Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

En disgrâce, Sa Grâce s'écrase

Après avoir été privé de Venus, Flushing Meadows n’aura pas sa finale de rêve. Comme je le craignais, Wilander ayant pronostiqué son triomphe à l’US Open, le malheureux Federer s’est fait battre plus tôt que prévu par Djokovic, accessoirement vainqueur du mutant Gaël Monfils au tour précédent.  

L’échec se révèle nettement  plus cuisant pour la légende que celui de l’an dernier contre Del Potro. Alors que Novak s’y retrouvera pour la seconde fois, le Bâlois ne figurera pas en finale pour la première fois depuis sept ans. Je ne sais pas si vous imaginez la frustration de Sa Grâce en disgrâce au regard de cette situation tristement inédite .

Remarquez, cela donnera du grain à moudre à Mats la Science. Le Suédois, qui change plus souvent d’avis que de chemise pourra en effet à nouveau évoquer à l’envi le déclin du maestro. A l'instar d’ailleurs de plein d’esprits chagrins et mesquins, qui se lèchent les babines à l’idée exaltante que le phénix risque de ne plus renaître de ses cendres.  

Autre qualification encore plus prévisible, celle de Nadal, non seulement plus incisif que jamais, mais qui n’a pas eu un seul adversaire digne de ce nom à se mettre sous le tamis depuis le début du tournoi. Il fallait donc être fou pour imaginer une seule seconde que le redoutable Ibère allait courir le moindre danger en affrontant Mikhaïl Youzhny.

D’autant que ce dernier a éprouvé toutes les peines du monde à se débarrasser de Wawrinka, qui n’est pas précisément un foudre de guerre. N’en déplaise au commentateur de la TSR Pascal Droz, qui n’a cessé de porter le Vaudois aux nues en évoquant son fantastique parcours américain et pensait qu’il aurait posé davantage de problème au pitbull que le Russe. Ben voyons. Surtout avec ses cuisses en marmelade !

A part ça, c’est la tasse pour le Suisse qui, quel que soit le roi de New York ce soir, se retrouvera à ramer des années lumière derrière. Franchement c’est dur. Aussi, à tout prendre, préfèrerais-je  que l’Espagnol, déjà largement devant, rafle le trophée. Certes il s’inviterait à son tour au panthéon des happy few qui se sont imposés dans les quatre Grands Chelems. Mais au moins Rodgeur ne se laisserait-il pas trop distancer par le Serbe aux dents longues.

 

Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat

Les commentaires sont fermés.