ne devrait pas tarder à abandonner la devise "Amour et paix" du Pepe, pour se retrouver tel Attila sur le sentier de la guerre, animé de cette haine viscérale de la défaite qui l’a plus sûrement mené au sommet. Et surtout permis de s’y maintenir pendant quatre ans!

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