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Guy Forget fait de l'intox avant la Coupe Davis

Vu qu’il affrontait le numéro 2 mondial en demi-finale à Dubai, Gasquet allait pouvoir définitivement se situer, lisait-on sur le site d’Eurosport après la victoire du Biterrois sur son compatriote Gilles Simon en quarts.

Un rien radical comme analyse je trouve et qui risque de donner de faux espoirs au «surdoué» de la raquette hexagonale. D’autant qu’il a caressé l’espoir, l’espace d’un jeu, de pousser Sa Majesté Rodgeur à un troisième set.

Hélas pour Richard, Federer se reprenait pour finalement enlever le morceau un brin laborieusement. Comme dans les tours précédents. Car à l’exception de quelques coups fumants contre des troisièmes couteaux, le mythe n’a pas franchement peaufiné très glorieusement sa légende jusqu’ici dans l’émirat.

Au point qu’il devra véritablement hausser son niveau s’il veut venir à bout du Serbe Djokovic en finale. Parce que cela sent franchement l’exécution en deux petits sets si le Bâlois ne se remue pas un peu le popotin en finale.

Pour en revenir à Richard, sa défaite assez sèche en dépit des apparences doit déstabiliser encore plus Guy Forget. Le malheureux ne cesse de se lamenter sur les chances très hypothéquées de ses troupes à quelques jours du premier tour de la Coupe Davis à Vienne, avec les forfaits de Jo-Wilfried Tsonga et Gaël Monfils.

A se demander pourquoi il porte ces deux joueurs aux nues. Il devrait au contraire s’estimer heureux de ne pas avoir à compter sur ce tandem outrageusement surévalué, qui ne parvient pas à jouer trois tournois de suite sans se blesser.

Bref, le capitaine des Bleus fait de l’intox pour sublimer une future victoire. Gasquet et Simon, flanqués de Benneteau et Llodra devraient en effet largement suffire à battre des Autrichiens qui n’ont réellement que Jürgen Mezler pour les faire vibrer. Plutôt court, même si l'as du cru pointe à la dixième place du classement.

Mais on n’en est pas encore là. Pour l’instant place aux as de la spatule nordique, ces champions qui se défoncent du côté d’Oslo, pour ne pas dire qu’ils en bavent dans le vrai sens du terme. Il suffit, pour s’en convaincre, de les voir s’écrouler épuisés à l’arrivée, plus écumants qu’un pitbull salivant sur son nonos.

Et je ne vous raconte pas les sauteurs, qui ont intérêt à ne pas se louper dans les airs, sinon gare à la casse. Certes, chuter en dévalant une pente à plus de cent à l’heure ou s’emmêler les pinceaux dans des piquets, cela peut également se révéler douloureux. Mais au moins vous connaît-on, vous encense-t-on et vous plaint-on au cas où. Tandis que ces championnats de ski au pays des trolls et des elfes se déroulent dans l’indifférence quasi générale.  

Remarquez, c’est aussi bien qu’ils n’intéressent que les Norvégiens, dans la mesure où cela nous évite une éprouvante resucée  de la folklorique émission «Etoile des neiges» avec laquelle la TSR nous a bassinés tous les jours pendant les Mondiaux alpins. En dépit des performances catastrophiques de nos as d’opérette, dont six au moins devaient atteindre les sommets, selon les déclarations logorrhéiques des experts en la matière.

Avec Dario Cologna et Simon Ammann, on peut en revanche compter sur quelques médailes sans le crier sur les toits. Ce sera toujours ça de pris. Surtout pour les Genevois qui se sentiront très suisses pour l’occasion. Ils n’auront en effet pas grand-chose à espérer du côté des Aigles de Mc Sornette,  qui vont sans doute aller de faire essorer les plumes à Zoug, à grands coups de roulement de tambour…

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