Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le tennis entre guignols et mouche tsé-tsé!

anadal.jpgIls ont beau n’être que des guignols, ils n’en sèment pas moins la zizanie en Espagne. Je veux évidemment parler des Guignols de l’info de Canal + qui se sont attirés l’ire des Ibériques en suggérant un dopage généralisé des sportifs de la péninsule. 

La suspension de deux ans du coureur cycliste Alberto Contador leur en offrant l’occasion, Ils s’engouffraient ainsi avec délices dans la brèche ouverte il y a quelque temps par Yannick Noah, un autre guignol dans son genre, qui s’était sarcastiquement extasié sur l’effet extraordinaire d’une potion magique, propulsant les Hispaniques vers les sommets dans à peu près toutes les disciplines.

Et voilà qu’en pleine polémique Rafael Nadal, personnellement visé par un sketch le montrant urinant dans le réservoir pour faire démarrer une voiture sur les chapeaux de roue,  était réveillé pour un contrôle antidopage  à 8h 30 du matin samedi dernier. Non seulement le numéro deux mondial ne s’est pas fâché, mais il était content qu’il en soit ainsi, comme il l’a expliqué sur son compte Twitter.

Avant de se rendormir tranquille, vu qu’il subit un examen de ce genre presque tous les jours et que le résultat s’est toujours révélé négatif. Il n’en a pas moins fustigé le harcèlement de ses voisins. A cet égard l’oncle Tony, son entraîneur, ne s’est pas privé de se moquer à son tour des Hexagonaux frustrés. "Les Français peuvent attendre toute leur vie un contrôle positif de Rafael Nadal", a-t-il persiflé.

Autrement dit, la jalousie est un vilain défaut. En d’autres termes, au lieu d’aller chercher des poux dans la tête des champions espagnols, les Tricolores feraient mieux d’essayer d’en produire chez eux. Il est vrai que pour l’instant, à part leurs sempiternels handballeurs,  un judoka et un champion de rallye, la récolte est maigre…

Remarquez, ça vaut mieux que la terrifiante disette helvétique en Coupe Davis. Et à cet égard, j’ai envie de revenir sur l’autre événement qui a également fait tache dans le domaine de la petite balle jaune: le pétage de plomb de Federer. Eh oui, je n’en reviens pas de la minable attitude de Sa Grâce.

En faisant endosser son pitoyable échec en simple et en double par le malheureux Wawrinka, le prince du savoir-vivre, le roi du fair play, l’empereur de l’élégance, le chantre de la correction, le gendre idéal et j’en passe, est brutalement descendu de son piédestal.

Il n’y a qu’une seule chose qu’on ne pouvait lui reprocher en l’occurrence. A en juger par la façon erratique de la légende de se déplacer sur le court, personne n’aurait en effet eu l’idée de l’accuser de dopage. Ou alors il s’agissait d’une surdose de venin de mouche tsé tsé...

Il reste à espérer que l’insecte ne s’avisera pas de récidiver. A force, sa piqûre pourrait se révéler fatale! 

Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat

Les commentaires sont fermés.