Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Eurofoot: les Bleus, des géants ou des nains de jardin?

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaafrance.jpgAvoir des illustres représentants dans de grandes compétitions c’est bien, mais c’est vraiment loin de d’être de tout repos. Par exemple avec  Federer dans l'histoire, je ne vous raconte pas le stress! Je l'ai encore expérimenté à Roland-Garros.

    Et il me donne à nouveau des sueurs froides à Halle, où il s’est à nouveau imposé in extremis face au Canadien Milos Raonic pour rallier le dernier carré. Sur herbe de surcroît, sa meilleure surface. Du coup je crois que je vais plutôt me concentrer sur l’eurofoot jusqu’à Wimbledon pour me calmer les nerfs! Pas besoin en effet de me ronger les sangs puisque les Helvètes ont donc jugé plus sage de regarder les matches à la télévision au lieu d’aller se couvrir de honte sur les terrains polonais et ukrainiens.

    En plus, les Russes s’exhibant par exemple dans une tenue rouge en général chère aux Suisses, j’ai l’impression de voir ces derniers fouler la pelouse. J'espère pour les sujets de Poutine que cela ne va pas leur porter malheur. A vérifier ce soir. 

    Et puis il y a bien sûr l’équipe de France de loin ma préférée de ce championnat et dont on peut tout attendre. Certes il est difficile d’en espérer autant que lors du Mondial allemand avec le fameux coup de boule de Zidane ou surtout du sud-africain, où on avait quand même atteint des sommets avec la grève des "mutins de Knysna" refusant de descendre du bus et de s'entraîner, devant les caméras du monde entier.

    Les Tricolores protestaient, souvenez-vous, contre l’exclusion de Nicolas Anelka pour son "Va te faire enculer sale fils de pute" cavalièrement adressé à son entraîneur Raymond Domenech. Des insultes dont les media s'étaient régalés tout en jouant les vierges effarouchées. 

    Mais comme l’incorrigible France tient absolument à se faire remarquer, c’était bien parti à peine les hostilités entamées. Grâce au petit teigneux Samir Nasri qui, suite à son but lundi soir contre l’Angleterre, n’a pas hésité à lancer un "Ferme ta gueule" quotidien L’Equipe qui  avait osé le qualifier de "bidon" dans son édition du jour.

    Cela n’avait malheureusement pas suffi à l’EDF en manque de jus, pour battre la perfide Albion. La presse hexagonale, qui imaginait ses compatriotes gravir sans problème des montagnes à vache pour conquérir les cimes, s'est empressée de remballer momentanément ses illusions, trouvant même globalement les Bleus très pâles, ennuyeux, décevants et poussifs. Leur reprochant en résumé de s’être cassé  les dents sur le verrou rosbif après avoir égaré la clé anglaise…

    Retournement bien évidemment à 180 degrés après la victoire des Tricolores contre l’Ukraine, qui mettait fin à six ans de cruelle disette dans le genre. Mais la fusée médiatique risque bien revenir à son point de départ, si d’aventure ses nouveaux géants leur rejouaient les nains de jardin dans leur dernier match de poule. Vivement mardi les coqs!

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat
  • Nadal-Djokovic: un match de filles pour leur rendez-vous interrompu avec l'histoire!

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaanadal.jpgL’issue du rendez-vous avec la grande histoire de la petite balle jaune est donc remise à lundi, pour cause de pluie. Moche pour cette finale dont les commentateurs et les fans se léchent passionément les babines, puisqu’il y aura forcément un extraordinaire record à la clé.

    Soit donc Nadal remportera son septième Roland Garros pour devenir le plus grand joueur de tous les temps sur terre battue, soit Djokovic sera le troisième joueur à réussir les quatre levées du Grand Chelem à la suite. Mais contrairement à Rod Laver qui a réalisé cet exploit à deux reprises la même année, Dracula acquerrait, s’il y parvient, le sien sur deux saisons.

    Cette fabuleuse rencontre fébrilement attendue laisse pourtant grandement à désirer. Ressemblant même pour l’instant à un de ces matches de filles dont aiment se moquer les critiques du tennis de ces dames. Avec une avalanche de doubles fautes et de breaks qui ne font pas particulièrement honneur au tant vanté combat des chefs!

    Dans le fond pas de quoi avoir trop de regrets pour Federer, qui a de nouveau échoué à écrire un chapitre pour peaufiner sa légende en omettant de se qualifier une sixième fois pour une rencontre au sommet.

