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  • Grand écran: mes films préférés de 2019, année riche

    Dans différents genres, 2019 a été une belle année pour le cinéma. Sauf dans la comédie où, à quelques exceptions citées dans ce texte, un trop grand nombre de navets français et américains, à l'image par exemple de Toute ressemblance... de Michel Denisot, ont envahi les écrans. Mais attachons-nous plutôt aux meilleurs. J’en oublie sans doute, mais voici, plus ou moins dans l’ordre, mes films préférés.

    portrait-de-la-jeune.jpgPortrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma, avec Adèle Haenel et Noémie Merlant. Dans ce film fascinant qui se déroule sur une île bretonne en 1770, Céline Sciamma se penche sur l'idylle impossible entre Marianne, une artiste peintre (Noémie Merlant) et Héloïse, jeune fille très réticente à un mariage arrangé (Adèle Haenel). Entre beauté et douceur, Céline Sciamma évoque avec sensualité, finesse, pudeur et sobriété l’éveil d’une éphémère relation passionnée au sein d’une société corsetée. Excellentes, les deux comédiennes se livrent à des joutes verbales de haut vol qui subliment cet envoûtant et fiévreux récit d’un amour interdit, où peinture et cinéma se rejoignent dans un magnifique acte de création.

    Grâce à Dieu de François Ozon, avec Melvil Poupaud, Denis Ménochet, Swann Arlaud. Alexandre vit à Lyon avec sa femme et ses enfants. Un jour, il découvre que le prêtre qui a abusé de lui aux scouts officie toujours auprès d’enfants. Il se lance alors dans un combat, rejoint par François et Emmanuel, victimes du même homme, pour dire ce qu’ils ont subi. Concentré sur l’humain, le film adopte le point de vue des trois hommes fragilisés. Portés par leur désir de reconstruction, ils sont superbement ncarnés par Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud.  Avec ce film sur la libération de la parole pour briser l’inaction des autorités religieuses, François Ozon nous emporte, nous bouleverse, tout en évitant le pathos, l’excès d’indignation forcément inhérents au sujet. Un tour de force.

    maxresdefault.jpgJoker de Todd Phillips, avec Joaquin Phoenix. Ce récit des origines du personnage culte, ennemi juré de Batman, permet à Todd Phillips, récompensé par le Lion d’Or à Venise de signer une œuvre loin des codes des films de super-héros classiques. Socialement actuelle, l’histoire, implacable, est servie par une réalisation stylée, précise, sur fond de scènes barbares. L’auteur évoque l’impunité dans laquelle se croient les puissants face aux faibles traités comme des parias. Jusqu’à l’inévitable révolte. Joker est porté de bout en bout par un Joaquin Phoenix époustouflant, à la fois sinistre, effrayant, humain, monstrueux, provoquant. A lui l’Oscar pour sa prestation hallucinante, démente, flippante, perturbante, bluffante!

    Roubaix, une lumière d’Arnaud Despechin, avec Roshdy Zem, Léa Seydoux et Sara Forestier À Roubaix, un soir de Noël, Daoud le chef de la police locale et Louis, fraîchement diplômé, font face au meurtre d’une vieille femme. Les voisines de la victime, Claude et Marie, un couple de lesbiennes alcooliques et toxicomanes sont rapidement suspectées, Arnaud Desplechin livre un polar noir, métaphysique, sans suspense, Cette brillante chronique de la misère ordinaire est sublimée par le face à face entre Roschdy Zem, Léa Seydoux et Sara Forestier. Les trois sont impressionnants, plus particulièrement Roshdy Zem, qui compose un policier taiseux, empathique, tenant à la fois du psy, du prêtre et de l’assistant social.

    une-vie-cachee-photo-1083408.jpgUne vie cachée de Terrence Malick avec Auguste Diehl. Objecteur de conscience, porté par sa foi et son amour pour sa femme  qui le soutient envers et contre tout, Franz Jägerstätter, un paysan autrichien, refuse de prêter allégeance à Hitler et de se battre aux côtés des nazis. Coupable de trahison, sa vie devient un enfer et il sera exécuté en 1943. Terrence Malick s’est inspiré de faits historiques pour rendre hommage,  à travers Franz, aux héros méconnus, dans un film intense, bouleversant, poétique et d’une grande spiritualité. Ses deux protagonistes nous apparaissent comme deux saints luttant de toutes leurs forces pour préserver l’humanité en cette période de folie. Reconnu martyre en 2007 Franz a été béatifié par l’Eglise catholique.

