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  • Les Grenat entre Napoléon et Attila!

    Prétendre qu’il nage dans l’optimisme béat est un doux euphémisme. En effet, pour Magic Pishyar, plus besoin de s’escrimer à polir son diamant, brillant désormais de mille feux. Décidément, j’avais oublié l’extraordinaire faculté des Servettiens à se faire mousser quoi qu’il arrive.
    Et là, on atteint des sommets. Poussant les experts du ballon à remarquer que le ponte grenat voit loin. A tel point d’ailleurs qu’à mon avis, il ne distingue plus grand-chose.
    En tout cas, il vient à nouveau de se fendre de déclarations pas piquées des hannetons, selon lesquelles ses hommes n’allaient pas seulement remonter en Super League cette année, mais remporter le championnat en 2014.
    Il a de la suite dans les idées notez. Et se montre dans le fond moins tonitruant qu’en août 2009. Où il voulait faire de Servette le Manchester United helvétique avec un premier titre gagné «d’ici à trois ans». Sans compter que sa fabuleuse équipe devait déjà affronter les meilleurs cette saison.
    Résultat, elle était loin du but. Du coup je ne vous dis pas si le derby de ce soir, même contre des Lausannois, n’est pas franchement dans la poche.
    Le croquignolet, à Genève, c’est qu’un Servette en cache toujours un autre. Le Napoléon du crampon n’est ainsi pas le seul à bomber dangereusement le torse. Vous pensez bien que l’Attila de la crosse n’est pas en reste, en dépit de ses Aigles aux ailes plus plombées que des oiseaux mazoutés.
    Je l’avais pourtant prévenu, McSornette, qu’engager une star pour tenter de motiver ses troupes se révèlerait totalement contre-productif.
    Mais si le fameux trou de novembre s’est déjà creusé en septembre, Big Mac n’en a cure, tant il a confiance en ses capacités. Selon lui, peu importe le début pourvu que la fin soit royale. Une philosophie encore plus naze que les fanfaronnades du cocasse boss de la Praille.
    A part ça, vous avez sans doute vu qu’après Sa Grâce, Wawrinka joue à son tour sa sucrée. Il a décidé de bouder Bâle, le directeur du tournoi ayant paraît-il refusé d’allonger le pactole pour ses beaux yeux.
    Grosse différence pourtant avec le forfait de la légende en Coupe Davis, on s’en moque où évolue Wawrinka. A part Pascal Droz. Vous savez, l’exégète de la TSR qui n’a cessé de porter follement le Vaudois aux nues à l’US Open, tout en dédaignant commenter la finale reportée au lundi, et surtout sans Rodgeur. Pour venir ensuite bêtement raconter à l’antenne que le patriotisme était une notion complètement dépassée dans le monde du tennis…

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  • La Suisse reléguée, de tout coeur, merci Rodgeur!

     

    Il a récemment affirmé qu’il n’avait décidément plus rien à prouver. Faux, il a oublié la solidarité. Du coup, en son absence c'était fatal. Battue à plate couture au Kazakhstan, la Suisse est reléguée.

    Cela n’avait pas empêché les fans, terrorisés à l’idée de commettre un crime de lèse-Federer, de s’incliner servilement  sur son site, applaudissant à la «sage» décision de la légende. Epuisé par sa tournée américaine (entamée après six semaines de vacances on se pince !) le désormais numéro trois mondial avait donc refusé d'aller prêter main forte à ses potes, enfin prétendus tels, lors de la rencontre de Coupe Davis à Astana. 

    Un choix on ne peut plus logique de la part. Non seulement ça ne rapporte pas un kopeck, mais se traîner jusque là-bas histoire de disputer un vulgaire match de barrage, contre des seconds couteaux de surcroît, était très en-dessous de la dignité de Sa Grâce.

    Je sais, ce genre de remarque offusque les aficionados, qui s'en étouffent d'indignation. Critiquer un tel champion, voire douter un instant de son patriotisme, quelle outrecuidance! Alors que cet homme d'exception, ce maître de la décennie, ne cesse de représenter son pays chaque mois que Dieu fait en s’alignant dans les Masters Series et les Grands Chelems…

    C’est donc poussé par son amour immodéré de la patrie que Sa Seigneurerie a dédaigneusement laissé à son vassal Wawrinka réellement carbonisé, lui, par son parcours new-yorkais, l’honneur de se poser en Winkelried pour défendre l'Helvétie en péril. Résultat, le pauvre s’est fait trouer la peau par les balles d'un adversaire qu’il avait pourtant exécuté sommairement au premier tour de l’US Open.

    Chiudinelli ayant précédemment trébuché misérablement, il n’y avait évidemment pas besoin d’attendre le double pour avoir la douloureuse certitude que cela n’allait rien changer à cette triste affaire. Même si le Vaudois se sacrifiait à nouveau et repartait courageusement au charbon à la place de Lammer pour tenter de ramener le point de l’espoir. Mais hélas, que pouvait espérer le malheureux dans son état, surtout "épaulé" par l’inénarrable Yves Allegro? Qui dans le fond a toujours été au tennis ce qu'un tracteur est à une Ferrari. Et encore, un tracteur, au moins ça roule...

    Bref, de tout coeur, merci Rodgeur!

     

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  • En disgrâce, Sa Grâce s'écrase

    Après avoir été privé de Venus, Flushing Meadows n’aura pas sa finale de rêve. Comme je le craignais, Wilander ayant pronostiqué son triomphe à l’US Open, le malheureux Federer s’est fait battre plus tôt que prévu par Djokovic, accessoirement vainqueur du mutant Gaël Monfils au tour précédent.  

    L’échec se révèle nettement  plus cuisant pour la légende que celui de l’an dernier contre Del Potro. Alors que Novak s’y retrouvera pour la seconde fois, le Bâlois ne figurera pas en finale pour la première fois depuis sept ans. Je ne sais pas si vous imaginez la frustration de Sa Grâce en disgrâce au regard de cette situation tristement inédite .

    Remarquez, cela donnera du grain à moudre à Mats la Science. Le Suédois, qui change plus souvent d’avis que de chemise pourra en effet à nouveau évoquer à l’envi le déclin du maestro. A l'instar d’ailleurs de plein d’esprits chagrins et mesquins, qui se lèchent les babines à l’idée exaltante que le phénix risque de ne plus renaître de ses cendres.  

    Autre qualification encore plus prévisible, celle de Nadal, non seulement plus incisif que jamais, mais qui n’a pas eu un seul adversaire digne de ce nom à se mettre sous le tamis depuis le début du tournoi. Il fallait donc être fou pour imaginer une seule seconde que le redoutable Ibère allait courir le moindre danger en affrontant Mikhaïl Youzhny.

    D’autant que ce dernier a éprouvé toutes les peines du monde à se débarrasser de Wawrinka, qui n’est pas précisément un foudre de guerre. N’en déplaise au commentateur de la TSR Pascal Droz, qui n’a cessé de porter le Vaudois aux nues en évoquant son fantastique parcours américain et pensait qu’il aurait posé davantage de problème au pitbull que le Russe. Ben voyons. Surtout avec ses cuisses en marmelade !

    A part ça, c’est la tasse pour le Suisse qui, quel que soit le roi de New York ce soir, se retrouvera à ramer des années lumière derrière. Franchement c’est dur. Aussi, à tout prendre, préfèrerais-je  que l’Espagnol, déjà largement devant, rafle le trophée. Certes il s’inviterait à son tour au panthéon des happy few qui se sont imposés dans les quatre Grands Chelems. Mais au moins Rodgeur ne se laisserait-il pas trop distancer par le Serbe aux dents longues.

     

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