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Festival de Locarno: une tête de Léopard pour le Chinois "A New Old Play"

L’ultime film en compétition ,A New Old Play est signé du documentariste Qiu Jiongjiong, Premier long métrage de fiction de cet artiste visionnaire, grand nom de l’art contemporain chinois pictural, théâtral et cinématographique. Il se révèle un concurrent sérieux à un Léopard. On ne sait pas lequel, mais à défaut du principal on pourrait en tout cas lui décerner celui de la mise en scène.

L'ultime film en  compétition, A New Old Play, est signé du documentariste Qiu Jiongjong. Premier long métrage de fiction de cet artiste visionnaire, grand nom de l'art chinois contemporain, pictural, théâtral, cinématographique, il se révèle un prétendant sérieux à un Léopard. On ne sait pas lequel mais à défaut du principal, on pourrait n tout cas lui décerner celui de la mise en scène.

Ce récit, dont le réalisateur dit que c’est une tranche de sa propre vie et de celle de sa famille, en même temps qu’un voyage de ménestrels dans ce monde et l’autre, se construit à travers la mémoire d’un clown de la célèbre troupe de l’opéra de Sichuan. 

Il est accueilli à a porte de l’au-delà. Et, tandis qu’il revit une dernière fois ses souvenirs avant d’y entrer, cinquante ans d’art, de lutte et d’amour pour une terre chargée de culture, se jouent dans  le contexte des événements tumultueux de la Chine du 20ème siècle. 

Dans A New Old Play, synthèse saisissante en trois parties,, l’auteur livre une réflexion sur l’histoire de l’art imbriquée dans celle du pays. Il en résulte  une épopée ludique,  une fresque ambitieuse pour une œuvre grandiose, foisonnante et intense  Elle se déroule sur trois heures sans que l’on sente le temps passer

Abel Ferrara s'égare dans l'abscondité

On n’en dira pas autant de Zeros And Ones d’Anel Ferrara, qui a déçu proportionnellement à l’attente suscitée, dans la mesure il s’agissait du seul réalisateur vedette en compétition.

Tourné pendant la pandémie, de 18 heures à l’aube, dans une Rome déserte, "c'est un film .de confinement et de guerre, de danger et d'espionnage, de soldats américains, d'intermédiaires chinois, de saints hommes du Moyen-Orient, de provocateurs, de diplomates, d'éléments voyous de la CIA et du KGB", a déclaré Ferrara.

Nous suivons donc JJ un soldat américain stationné à Rome alors que la ville est en état de siège. Portant un masque et se lavant soigneusement les mains, il va tenter de découvrir l’ennemi inconnu qui menace le monde. Toute cela entre peur, paranoïa et, accessoirement. obligation de féconder une femme une arme pointée sur lui! 

Ce  militaire est incarné par Ethan Hawke, qui joue aussi son frère, un révolutionnaire sous LSD en plein délire. L’idée c’est de donner deux points de vue, déclare l’acteur dans une vidéo de présentation.  On aurait bien aimé en avoir au moins un, l’opus se révélant à la fois abscons thématiquement et obscur visuellement. 

En d’autres termes, on est aussi paumé qu’Ethan Hawke. Nous gratifiant d’une deuxième vidéo en fin de générique, il avoue n’avoir pas vraiment compris, en recevant le scénario,  où Ferrara voulait en venir. Mais qu’il avait envie d’en être… Et quand on demande au cinéaste pourquoi son héros a jugé utile cette double prise de parole, il répond en gros qu’il ne sait pas trop… C’est dire si on n’est pas plus avancé!

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