    Parasite de Joon-ho Bong, avec Kang-ho Song, Woo-sik Choi, Park So-Dam. Dans une veine intimiste le réalisateur sud-coréen, Palme d’or à Cannes, met en scène la violence des rapports sociaux, en racontant l’histoire d’une famille au chômage habitant un sous-sol sordide et qui s’intéresse fortement au train de vie des richissimes Park. Un beau jour, le fils réussit à se faire recommander et décroche un travail de prof d’anglais chez ces bourgeois nageant dans le luxe. A coups de subterfuges, il fait embaucher sa sœur, puis son père et sa mère comme chauffeur et gouvernante. Mais c’est le début d’un engrenage incontrôlable pour les arnaqueurs dans ce drame pimenté de thriller.

    1620681.jpgJ’accuse de Roman Polanski, avec Jean Dujardin, Louis Garrel, Grégory Gadebois. Adapté du roman D de Robert Harris, j’accuse raconte, entre thriller, film de procès et d’espionnage avec faux coupable et contre-enquête, l'une des plus grandes erreurs judiciaires de la fin du 19e siècle, avec la condamnation pour trahison du capitaine Alfred Dreyfus. Le casting est brillant,avec un saisissant Jean Dujardin moustachu, sobre, dépourvu d’empathie et un Louis Garrel tout aussi exempt d’émotion. Cette grande œuvre très personnelle, à la dramaturgie puissante d’une actualité brûlante, impressionne par la manière dépassionnée, implacable, froide, dont l'auteur, qui continue à susciter la polémique, s’attaque à l’affaire.


    Douleur et gloire de Pedro Almodovar, avec Antonio Banderas et Penelope Cruz. Dans son 21e long métrage Almodovar suit Salvador Mallo, un réalisateur en crise autrefois adulé, Il se met intensément à nu, mêlant son côté le plus sombre aux moments les plus lumineux de son enfance, dans ce film mélancolique baigné de tristesse. Il s’agit là de la plus intime et de la plus introspective de ses œuvres, tournant autour de ses premières passions, celles qui sont suivi, la mère, la mort, les acteurs avec qui il y travaillé, les ruptures et les retrouvailles. Entre émois, regrets, impossibilité de séparer l’art de la vie privée, le créatif cinéaste déclare son amour au cinéma dans ce magnifique opus où la douleur l’emporte sur la gloire. Avec Antonio Banderas prix d’interprétation à Cannes et la solaire Penelope Cruz.


    49722-gloria_mundi_-_ana__s_demoustier_and_ariane_ascaride__credits_-_ex_nihilo_agat_films_-e1567514784867.jpgGloria Mundi de Robert Guédiguian, avec Ariane Ascaride, Gérard Meylan et Jean-Pierre Darroussin.Dans un Marseille gris et glacé, Robert Guédiguian, jouant les lanceurs d'alerte, revient avec une émouvante chronique où il se penche sur une société en perdition. symbolisée par une famille modeste au destin tragique. Ce mélodrame en forme de constat social dur, amer et déprimant, où on peut très éventuellement reprocher au réalisateur de  trop accabler les jeunes par rapport à la une génération précédente plus généreuse, a valu à Ariane Ascaride le prix de la meilleure interprétation féminine à la dernière Mostra de Venise. Elle est parfaite dans le rôle de Sylvie qui se tue à la tâche pour subvenir aux besoins des siens. Tout comme Gérard Meylan en sauveur quasiment christique.

    Les Misérables de Ladj Li, avec Damien Bonnard, Alex Manenti et Djbril Didier Zonga. Pour son premier long métrage, Ladj Ly livre un film choc, impressionnant sur la forme et le fond, évoquant les tensions dans les cités avec une population en colère. L’histoire se déroule sur une journée avec trois flics, dont deux se vantent de se faire respecter par la peur. Jusqu’à la bavure qu’il faut absolument étouffer. Mais elle a été filmée par un drone.,, Au fil d’actions saisissantes, les choses vont crescendo dans un ghetto déjà au bord de l’explosion. Ladj Ly évite les clichés, le misérabilisme, le manichéisme, ne montrant pas de gentils jeunes contre de méchants flics ou l’inverse. Les deux sont des deux côtés.


    104607-new-3.jpgThe Irishman de Martin Scorsese, avec Robert De Niro, Al Pacino et Joe Pesci. Revenant au film de mafieux, Martin Scorsese se penche sur Franck Sheeran (Robert De Nkiro), chauffeur de camion d’origine irlandaise, dont la vie change après une rencontre avec Russel Bufalino (Joe Pesci), un parrain de Pennsylvanie, qui l’introduit auprès de Jimmy Hoffa (Al Pacino), dirigeant corrompu du syndicat des routiers, mystérieusement disparu en 1975. Cette fresque mêle la petite histoire de la mafia à la grande histoire de l’Amérique. Entre action et méditation, souvenirs, regrets, exploration de thèmes dépassant le milieu du crime organisé, le réalisateur livre un opus minutieusement structuré, fluide dans son scénario et sa narration. Un bémol toutefois avec le rajeunissement numérique relativement réussi de ses protagonistes.

