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Grand écran: "Kung-Fu Zohra" dénonce les violences faites aux femmes

Mabrouk el Mecri passionné de cinéma d’action, à qui l’on doit notamment JCVD, Sans issue ou Virgil, aborde les violences conjugales dans Kung-Fu Zohra,  premier long métrage français à évoquer cette discipline, qui va permettre à une femme d’échapper à l’emprise de son mari brutal. 

Tout avait pourtant commencé par un vrai coup de foudre entre Zohra (Sabrina Ouazani) et le charismatique Omar (Ramzy Bedia), lors d'une rencontre au bled pendant les vacances. Tous les deux sont férus de films d'’arts martiaux. Ils se marient et rentrent  en France. Là hélas, Omar ne tarde pas à montrer son vrai visage. Et lorsqu’il perd son job, il boit et commence à prendre Zohra pour un punching ball. Elle songe à partir, mais elle est enceinte. 

Six ans plus tard, persuadée qu’un divorce briserait le cœur de sa fille qui adore son père, Zohra craint de quitter Omar. Il en profite lâchement pour se défouler sur elle à grand renfort de torgnoles, les soirs de cuite de plus en plus nombreux. C’est alors que Zohra fait la connaissance d’un vieux gardien de nuit chinois, par ailleurs maître de kung-fu. Il lui apprendra à se défendre et surtout à rendre les coups au centuple. 

Improbable affrontement salvateur

Au départ, on se dit que réalisateur a trouvé un moyen original de dénoncer les intolérables violences faites aux  femmes. Sauf qu’il ne traite pas vraiment son sujet dans cette fable paresseuse côté scénario. On a du mal à y croire et, par conséquent à se passionner, entre deux râclées, pour les longues et sempiternelles séances d’entrainement de Zohra, qui constituent plus ou moins l’essentiel du métrage. Préfigurant l’interminable, salvateur mais improbable affrontement final façon Guerre des Roses ou Karaté Kid, censé rendre hommage aux classiques du genre. 

Restent les comédiens. Connue pour ses rôles dans les comédies de Franck Gastambide, la déterminée Sabrina Ouazani (photo) a suivi une formation intense et relève le défi physique, tout en montrant de l’émotion. De son côté, dans un rôle à contre-emploi, Ramzy Bedia, enfile avec conviction le costume  du très vilain tyran domestique. 

A l’affiche dans les salles de Suisse romande depuis mercredi 9 mars.

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