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  • Pourquoi Djokovic a-t-il autant la banane?

    media_xl_4093001[1].jpgUn mot de foot d'abord, puisque le feuilleton continue, le tribunal civil de Martigny ayant ordonné la qualification des six recrues estivales du FC Sion. Donnant encore raison à son boss Christian Constantin. Plus fringant que jamais, notre Ben-Hur monté sur ses grands chevaux a donc gagné une bataille décisive sur le plan national et Messala Platini, le manitou de l’UEFA, a du souci à se faire.

    La guerre n’est pourtant pas terminée. En effet après avoir dit qu’elle se plierait au verdict, puis le trouvant «choquant», la Swiss Football League, ne s’avouant pas vaincue, a décidé de faire appel du jugement. Les hommes du président sédunois sont donc qualifiés «pour le moment ». Rendez-vous le 3 octobre prochain pour de palpitantes nouvelles aventures. Ce n’est pas si fréquent dans le crampon helvétique!

    En attendant, autre sujet qui fait aussi un rien polémique. Pourquoi Djokovic a-t-il autant la banane? Peut-être parce qu’il en mange dans le cadre de son nouveau régime sans gluten. Vous connaissez l’histoire. Outre utiliser un caisson hyperbare révolutionnaire en forme d’œuf pour s’oxygéner le sang un max, le vampire serbe attribue ses extraordinaires performances à ce qu’il boulotte.

    Il faut reconnaître que c’est vertigineux, quelle que soit la façon dont il va terminer la saison. Soixante-quatre succès, onze titres dont trois en Grand Chelem avec seulement trois défaites, dont deux sur abandon. Très antisportif, soit dit entre parenthèses. Non seulement mauvais perdant, Novak prive sadiquement son adversaire des joies d’une véritable victoire.

    Le grand sorcier Igor Cetojevic

    Mais bref. Vous me rétorquerez qu’il y a plein de tennismen qui bouffent des bananes entre deux jeux, sans l’avoir pour autant. Et pour cause. Car il ne suffit pas de se nourrir sans gluten. Il faut surtout savoir s’y prendre. Du moins selon le nutritionniste Igor Cetojevic, qui a évolué pendant un an dans l’ombre de Dracula en s’occupant de son quotidien alimentaire.

    Et il a commencé, si j’en crois les révélations du site d’Eurosport, par apprendre des choses élémentaires à Novak, obsédé par son immense désir de réussite. Par exemple, à éviter de téléphoner et de becqueter en même temps. C’est sûr que les hommes ne peuvent difficilement faire deux choses à la fois, à l’image du président Ford qui avait du mal à mâcher du chewing-gum en descendant les escaliers.

    Quand même, ça paraît drôlement bidon cette affaire. Rassurez-vous il y a plus sérieux. Car Cetojevic, qui juste en passant pourrait s’associer à Nadal, est également un adepte de la médecine chinoise traditionnelle et de la thérapie magnétique. C’est ainsi qu’il a incité son poulain à bénir sa pitance avant chaque repas, réalisant ainsi un véritable lien spirituel avec elle. Déjà décoré de la plus haute distinction de l’Eglise orthodoxe de son pays, Nole va nous finir canonisé dans pas longtemps.

    Cela dit, l’importance de la bouffe est loin d’être nouvelle dans le sport, les exploits dépendant en principe de sa qualité et de sa quantité. Si Ivan Lendl faisait plein de cachotteries à ce sujet, d’autres  célébrités comme Martina Navratilova ou Edwin Moses ne juraient que par le végétarien. On connaît le palmarès impressionnant de la première, notamment gagnante de 18 Grands Chelems, tandis que le second alignait les médailles dans le 400 mètres haies.

    Presque plus stupéfiant, on a Federer. Et à mon avis, s’il veut vraiment devenir le plus grand champion de tous les temps, l’express de Belgrade devrait plutôt se renseigner sur le contenu de l’assiette de la légende. Et qui sait, le rösti pourrait, dans la foulée, décrocher son label AOC 

     

     

     

     

     

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  • Mondial de rugby: une farce bleue en forme de pitoyable gag!

    763385-9005909-317-238[1].jpgEt voici les choses rentrées dans l’ordre chez les Grenat. Que ce soit dans la crosse ou le crampon, ils se sont remis à cheminer main dans la main sur le sentier de la défaite. Vous me rétorquerez que le mal est quand même plus profond chez les hockeyeurs. Je vous l’accorde. Car si les footeux ne font que stagner, les malheureux Aigles déplumés battent pitoyablement de l’aile en queue de classement.

    Cela n’avait pas empêché l’incorrigible «W», plus McSornette que jamais, de sonner triomphalement du clairon le 6 septembre dernier dans les colonnes de la Tribune, avant le premier duel contre Langnau. Tandis que les mauvais esprits doutaient fortement des performances futures de son team,  il affirmait sans rire qu’il  était sensiblement meilleur qu’il y a douze mois. «Plus technique, plus rapide. Et mes joueurs ont bien appris le système. Ils doivent juste encore l’assimiler parfaitement… »

    Les yeux plus gros que le ventre, les hommes de Big Mac ont apparemment de graves problèmes de digestion depuis le début du championnat. Ils me font penser aux rugbymen français, qui viennent de se prendre une monstre déculottée au Mondial néo-zélandais, s’inclinant  17-37 à l’Eden Park d’Auckland contre les terreurs All Blacks.

