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  • Masters de Monte-Carlo: le vampire de Belgrade en mode saigneur plus!

    images[1].jpgEh bien, comme vous le pensiez, la question d’une éventuelle victoire française sur le Rocher était aussi saugrenue qu’audacieuse. Une fois de plus, nos chers voisins n’auront pas la satisfaction de voir l’un des leurs, pourtant débarqués à huit à Monaco, soulever le trophée quinze ans après Cédric Pioline.

    Moi qui fondais quelques espoirs sur Monfils pour rabattre le caquet de Nadal en finale, j’en suis pour mes frais! Bon, c’est Djokovic qui s’en est chargé en demie, comme pour donner un vague crédit aux lamentations du roi de la terre sur son prétendu piteux état de forme.

    Ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle pour ses poursuivants. En cas de victoire demain contre Berdych, Dracula compterait plus de 5600 points d’avance sur son dauphin Federer. De quoi voir venir et augmenter confortablement son capital semaines en tant que numéro un mondial.

    Et cela ne va sans doute pas s’arrêter là, dans la mesure où  le saigneur des courts n’avait pas pu disputer le Masters espagnol l’an dernier pour cause de poignet droit en délicatesse. Juste pour vous donner une idée de l’avance  insensée de ce cher Novak au classement, en admettant qu’il remporte Monte-Carlo et Madrid, ce qui est loin de constituer un plan sur la comète, il serait à quelque 700 points de se qualifier pour la finale de Londres en novembre. Et on est même pas en mai!

    Cela dit, plus bizarres parfois que les tennismen, c’est difficile à trouver. Certains d’entre eux nous l’ont encore prouvé cette semaine. Jugez plutôt. Stan Wawrinka commence par écraser Juan Monaco en cinq jeux avant d’être laminé par Grigor Dimitrov en trois, lui-même explosé par Gael Monfils en quatre, qui subira un sort quasi  identique contre Tomas Berdych.

    Certes, il faut bien un perdant par rencontre… Mais admettez qu’il est assez rare qu’un top 10 ou assimilé, à l’image de Monfils, atomise carrément son adversaire pour se retrouver lui-même en mille morceaux au tour d’après. Alors quatre de suite, forcément ça interpelle!   
     

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  • Masters de Monte-Carlo: et si Monfils gagnait le tournoi?

    1111609_monte-carlo-monfils-a-fait-le-show-MONFILS-MONTECARLO-150415-271520[1].jpgVous devez trouver que je pose des questions audacieuses. Mais si je vous évoque la chose, c'est notamment histoire de faire pour une fois plaisir à nos chers voisins, si souvent frustrés de victoire dans les grandes occasions.

    Blague à part pourtant,  ce brave Gaël pourrait tout-à-fait se retrouver en finale, dans la mesure où il affronte Tomas Berdych en demi. Et on connait la fragilité du Tchèque, encore plus dommageable que l’inconstance du Français,

    Mais surtout ce serait bien mérité, car on doit une fière chandelle au bourreau de Federer, qui s’est racheté auprès des Helvètes. Leur mettant du baume au cœur en battant Dimitrov à plate couture et en évitant ainsi à Wawrinka (c’est dire si le Vaudois a été nul face au Bulgare en huitièmes) la honte d’être éjecté du top 10.

    Par ailleurs, il faudrait que Nadal cesse de jouer l’intox. L’ogre de l’ocre n’a cessé de clamer avant le tournoi qu’il n’était absolument pas favori dans la mesure où il n’avait jamais été aussi mal préparé pour la saison sur terre. Une insulte à ses adversaires vu qu’il se retrouve dans le dernier carré.

    C’est à souhaiter que Djokovic lui flanque une bonne rouste pour lui apprendre la modestie, au pitbull ibère. Ce qui n’est pas impossible, même si le Serbe ne s'est pas beaucoup employé vu qu’il n’a eu que des seconds couteaux et le revenant Cilic à affronte jusqu’ici. C’est vraiment rien de dire que le tennis est un sport particulièrement injuste.

    Enfin, heureusement qu'on a Hingis pour nous faire rêver au royaume de la petite balle jaune ... Imaginez une seconde que la Saint-Galloise batte demain la Polonaise Agnieszka Radwanska, neuvième mondiale. En effet, après 17 ans d’absence en Fed Cup, l’ex-numéro un qui avait tenté un come back en 2007, a non seulement été titularisée en double, mais également en simple.

    Même si Martina, en pleine confiance après ses trois derniers tournois remportés aux Etats-Unis en compagnie de l'Indienne Sania Mirza, estime pleinement mériter sa place, il est drôlement gonflé, le capitaine Günthardt!

     

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  • Festival de Cannes: une armada européenne à l'assaut de la Palme d'or

    68eme-Festival-du-Film-Cannes-affiche[1].jpgDans quelques semaines commencera la célèbre grand-messe de la pellicule. Et cette 68e édition du Festival de Cannes sera belle, nouvelle, formulant des hypothèses, prenant des risques et disant des choses sur l'état du cinéma en matière de création mondiale. C’est en tout cas ce qu’en pense son Délégué général Thierry Frémaux, aux manettes de la conférence de presse en compagnie du nouveau président Pierre Lescure.  
     
    Sous le regard d’Ingrid Bergman à qui l’affiche est consacrée, le concours réserve une très large part à l'Europe. A commencer par les Français. Au nombre de quatre: Jacques Audiard (Dheepan), Stéphane Brizé (La loi du marché) Valérie Donzelli  (Marguerite et Julien), Maïwenn ( Non Roi). L'Italie est également bien représentée avec trois auteurs,  Nanni Moretti (Mia Madre), Paolo Sorrentino (La jeunesse) et Mattteo Garrone (Le conte des contes).
     
    On reste sur le Vieux Continent avec le Grec Yorgos Lanthimos (The Lobster), l'une des oeuvres les plus originales et mystérieuses toujours à en croire Thierry Frémaux. L'opus devrait donc provoquer de vifs échanges sur la Croisette, à l'image de Le fils de Saul du Hongrois Laszlo Nemes, traitant de la vie d'un homme dans un camp de concentration. Sans oublier le Norvégien Joachim Trier, un quadra qui monte et propose un thriller explosif avec Louder Than Bombs.
     
    Du travail pour le jury des présidents Coen

    Parmi les autres prétendants à la récompense suprême, trois Asiatiques habitués du lieu, Hou Hsiao Hsien (The Assassin) Jia Zhang-Ke (Mountains May Depart) et Hirokazu Kore-Eda (Notre petite sœur). Les Américains, eux, ne sont que deux à défendre leurs couleurs. Gus Van Sant, Palme d’or pour Elephant en 2003, revient avec The Sea Of Trees, très attendu dans la mesure ou le grand réalisateur s’est assuré la collaboration de l’excellent et oscarisé Matthew McConaughey.

    De son côté, dix-sept ans après Velvet Goldmine, Todd Haynes s'aligne à nouveau dans la course à la Palme d'or avec Carol, adapté de Patricia Highsmith. Il met en scène une riche New-Yorkaise mariée qui rencontre une jeune vendeuse et lui propose un voyage. Elles tombent follement amoureuses.  
    La liste comptant pour l’instant dix-sept métrages est notamment complétée par Sicario du Québecois Denis Villeneuve et MacBeth de l'Australien Justin Kurzel. Du travail en perspective pour le jury -avec pour la première fois à sa tête deux présidents les frères Joel et Ethan Coen- appelé à choisir le lauréat parmi une vingtaine de métrages. 
     
    Plein de stars attendues

    C'est la réalisatrice française Emmanuel Bercot qui ouvrira ce prometteur  cru 2015 avec La tête haute où elle  aborde les questions sociales. Cela permettra à sa tête d'affiche, la reine Catherine Deneuve, de fouler la première le tapis rouge avant de monter les célèbres marches du Grand Théatre Lumière.

    catherine-deneuve-et-emmanuelle-bercot[1].jpgElle est l'une des nombreuses stars attendues pour la célèbre grand-messe de la pellicule en compagnie de Marion Cotillard, Léa Seydoux, Isabelle Huppert, Cate Blanchett, Charlize Theron, Naomi Watts, Tom Hardy, Benicio del Toro, Michael Caine, Matthew McConaughey ou Vincent Lindon.
     
    Le film d'Emmanuelle Bercot est proposé hors compétition, à l'instar d'Irrational Man de Woody Allen (qui ne fera hélas pas le voyage à  Cannes) et de Mad Max: Fury Road de George Miller. Trente ans après, c'est le retour du héros de la saga mythique incarné par Tom Hardy et entré dans la légende sous les traits de Mel Gibson. En séances spéciales on verra Amnesia de Barbet Schroeder, Oka de Souleymane Cissé, Une histoire d'amour et de ténèbres de Natalie Portman  (en principe présente sur la Croisette pour ses débuts derrière la caméra) et Asphalte de Samuel Benchetritt.
     
    Deux mots sur le volet Un Certain regard, riche d'une quinzaine de films. Son jury est présidé par Isabella Rossellini. La fille d'Ingrid Bergman, très émue par le choix de sa mère en tant qu'égérie du festival, participera à l'hommage qui lui est  rendu, en assistant à la projection du documentaire, Ingrid Bergman in Her Own Words, signé Stig Björkman et projeté dans le cadre de Cannes Classics. Elle lancera également Ingrid Bergman Tribute, célébrant le centenaire de la naissance de la célèbre actrice suédoise.
     
    De son côté le Mauritanien Abderrahmane Sissako, grand poète de l'Afrique qui avait créé la plus forte des émotions et séduit la critique internationale l'an passé avec Timbuktu, fera son retour  en chef du jury de la Cinéfondation et des courts-métrages.
     
    Lambert Wilson reconduit 
     
    A signaler enfin que si le Festival est marqué par une série de premières, comme on le voit notamment en compétition avec les Valérie Donzelli Stéphane Brizé, Denis Villeneuve, Joachim Trier, ou Yorgos Lanthimos qui font leurs premiers pas dans la prestigieuse section, il compte aussi sur les valeurs sûres. Et pas seulement chez les concurrents.
     
    C'est ainsi que L'élégant Lambert Wilson, qui avait si bien fait le job en 2014, va reprendre son rôle de maître de cérémonie. En smoking et nœud pap, Il accueillera les présidents Joel et Ethan Coen  le 13 mai et animera la soirée de remise des prix le 24 mai.

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