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  • Madrid: le kangourou Kyrgios met Federer dans sa poche! Mortifiant

    ATP-Tennis-img27459_668[1].jpgJ’en connais qui se tapent la tête contre les murs à l’idée d’avoir dû remplacer Djokovic par Federer comme tête de série numéro un. Car à mon avis, Dracula eût à l’évidence mieux tenu son rang que la légende. Il peut d’ailleurs se frotter les mains, son dauphin sur le papier demeure à distance pratiquement égale.

    Cela dit, ainsi que je le redoutais dans mon précédent billet, c’était chronique d’une défaite annoncée cette chute du king d’entrée à Madrid. Je ne vous raconte pas mon désespoir d'avoir eu à ce point raison de me méfier du «Special K» Kyrgios qui a avalé le maestro en trois sets.

    Super serrés certes, mais quand même ça la fiche mal de regarder le triple vainqueur du tournoi espagnol céder ainsi face à celui que Gaqsuet a balayé els doigts dans le nez en finale d’Estoril dimanche dernier. Beaucoup trop fort pour le jeune Australien le Biterrois, s’extasiaient les experts tricolores. Remarquez, ils ont dû rabattre leur caquet vite fait dans la mesure où le brave Richard a également dû s’incliner sans gloire face à Tomas Berdych.

    Pour en revenir à Rodgeur, sa piteuse élimination est d’autant plus humiliante qu’il avait breaké le  kangourou au début de la seconde manche. Ce qui ne l’a pas empêché de laisser bêtement filer une maille. Du coup il n’y avait plus qu’à tirer sur le fil. Le plus douloureux pourtant ce n’est pas de voir le pauvre Bâlois égarer un match. Mais le fait que désormais n’importe qui peut le battre. Triste, non ?

    Et j’ai la très désagréable impression que Wawrinka ne va pas non plus faire de vieux os sur les terres de  Nadal. Du moins après l'avoir vu ahaner ferme contre le Portugais Joao Sousa, 56e mondial et repêché in extremis grâce au forfait de Tommy Robredo… 
     

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  • Grand écran: "Un peu, beaucoup, aveuglément", de et avec Clovis Cornillac

     

    maxresdefault[1].jpgHabitant dans deux appartements séparés par une cloison extrêmement mince, deux êtres aux antipodes l’un de l’autre finissent par construire une relation sans se voir ni se toucher, uniquement basée sur leur voix et leur ressenti. On ne connaîtra même pas leur prénom respectif, puisqu’ils se donnent mutuellement du Machin /Machine.

     

    Lui, c’est un inventeur de casse-tête aussi créatif que misanthrope ne supportant pas le moindre bruit et vivant cloîtré. De son côté, pianiste aussi douée que psychorigide, elle ne peut se passer de musique et prépare un grand concours.

     

    L’affaire semble bien mal emmanchée. Un point commun cependant, tous deux sont des inadaptés sociaux. Du coup, cette cohabitation difficile va évoluer vers une curieuse liaison, où ils font plus ou moins les mêmes choses au même moment mais… de part et d’autre de leur mur. 

     

    Un peu, beaucoup, aveuglément est le premier long-métrage de Clovis Cornillac, qui tient aussi le rôle principal aux côtés de Mélanie Bernier. Le scénario a été imaginé par la femme de l’acteur, qui se glisse dans celui de la sœur hyper décomplexée de l’héroïne. Pour compléter le trio, l’ex-Deschiens Philippe Duquesne s’est mué en seul et meilleur ami de Machin, le farouche atrabilaire.

     

    Au premier abord, on est séduit par le côté original et farfelu de ce film évoquant non seulement deux névrosés bizarrement amoureux, mais surfant sur le thème de la solitude et des problématiques rapports humains alors que se multiplient les moyens de communication. Tout cela vire pourtant rapidement à la fausse bonne idée. En dépit de quelques astuces de mise en scène, Clovis Cornillac gâche son concept inédit pour livrer finalement une romance au parcours fléché et au dénouement téléphoné.

