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Grand écran: "It Must Be Heaven" raconte l'absurdité du monde et ses folles dérives

maxresdefault.jpgPalestinien de nationalité israélienne, le cinéaste Elia Suleiman à la recherche d’une nouvelle terre d’accueil, fuit son pays avant de réaliser qu’il le suit comme une ombre. Car où qu’il s’envole, de New York à Paris en passant par Nazareth où il est né et où il a grandi, quelque chose lui rappelle toujours sa patrie.

La promesse d’une vie nouvelle se transforme ainsi rapidement en une séduisante comédie de l’absurde. Dans une succession de saynètes en forme de conte existentiel, burlesque, Elia Suleiman, personnage muet, joueur et pince-sans-rire, clown triste à lunettes coiffé d’un chapeau, souvent comparé à Buster Keaton ou Jacques Tati, explore l’identité, la nationalité, l’appartenance.

It Must Be Heaven, film en trois actes et un épilogue, non dépourvu de clichés et de gags faciles il faut le dire, brosse ainsi dans l’ensemble un portrait à la fois désabusé, poétique, satirique, désespéré et humoristique des folles dérives d’un monde gangréné par la violence, l’oppression, la ségrégation, l’exclusion. Un monde dont l’auteur critique vivement la marche aberrante et où il tente de trouver un endroit où se sentir «chez soi». Mais derrière le pessimisme, se cache toutefois l’espoir d’un futur meilleur, notamment symbolisé par la jeunesse palestinienne.

A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 25 décembre. 

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