    Ad Astra de James Gray, avec Brad Pitt. James Gray se lance dans une folle odyssée spatiale aux décors somptueux, sur fond de drame intime, en envoyant Roy, qui se sent seul au monde, dans un voyage initiatique sur les traces d’un père qui l’a abandonné jeune. Cela doit lui permettre de résoudre son conflit intérieur. Anti-héros, il est parfaitement incarné par Brad Pitt, modèle de l’homme américain, mais choisi exprès par le réalisateur pour casser le stéréotype de la masculinité. Le réalisateur crée un personnage qui tire sa force de sa vulnérabilité, de ses failles, de ses faiblesses et de ses échecs.

    5758477.jpgChanson douce, de Lucie Borleteau avec Karin Viard et Leïla Bekhti. Paul et Myriam ont une petite fille et un bébé. Myriam, qui n’en peut plus de se retrouver entre ses quatre murs, souhaite reprendre son travail d’avocate. Avec Paul, elle se met à la recherche d’une nounou. Après en avoir vu plusieurs, ils embauchent Louise, dévouée, bienveillante, consciencieuse. Ils pensent avoir trouvé l’oiseau rare. Mais comme une araignée Louise tisse sa toile, étend son emprise, s’insinue dans l’intimité familiale, devient de plus en plus inquiétante. Et la chanson douce ne tarde pas à se transformer en une ballade horrifique. Avec une géniale Karin Viard, dans le rôle de la psychopathe nounou psychorigide.

    Green Book de Peter Farelly, avec Viggo Mortensen et Mahershala Ali. On est en 1962. bien que le mouvement des droits civiques commence à se faire entendre, la ségrégation règne dans le Sud profond. Don Shirley, célèbre pianiste noir qui doit y entamer une tournée de concerts, engage Tony, videur blanc dans un club newyorkais pour le conduire et le protéger. Ils s’appuient sur le Green Book, qui les renseigne sur les établissements acceptant les personnes de couleur. Car Don Shirley ne peut pas séjourner n’importe où. Ils sont confrontés à la vilenie humaine au cours de ce road movie en forme de réflexion sur le racisme. Et alors que tout les sépare, ils vont devenir amis, formant une sorte de duo comique dans cette histoire vraie, ode à la tolérance et à l’humanisme.

    images-w1400.jpgJeanne de Bruno Dumont, avec Lise Leplat-Prudhomme. Fabrice Luchini, Jean-François Causeret. Depuis Méliès, Jeanne d’Arc fascine les réalisateurs. Deux ans après Jeannette, Bruno Dumont poursuit son adaptation du drame de Charles Péguy. Il revisite toujours plus librement le personnage dans un long métrage épuré, envoûtant, déroutant et poignant, filmant le procès de l’inflexible pucelle guerrière au regard sombre, surprenante d’assurance et de maturité face aux puissants. Elle est à nouveau incarnée par l’extraordinaire Lise Leplat-Prudhomme, 12 ans, déjà Jeanne d’Arc dans Jeannette. Le chanteur Christophe, qui a composé quatre chansons, en interprète une, revêtu de la robe d'un dominicain, à la fin de ce film singulier, puissant, touché par la grâce.

    Boy Erased de Joe Edgerton, avec Lucas Hedges. Fils de pasteur, Jared, 19 ans, vit dans une petite ville américaine de l’Arkansas. Alors que ses parents découvrent son homosexualité, il se trouve face à un terrible dilemme. Soit il suit un programme de thérapie de conversion, soit il sera rejeté par sa famille, ses amis et sa communauté religieuse. Cette histoire vraie est celle du courageux combat d’un garçon pour se construire, alors qu’on remet en question ce qu’il est. Joe Edgerton dénonce et condamne ces pseudo-thérapies, revenant sur ces traitements aliénants imposés aux ados gay pour les remettre dans "le droit chemin". L’intrigue est portée par l’excellent Lucas Hedges.

    un-jour-de-pluie-a-new-york-1.jpgUn jour de pluie à New York de Woody Allen, avec Timothée Chalamet et Elle Fanning. Gatsby et Ashleigh envisagent de passer un week-end en amoureux à New York. Mais la pluie s'en mêle. Séparés, les deux étudiants enchaînent, chacun de leur côté, les quiproquos, les rencontres fortuites et les situations insolites. Gracieusement portée par Timothée Chalamet et Elle Fanning, cette comédie se révèle charmante, piquante, frivole, loufoque. Ciselés, les dialogues sont délicieusement désuets et anachroniques, Woody Allen se projetant à l’évidence dans le rôle masculin principal.

