Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Coupe Davis: le baron rouge atomisé par les roturiers américains!

aaméricains.jpgFranchement, cela ne faisait pas un pli. On devait avoir pour le moins l’espoir chevillé au corps pour imaginer une seule seconde que les Helvètes parviendraient à venir à bout des Américains en double. Surtout avec l'un des deux meilleurs du monde en lice. Mais voilà qui n’empêchait pas les inénarrables de la TSR de tirer des plans sur la comète. 

Cela peut tourner, il faut y croire, il faut gagner ce double, on verra après, psalmodiait pathétiquement Pierre-Alain Dupuis. Alors qu’il suffisait de regarder nos deux balourds évoluer poussivement sur le court pour se rendre compte qu’il n’y avait justement rien à voir!

Ce n’était évidemment pas l’avis du consultant Rosset. Qui ne cessait de maudire cette misérable terre battue indigne d’un champion comme Rodgeur. Le baron rouge, clamait-il la veille, hyper fier de lui avoir trouvé le surnom du siècle. Avant que l’aristo de la raquette, dépourvu de la moindre noblesse si j'en juge par sa manière pitoyable de se défausser ensuite de ses échecs cuisants en critiquant le jeu de son partenaire, ne se répande sur le court sous les coups de boutoir du roturier Isner.

En outre le grand Marc n’a pas hésité à nous raconter qu’en double c’est comme ça. Vous dominez, mais vous perdez le jeu, sinon le match… Or j’aimerais  bien savoir où le Genevois est allé chercher une quelconque domination helvétique. A part chanceusement dans le premier set, Mardy Fish ayant eu un peu de mal à entrer dans la partie.

Pour le reste les deux yankees survoltés ont juste joué avec la paire valdo-bâloise comme deux chats cruels avec deux petites souris prises au piège. A commencer par la légende dont on reparle déjà du déclin, son dernier simple perdu en Coupe Davis remontant en… 2003. Un commentateur d’Eurosport n’y a en tout cas pas manqué. Voilà qui donne une idée du niveau actuel de Federer, a-t-il assez dédaigneusement laissé tomber. Une façon de dire que pour lui, c’est carrément le début de la fin.

De quoi se tourner vers le ski pour se remonter le moral. Parce que là au moins, un Cuche au tapis peut vous mettre un Feuz sur orbite!

P.S.- Histoire de ne pas boire la Coupe jusqu'à la lie, Federer et Wawrinka ont laissé les sous-fifres jouer les victimes expiatoires. Crucifiés vite fait, Lammer et Chiudinelli leur disent merci... 

Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat

Les commentaires sont fermés.