    Il a toutefois raté la chose d’une bien curieuse façon. A croire qu’il n’avait pas envie d’affronter l’Espagnol. Ou alors c’est qu’il avait une idée derrière la tête. Imaginons. Il gagne sa demi-finale et se retrouve face à Nadal qui lui file encore une rouste. Non seulement rien ne bouge dans le classement, mais l’ogre de l'ocre signe une septième victoire Porte d’Auteuil, très agaçante pour Sa Grâce.

    Autre cas de figure, Rodgeur fait exprès d’envoyer Dracula au charbon avec le secret espoir que ce dernier terrasse le pitbull. Du coup le maestro repasse en deuxième position, se permet dès lors d'espérer arriver, lui d’abord, à un époustouflant septième succès à Wimbledon dans deux semaines, et rafle son dix-septième Grand Chelem.

    On peut d’ailleurs compter sur Marc Rosset pour nous assurer, façon Lapalisse comme d’ordinaire, que le phénix peut toujours renaître de ses cendres, mais que c'est de plus en plus coton… Bref, dans l’heureux cas où la chose se produisait, cela réduirait d’autant la portée de la prouesse de Djokovic sur la terre parisienne. 

    Reste qu’une défaite de Rafa nous forcerait à subir les traditionnelles manifestations de gorille en rut de ce brave Nole, insupportablement amplifiées par les ululements sauvages de son clan. En conséquence, je préférerais malgré tout que le taurillon de Manacor finisse par l'emporter. A vérifier lundi dès 13 heures.

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat
  • Roland Garros: le vampire de Belgrade saigne la légende à blanc

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaadjoko.jpgInutile de préciser que je nourrissais les pires craintes en ce qui concerne les chances de Federer de remporter sa demi-finale face à Djokovic. Elles n'ont évidemment pas tardé à se vérifier, mais je vous avouerais que je ne pensais pas voir les choses tourner de cette manière calamiteuse. Même Tsonga a mieux résisté, ce qui vous donne une idée du désastre!

    Il est vrai que ce piteux revers s'avère d'une logique implacable, à en juger par le comportement coupable du Bâlois. Tout phénix qu’il est, ce brave Rodgeur ne peut pas se permettre de jouer impunément comme un pied pendant les cinq premiers tours d'un tournoi du Grand Chelem.
     
    Laissant notamment deux illustres nobodies comme le Roumain Ungur et le Belge Goufin lui piquer chacun un set. Ou finir par gagner à la désespérée contre le malheureux Juan Del Potro archicuit après deux manches, et espérer l’emporter pareillement les doigts dans le nez face au vampire de Belgrade, assoiffé depuis l’an passé du sang de sa victime préférée.

    Cette défaite sera de surcroît particulièrement humiliante pour la légende. Vu la forme étourdissante du bouleversifiant Nadal, Djokovic risque sans doute de se faire terrasser par le pitbull, les gencives à nouveau sérieusement détartrées Porte d’Auteuil. L'ombrageux Ibère n'affronte pas ses adversaires, il les exécute impitoyablement en les découpant en tranches. 

    Bref, je ne félicite pas Sa Grâce retombé en en disgrâce. Et je ne complimenterai pas davantage les inénarrables de la RTS. A commencer par Marc Rosset. Car si le Genevois se complaît dans sa méconnaissance crasse du tennis féminin, il serait bien inspiré de se payer un petit recyclage côté raquette masculine.

    "Il faudra un peu de réussite pour inverser une tendance qui se dessine", remarquait-il sottement au début du troisième set, alors que le tableau était déjà quasiment peint, à partir du moment où le mythe a négligé de confirmer son break initial. Au point que les trois autres lamentablement galvaudés ensuite se révélaient anecdotiques, tant c’était couru d’avance.

    Mais voilà qui n’a pas empêché le décevant Pascal Droz de surenchérir dans le genre en déclarant, Dracula se trouvant à un jeu du match, que cela "semblait un peu difficile" pour le Suisse. A les entendre blablater aussi étourdiment, je me demandais si ces rigolos nous commentaient la bonne rencontre!

    Du coup, je me dis vive l’eurofoot! Là au moins je n’aurai pas besoin de me ronger les sangs, puisque les Helvètes ont eu l’heureuse idée d’éviter de se qualifier. Je sens donc que je vais me passionner pour l’équipe de France, en espérant qu’elle nous gratifiera à son habitude de ces épisodes croustillants, dont elle seule a le secret.

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat