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  • Federer en demi à Roland Garros: la moindre des choses contre un paralytique!

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaalegende.jpgEt voilà, typiquement hexagonal, le résultat. Comme je vous le disais. En pire étant donné l’importance de la vague bleue porte d’Auteuil. Neuf filles au départ et pas une après le troisième tour. Seize garçons en lice, deux en huitièmes, un seul un quart et... plus un chat ensuite. 

    En d’autres termes, pas grand-chose à se mettre sous la rétine quel que soit le côté où on regarde. Même si je m’attends aux remarques dithyrambiques des spécialistes français de la raquette, félicitant follement un Tsonga grandi par son courage, sa détermination et sa force de frappe. Tout ça pour avoir réussi à rater misérablement quatre balles de match au quatrième set contre Djokovic, pas au mieux de ses sensations.

    Je m'en doutais d'ailleurs, après voir vu le boxeur des courts suer sang et eau en affrontant Wawrinka, frisant même la correctionnelle. Moralité, je trouve qu’Henri Leconte devrait s’excuser auprès de ses compatriotes féminines pour leur avoir secoué les puces, sans même souligner les lacunes crasses des neuf dixièmes des garçons.

    A part ça, nous autres Helvètes n’avons pas de quoi nous vanter de l’accession chanceuse de Federer dans le dernier carré.  Parce que face à un paralytique, c’était quand même la moindre des choses. Si j’en juge par sa manière d’évoluer, toujours aussi dilettante qu’au début du tournoi, Il est évident que contre un Del Potro en pleine possession de ses moyens, il se faisait atomiser en trois petits sets.

    Pour preuve les deux premières manches où il n’a pratiquement pas existé, sauf par intermittence dans la seconde. Pour logiquement terrasser le flandrin argentin, carrément rendu à l’état de légume dans les trois suivantes. Et encore me suis-je rongé les ongles dans la dernière, où il paraissait avoir un peu repris du poil de la bête. 

    Du coup je le vois mal le mythe se payer à nouveau Dracula, dont la faculté à se sortir les tripes dans les cas désespérés m’hallucine. Mais de toutes façons peu importe qui l’emportera du Suisse ou du Serbe. Il est clair que ni l’un ni l’autre ne fera le poids devant Nadal, plus ogre de l’ocre que jamais. A moins que l’Ibère ne soit victime d’une soudaine et malencontreuse défaillance du genou, sa forme stupéfiante donnera du grain à moudre aux guignols de l'info...

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  • Quarts de finale Federer-Del Potro: pitié pour nos nerfs!

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaastani.jpgDécidément, où qu’on se tourne il n’y en a pas un pour racheter l’autre. Je veux parler des commentateurs et des spécialistes de la raquette. Comme par exemple Henri Leconte, qui n’a rien à envier aux tandems de la RTS en terme de phallocratisme exacerbé.

    Dans son blog, Riton a voulu faire passer un message aux joueuses tricolores, toutes ayant été éliminées au stade des seizièmes de finale. Avec pour conséquence qu’il n’y en aura aucune aux Jeux Olympiques de Londres. Du coup il se demande où sont les jeunes, les petites qui ont faim, qui rêvent de bien jouer à Roland Garros, d’être sur le Central en deuxième semaine, de figurer dans les dix meilleures du monde. Pour terminer avec cette injonction: Réveillez-vous les filles!

    Evidemment, dans l’absolu, il a raison Leconte. C’est pathétique. Sauf qu’il aurait pu en profiter pour demander aussi aux hommes de sortir de leur léthargie et de se remuer les fesses au lieu de les couvrir d’éloges. Parce que si on se base sur la proportion de représentants des deux sexes, il y avait neuf filles et… seize garçons, dont quatorze également out au troisième tour, vu qu'ils ne se retrouvaient que deux en huitièmes. Donc, à moins qu'ils soient de conserve dans le dernier carré, le constat côté mâles ne me paraîtra pas tellement plus fracassant que côté femelles. 

    Logique, notez. C’est juste histoire de relever l’inégalité de traitement de Riton. Car il suffisait d’entendre les cocoricos déments des experts alors que treize de leurs compatriotes avaint miraculeusement passé l'entame du tournoi, pour avoir comme d’habitude la certitude que ça ne durerait pas.

    A part ça, je vous disais que j’avais trouvé le duo Rosset-Dupuis insupportable. Eh bien l'attelage Rosset-Rossier est encore pire. Une logorrhée que je qualifiererai de diarrhéique, au risque de tomber dans le pléonasme. Parce que nos inénarrables ne s'arrêtent pas une seconde. Surtout Marc. Se répétant inlassablement, il se livre à une analyse identique à chaque point gagné ou perdu.

    Même en compagnie de Pascal Droz, de loin le moins exaspérant, il ne peut s’empêcher de rabâcher, Marc. Du genre, attention, quand on est un peu sous pression on n’est pas totalement relâché et on commet plus de fautes. Où le pompon, à 2-2 dans le cinquième set entre Wawrinka (photo) et Tsonga: la partie peut désormais basculer d’un côté comme de l’autre! Une fine remarque qu’il n’a pas manqué de nous resservir à 4-4 le lendemain, lors de la reprise du match.

    Et je ne vous raconte pas le compte-rendu de la rencontre entre Federer et le gamin belge David Goffin, qui devait être une simple formalité. Alors messieurs, pitié pour nos nerfs mardi dans ce quart de finale, où le mythe risque de se faire massacrer par Del Potro, tant il joue comme un pied depuis le début du tournoi. A se demander s’il ne souffre pas de quelque chose.

    Et du moment que j’y suis, si l’ex-champion genevois a du mal à rabattre son caquet, au moins pourrait-il se contenter de nous raconter ce qui se passe à l’écran au lieu de se regarder le nombril en nous gavant de ses exploits passés…

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