Vous devez trouver que je pose des questions audacieuses. Mais si je vous évoque la chose, c'est notamment histoire de faire pour une fois plaisir à nos chers voisins, si souvent frustrés de victoire dans les grandes occasions.
Blague à part pourtant, ce brave Gaël pourrait tout-à-fait se retrouver en finale, dans la mesure où il affronte Tomas Berdych en demi. Et on connait la fragilité du Tchèque, encore plus dommageable que l’inconstance du Français,
Mais surtout ce serait bien mérité, car on doit une fière chandelle au bourreau de Federer, qui s’est racheté auprès des Helvètes. Leur mettant du baume au cœur en battant Dimitrov à plate couture et en évitant ainsi à Wawrinka (c’est dire si le Vaudois a été nul face au Bulgare en huitièmes) la honte d’être éjecté du top 10.
Par ailleurs, il faudrait que Nadal cesse de jouer l’intox. L’ogre de l’ocre n’a cessé de clamer avant le tournoi qu’il n’était absolument pas favori dans la mesure où il n’avait jamais été aussi mal préparé pour la saison sur terre. Une insulte à ses adversaires vu qu’il se retrouve dans le dernier carré.
C’est à souhaiter que Djokovic lui flanque une bonne rouste pour lui apprendre la modestie, au pitbull ibère. Ce qui n’est pas impossible, même si le Serbe ne s'est pas beaucoup employé vu qu’il n’a eu que des seconds couteaux et le revenant Cilic à affronte jusqu’ici. C’est vraiment rien de dire que le tennis est un sport particulièrement injuste.
Enfin, heureusement qu'on a Hingis pour nous faire rêver au royaume de la petite balle jaune ... Imaginez une seconde que la Saint-Galloise batte demain la Polonaise Agnieszka Radwanska, neuvième mondiale. En effet, après 17 ans d’absence en Fed Cup, l’ex-numéro un qui avait tenté un come back en 2007, a non seulement été titularisée en double, mais également en simple.
Même si Martina, en pleine confiance après ses trois derniers tournois remportés aux Etats-Unis en compagnie de l'Indienne Sania Mirza, estime pleinement mériter sa place, il est drôlement gonflé, le capitaine Günthardt!