     

    Le talent de mes amis

     

    Autre comédie française avec Alex Lutz, qui passe également pour la première fois derrière la caméra. S’étant rencontrés au lycée et devenus modestes collègues de bureau, Jeff et Alexandre mènent une petite vie tranquille et sans ambition, tout en accumulant les bêtises et les blagues nazes.

     

    LE%20TALENT%20DE%20MES%20AMIS%20PHOTO3[1].jpgJusqu’à l’arrivée dans l’entreprise de Thibaut, un coach super dynamique et performant qui n’est autre que l’ami d’enfance d’Alexandre. A l'époque, tous deux s'étaient promis de réussir. Mais seul Thibaut semble avoir tenu parole. A priori de quoi bousculer la routine…

     

    Malheureusement, en dépit de son titre, Le talent de mes amis, l’auteur et ses protagonistes n’en montrent pas beaucoup. Un euphémisme vu le ratage de la chose. Et pour cause. Il n’était en effet pas question pour Alex Lutz, notamment auteur de la pastille humoristique Catherine et Liliane sur Canal +d’oublier ses grands copains Bruno Sanches et Tom Dingler. Du coup ce film de potes n’est rien d’autre qu’un… film de potes.

     

    A l'affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 6 mai.

     

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  • Tennis: Federer frise l'humiliation au tournoi de campagne d'Istanbul!

    turkey_switzerlandfederer[1].jpgSelon les experts, le maître ne devait pas connaître trop de problèmes face au modeste Diego Schwartzman, numéro 63 à l’ATP, en demi-finale à Istanbul. En résumé, une simple formalité, cette rencontre. Comme en somme ce tournoi turc qu’il a choisi d’honorer de son auguste tête.

    Sauf que si l’Argentin de poche, 1m70 au garrot, s’était hissé dans le dernier carré, ce n’était apparemment pas par hasard. Il en voulait drôlement et ce ne fut pas une promenade de santé pour Sa Grâce.

    Perdant pitoyablement la première manche, le brave Suisse dut tricoter ferme dans la troisième pour terminer le pull. Frisant la catastrophe au cinquième jeu, il ne parvenait pas à convertir sa première balle de match et s’imposait finalement par les poils au bord du tie-break.

    Notez que cette laborieuse performance n’était guère étonnante vu le mal fou qu’il avait eu la veille à dompter une autre lame d'occasion, l’Espagnol Daniel Gimeno-Traver. Mais bon, voici malgré tout le mythe helvétique en finale pour la 128e fois de sa carrière. Ce n’est pas gagné pour autant. Il lui faudra également cravacher contre l’Uruguayen Pablo Cuevas qui, littéralement déchaîné, a flanqué une rouste en deux sets secs au Bulgare Grigor Dimitrov. Il est vrai que Baby Fed s’est obstiné à produire le plus mauvais exemple du jeu de son idole bâloise.

    Reste que victoire ou non demain, observer le king à ce point forcé de se sortir les pouces contre des seconds couteaux n’incite guère à l’optimisme. Pour ne pas dire que je me fais un souci du diable pour la suite. Dont le Masters de Madrid où, tête de série numéro un en l’absence de Djokovic, la légende risque de se frotter lors de son premier tour à l’un des «Special K» australiens. En l’occurrence Kyrgios, qualifié pour la finale à Estoril.

    Certes, même prématurément éliminé, Rodgeur ne perdrait pas de points dans la mesure où il avait zappé l’épreuve l’an passé. Maigre consolation pour le maestro qui conserve des ambitions. Peut-être pas démesurées, je l'admets, concernant Roland Garros sur lequel Dracula mise sérieusement, ne s’alignant justement pas en Espagne pour préserver ses chances de gagner le seul majeur qui lui manque. Filant du coup des sueurs froides à l’ogre de l’ocre ibère qui commence à désespérer de réussir sa décimale. 

    En revanche notre Guillaume Tell vise sans doute encore Wimbledon et l’US Open. Mais je ne vous raconte pas si je les vois s'éloigner de plus en plus. Et au train où il semble y aller, je doute qu’il puisse rallier les JO de 2016 dans le trio de tête…

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