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Les Suisses continuent à se bourrer de chocolat!

Je croyais les skieurs nordiques plus soucieux de leur ligne que les alpins. Figurez-vous que non. Suivant le mauvais exemple de ses compatriotes à Garmisch, Simon Ammann tape à son tour dans le cacao à Holmenkollen. Et cela ne me surprendrait guère que Dario Cologna ait également du mal à distinguer les marches ces prochains jours.  

Bref, on a l’air malin avec les atouts maîtres dont on se gargarise. Et comme si cela ne suffisait pas à notre malheur, Federer se retrouve pareillement chocolat, à nouveau renversé par l’express de Belgrade en finale du tournoi de Dubai.

Ce qui en fait n’est pas étonnant si j’en juge par les prestations très moyennes du mythe un rien écorné au cours de la semaine. Mais vous pensez bien que cela ne l'a pas empêché de se montrer fort satisfait de son niveau avant d’affronter Djokovic! Ce dernier abonde d'ailleurs dans son sens, déclarant qu'il devait être au sommet de son art pour battre le Bâlois. Ben voyons! C'est juste pour donner un surcroît d'éclat à sa victoire. Parce que très franchement, n’importe qui eût pu venir à bout de ce Rodgeur-là sans trop forcer son talent. Richard Gasquet doit s’en mordre les doigts.   

Ce match est même devenu tellement vilain dans la deuxième manche à cause des errements coupables de la légende, qu’en désespoir de cause je me suis rabattue sur les dames à Doha. Mais il faut croire que les mieux classés des deux sexes s’étaient donné le mot, car dans la foulée de Sa Grâce, Caroline Wozniacki n’a pas non plus su tenir son rang.

La numéro un mondiale s’est en effet elle aussi inclinée en deux sets face à la troisième du classement la Russe Vera Zvonareva. J’admets toutefois que la Danoise a lutté avec plus de conviction et d’acharnement avant de lâcher prise, que le Suisse littéralement étrillé par Djokovic en à peine plus d’une heure. Carrément la honte.   

Enfin, heureusement que le maestro a joué pire qu’un pied, au point que certains imaginent une vague gêne physique, sinon il aurait sérieusement de quoi s’inquiéter pour la suite. A l’instar de Stanislas Wawrinka qui a plongé en quarts déjà à Acapulco, en l’absence pourtant de tous les cadors du circuit.

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