    Le Daim, de Quentin Dupieux, avec jean Dujardin et Adèle Haenel. Dans ce film de fêlés, le Français Quentin Dupieux fait à nouveau d’un objet du quotidien un personnage de cinéma. Après le pneu tueur de Rubber, on découvre un blouson diabolique que déniche Georges (Jean Dujardin), quadra dépressif. L’achat vire à l’obsession. Tout tourne désormais autour de blouson moche à franges 100% daim. Georges est non seulement possédé par l’esprit de ce vêtement avec qui il dialogue, mais ils ont chacun un rêve. Le blouson d’être seul au monde et Georges la seule personne au monde à en porter un. Cela finit par le plonger dans un délire criminel.

    Rocketman de Dexter Fletcher, avec Taron Egerton. Le film nous raconte la vie hors du commun d’Elton John, depuis ses premiers succès jusqu’à sa consécration internationale. Le film retrace la métamorphose de Reginald Dwight, un jeune pianiste prodige timide, en une superstar mondiale, aujourd’hui connu sous le nom d’Elton John. Son histoire, sur fond des plus belles chansons de la star, qui nous donne des fourmis dans les jambes, nous fait vivre l’incroyable succès d’un enfant d’une petite ville de province devenu icône de la pop culture mondiale.Taron Egerton est formidable. 

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  • Grand écran: "La Vérité" réunit pour la première fois Catherine Deneuve et Juliette Binoche

    LA_VERITE_01_mood-0cfc98a784c4.jpgAprès sa Palme d’or en 2018 pour Une affaire de famille, le Japonais Hirokazu Kore-eda s’est plus ou moins fourvoyé dans un tournage en français. Certes, il ne quitte pas son terrain favori des liens familiaux où il excelle en général, mais ce n’est pas le cas dans La Vérité. Un opus sentimental assez décevant au service d’une histoire anodine, où le talentueux réalisateur perd de son pouvoir dramatique et émotionnel en usant d’une langue qu’il maîtrise mal. 

    Dans ce nouveau long métrage qui avait fait l’ouverture de la Mostra de Venise en septembre dernier, il a choisi de développer les rapports complexes entre Fabienne, arrogante icône du cinéma français au caractère de chien et sa fille Lumir, personnage réservé, scénariste à New York. La publication des mémoires largement inventées de Fabienne qui se donne le beau rôle, ramène Lumir et sa famille dans la maison de son enfance.

    Mais les retrouvailles entre les deux femmes vont rapidement tourner à l’aigre entre non-dits, mensonges, rancunes inavouées et amours impossibles. Parallèlement, Fabienne tourne un film de science-fiction (séquences assez laborieuses) où, réduite à un rôle secondaire, le seul qu’on lui ait proposé, elle incarne la fille âgée d’une mère éternellement jeune.

    Au-delà de l'intrigue, l’idée de Kore-Eda était évidemment de mettre face-à-face Deneuve et Binoche qui n’avaient jamais joué ensemble. Le duel est pourtant inégal. Dans son rôle de star vieillissante, méchante, sarcastique, égocentrique et vaniteuse, la grande Catherine domine les débats. Même si elle n’est pas à son meilleur, elle laisse Juliette en retrait. Quant aux autres acteurs, ils doivent se contenter de servir la reine. A commencer par le malheureux Ethan Hawke en ingrat et inutile mari américain de Binoche. Véritable pièce rapportée, il ne fait qu'errer dans le film comme une âme en peine.

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 25 décembre.

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  • Grand écran: "It Must Be Heaven" raconte l'absurdité du monde et ses folles dérives

    maxresdefault.jpgPalestinien de nationalité israélienne, le cinéaste Elia Suleiman à la recherche d’une nouvelle terre d’accueil, fuit son pays avant de réaliser qu’il le suit comme une ombre. Car où qu’il s’envole, de New York à Paris en passant par Nazareth où il est né et où il a grandi, quelque chose lui rappelle toujours sa patrie.

    La promesse d’une vie nouvelle se transforme ainsi rapidement en une séduisante comédie de l’absurde. Dans une succession de saynètes en forme de conte existentiel, burlesque, Elia Suleiman, personnage muet, joueur et pince-sans-rire, clown triste à lunettes coiffé d’un chapeau, souvent comparé à Buster Keaton ou Jacques Tati, explore l’identité, la nationalité, l’appartenance.

    It Must Be Heaven, film en trois actes et un épilogue, non dépourvu de clichés et de gags faciles il faut le dire, brosse ainsi dans l’ensemble un portrait à la fois désabusé, poétique, satirique, désespéré et humoristique des folles dérives d’un monde gangréné par la violence, l’oppression, la ségrégation, l’exclusion. Un monde dont l’auteur critique vivement la marche aberrante et où il tente de trouver un endroit où se sentir «chez soi». Mais derrière le pessimisme, se cache toutefois l’espoir d’un futur meilleur, notamment symbolisé par la jeunesse palestinienne.

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 25 décembre. 

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