    Je ne sais pas si vous avez suivi la chose dans la mesure où le ballon ovale ne branche pas les foules ici, mais comme d’habitude, nos chers voisins se sont retrouvés au centre d’une polémique. Cette rencontre faisait en effet des vagues depuis quelques jours dans le pays et ailleurs dans le monde.

    La presse kiwi en colère traitait les Tricolores de menteurs et de calculateurs en raison de la composition de leur équipe, qualifiée de «farce». Et  les accusait de chercher à perdre exprès contre les stars du coin, une défaite leur permettant en principe de s’ouvrir un chemin plus facile vers une éventuelle finale.

    A mon avis c'était leur faire beaucoup d'honneur. Toujours est-il que le capitaine Thierry Dusautoir s'est insurgé, clamant vouloir au contraire bouffer du black. Que par ailleurs ses potes étaient capables de tout et que leurs adversaires du jour avaient du souci à se faire. Bref loin d’énerver le XV hexagonal, ces insultes l’avaient non seulement amusé mais surmotivé.

    Vu le résultat, un gag pitoyable, je me demande ce qu’il fût advenu de lui si d’aventure il ne l’avait pas été! En tout cas une chose est sûre, les Bleus laminés peuvent remercier les journaux du cru. Car finalement, au lieu de les tacler ils ont au contraire offert un moyen de sauver un peu la face à l’équipe de ce pauvre coach Marc Lièvremont. Qui aura bien du mal à raccommoder sa défense, plus trouée qu’une motte d’Emmental.  

    Mais cela qui n’a pas découragé les commentateurs. Ils n’ont vu que des points positifs à tirer de cette raclée. Il y a de la place, vociféraient-ils alors que leurs compatriotes étaient menés 19-3. Pour leurs «rivaux» surtout, qui leur plaquaient vite fait un quatrième essai sous le nez à l’entame de la deuxième mi-temps…

    Il en fallait davantage pour doucher le fol enthousiasme de nos spécialistes de choc. Répétant à l’envi que leurs idoles travaillaient surtout pour les quarts. Sans oublier une analyse pointue en forme de pompon: «ces Blacks qui se réveillent tous les matins depuis 2007en se disant qu’on les a battus, n’ont dans le fond marqué que sur nos erreurs… »

    Le héros est fatigué

    A part ça, très lourde à porter, la considération planétaire vous met sur les genoux. Depuis que Federer passe, selon une étude, pour la deuxième personne la plus respectée de l'univers derrière Nelson Mandela, il a décidé de se reposer. Du coup, la légende a déclaré forfait pour le Masters de Shanghai. Murray la belette doit se frotter les pattes... 

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  • Avec Wawrinka, bonjour les dégâts... pour les Australiens

    ae9e1a9_0[1].jpgDepuis la nuit des temps, il est connu que ce qui amuse beaucoup les uns agace prodigieusement les autres. N’en déplaise à certains esprits chagrins, réagissant à la lettre parce qu’ils n’ont, hélas pour eux, aucun sens du second degré, je vais continuer à mettre les pieds dans le plat. La moindre des choses pour une chronique qui porte ce titre…

    Par ailleurs, pour faire plaisir à ceux qui l’ont compris en l'occurrence, je suis effectivement ravie que Wawrinka, renversant mes pronostics, ait remis la Suisse orbite, en réussissant enfin à gagner quelque chose d’important. Parce que trois victoires dans des tournois de campagne, ce n’était quand même pas très valorisant pour le numéro deux helvétique.

    En revanche, je ne suis pas franchement disposée à lui présenter des excuses. Car ainsi que le faisait remarquer un autre lecteur du billet le concernant, bonjour l’intox! En l’entendant pleurnicher au micro de la TSR depuis le début des rencontres chez les Australiens, il semblait prêt à se laisser embarquer vers l’hôpital le plus proche sur un brancard, tant il se disait carrément à l'agonie. 

    Et ce n’était pas mieux du côté de Federer. Je ne suis pas bien, j’ai des douleurs partout, pour Stan c’est encore pire, je ne sais pas si nous pourrons jouer demain se lamentait Sa Grâce à l’issue du double. Du coup l’Helvétie consternée craignait le pire. A l’image peut-être des kangourous qui, se frottant eux les mains, espéraient se mettre les Suisses dans la poche.

    Quoi qu’il en soit, je me demande bien comment, quelques heures après s’être amèrement plaints de leur état comateux, les deux compères se sont retrouvés sur le court plus frais qu’au premier jour. A commencer par le Vaudois. En tout cas je recommande aux sportifs de pointe de lui demander sa recette miracle pour guérir aussi spectaculairement d’une redoutable et douloureuse contracture à la cuisse…

    Il n'y avait évidemment que Pierre-Alain Dupuis, qui s’est à son habitude surpassé dans le passage de brosse à reluire, pour croire à ces maux imaginaires. Et prier sottement avec ferveur au long de son commentaire pour que le Vaudois, ayant honoré chaque convocation en Coupe Davis, soit récompensé de cette extraordinaire fidélité au drapeau.  

    Comme s’il suffisait d’être un dévoué serviteur du tamis et de son pays pour avoir le droit de l’emporter.

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