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Le tandem de choc Dupuis-Rosset atteint des sommets!

aaaisner.jpgEh bien, si même le super pompier de service ne parvient pas à éteindre l’incendie, il n’y a plus qu’à tirer l’échelle! Avec sa raquette magique en berne à Forum Fribourg, le King faisait peine à voir, impuissant à contrer les missiles que lui balançait le géant Isner (photo). Qu’il s’agisse de ses services canons ou de ses coups droits meurtriers. 

Quand la légende balbutie ainsi son tennis, j’avoue avoir du mal à croire à ses seize Grands Chelems. Et encore davantage au fait qu’il puisse en remporter un dix-septième.

Mais bref. Il n’y avait vraiment que le tandem télévisé de choc Dupuis-Rosset pour imaginer, au départ, que l’Américain monté en graine n’était qu’un empoté. A qui il manquait la science du déplacement pour arriver à la hauteur d’un Federer, surtout grand favori en l'ocurrrence. De plus, je crois avoir entendu l'inénarrable Marc prétendre qu’il bougeait mieux à l’époque sur un court que le natif de Caroline du Nord, alors qu’il ne mesure que quatre centimètres de moins…

Ces sornettes avaient commencé avec le match de Wawrinka contre Fish, pour eux dans la poche en deux coups de cuillère à pot après le troisième set. Et paf, voilà que la machine se mettait à dérailler sérieusement au quatrième pour le Vaudois. Se grippant définitivement au cinquième.

Résultat, nos deux comiques ne sachant plus à quel saint se vouer, n’avaient d’autre solution que de changer d’avis à chaque point gagné ou perdu par l’un des deux protagonistes. Avec un sommet dans le genre de la part de Rosset, qui nous a sorti cette analyse d’un pointu affolant à un cheveu du match pour Mardy: ça peut basculer dans un sens ou dans l’autre…

Heureusement que le ridicule ne tue pas. D’autant qu’en sus, ils nous ont bassinés dès l’entame des hostilités, en noyant sous les critiques une équipe yankee vieillissante (l’hôpital qui se fout de la charité si on considère la nôtre!) formée d’un Fish trentenaire, d’un Isner un rien décati avec ses bientôt 27 ans, un Roddick fantôme et pas un rat pour suivre. Nonobstant par exemple Donald Young. Ou Ryan Harrison qui va sans doute se rappeler à leur bon souvenir dans le double de samedi….

Enfin, puisque les Suisses vont honteusement perdre ce premier tour de Coupe Davis, la TSR décidera peut-être de nous passer une troisième fois le résumé, dont elle est si fière, de la fantastique épopée d’il y a... 20 ans, où Hlasek et Rosset s’en étaient allés guerroyer jusqu’en finale. Pour affronter, à Fort Worth Texas, l'équipe la plus performante du moment. Vous parlez d'un lot de consolation!

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