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  • Vers une nouvelle chute du mythe?

    Sa Grâce a eu chaud. En ce qui me concerne, je ne vous raconte pas. A l’idée de devoir peut-être me contenter des prouesses de Cuche et Jaton à Lake Louise ce week-end, j’ai fait exploser le thermomètre. Tandis que Murray gelait sur pied, tétanisé par la terrible cruauté du sort.
     
    Ça me navre également, je l'avoue. Car même si je ne suis pas folle d’Andy, je l’aurais nettement préféré à Del Potro comme adversaire éventuel de Rodgeur en finale. Parce que si la légende rencontre La Poutre à ce stade, on aura vraisemblablement droit à une nouvelle douloureuse chute du mythe après l’US Open, Bâle et Bercy.
    Pour autant que Federer ne se soit pas effondré avant, ce qui est loin d’être exclu vu ses performances catastrophiques depuis le début de la finale londonienne.
    Elles nous valent hélas les dithyrambes de Pascal Droz sur les exploits du génie, histoire d’excuser ses récentes vilaines prestations. En rappelant à l’envi ses quinze Grands Chelems, ses quatre grosses victoires de la saison, la récupération fantastique de sa couronne mondiale et la conservation prodigieuse d’icelle.
    C’est déjà plombant d’entendre l’as des as nous répéter en boucle à quel point il se trouve génial! Encore qu’il ait implicitement reconnu ses limites, en évoquant celles, au contraire infinies, de Juan Martin.
    De la frime, prétendent les esprits chagrins. Depuis l’affaire des matches truqués, ils ne peuvent s’empêcher, à la lumière d’un tie-break un brin insolite, de soupçonner de petits arrangements pas catholiques entre amis pour plumer l’Ecossais.
    Ridicule. Et je ne dis pas ça parce que le phénix a jugé très dur pour la belette de rentrer au terrier sur un jeu. Il y a juste quelque chose d'extraordinairement e surréaliste à imaginer le tennis aussi corrompu que le foot!
    De surcroît. c’est oublier les difficultés récurrentes du Bâlois contreles Argentins. Rappelez-vous Nalbandian, longtemps sa bête noire en dépit d’une disgracieuse surcharge pondérale.
    Il me suffit de songer aux problèmes posés par ce garçon aussi large que haut et plus rond qu’un tonneau, pour évaluer les futurs déboires du Maître face à l’agilité diabolique et les coups d'assomoir de l’asperge hyperfit du circuit!
    A part ça, deux joueurs me font de la peine dans ce Masters. Nadal évidemment, triste pitbull anémique réduit à jouer les chihuahuas de salon. Sans oublier Davydenko le mal aimé, privé de raquette par son sponsor. Et je redoute le pire côté fringues. Surtout qu’avec ses bermudas trop courts et tout froissés, le Poutine du tamis a constamment l’air de sortir d’une machine à laver!

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  • Henry, roi de la paluche en folie!

    La polémique enfle, les internautes se déchaînent, mais ce qu’on en retient est très clair. D’accord, c’est le match de la honte, tant pis on s’en balance, on va en Afrique du Sud. Merci Thierry! Même si, je l’admets, certains ouvraient le champagne après le but irlandais, rêvant que les Verts allaient les débarrasser de Domenech et de sa bande de bouffons.
    Ces illuminés devraient pourtant savoir qu’à quelques exceptions près, les Bleus ont le cul bordé de nouilles. Du moins quand il s’agit de se qualifier. Ensuite évidemment, il n’y a plus que les nouilles…
    Notez qu’ils seront bons à prendre. Ce ne serait donc pas
    une mauvaise chose, pour les Suisses, que de retomber contre eux comme en Allemagne. Rien que pour contempler la bouille excédée de Raymond qui nous déteste, je ne dirais pas non. Sauf que jouer contre ces fripouilles serait en dessous de la dignité des Helvètes. Eh oui, ils ont un rang à tenir depuis que leurs cadets sont champions du monde.
    A part ça, une chose est sûre. Eric Besson n’a plus besoin de se casser la tête avec son débat pourri sur l’identité nationale. Elle est désormais connue: le Français est un tricheur! Du coup, Brice Hortefeux se frotte paraît-il les mains, à l’idée exaltante d’une éventuelle diminution des candidats à l’immigration.
    Le plus drôle cependant, c’est d’entendre Sarko botter piteusement en touche, sous le fallacieux prétexte qu’il ne veut pas se substituer à l’arbitre ou aux instances du foot. Le pompon pour l’hypermaniaque de l’interventionnisme, avouez!
    En ce qui me concerne, je ne vous raconte pas mon soulagement en pensant à la présence des Tricolores au Mondial. Que deviendrais-je sans mes guignols préférés, surtout flanqués des irrésistibles spécialistes hexagonaux du crampon?
    Je reconnais toutefois que j’éprouve de la pitié pour ce malheureux Thierry. Dire qu’il aurait pu se retirer la tête haute et qu’il va dorénavant lui falloir vivre jusqu’à la fin de ses jours avec cette étiquette affreusement humiliante de roi de la paluche en folie!
    A chacun sa tache indélébile dans cette quête du Graal, me rétorquerez-vous. Mais à tout prendre, je crois qu’il vaut mieux se laisser ignominieusement battre par le Luxembourg, que de faire grossièrement main basse sur un ballon au vu et au su de la planète.
    Hormis l’arbitre. Et Domenech qui joue les imbéciles heureux. Imaginer une seconde qu’il regardait ailleurs à ce moment précis, équivaut carrément à plaider la folie passagère pour un tueur en série…

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  • Du paradis africain à l'enfer parisien...

    Quand je songe qu’il faut se rabattre sur des mômes de moins de dix-sept ans pour nous booster le quotidien! En tout cas une chose est sûre, les poules auront des dents avant que leurs aînés nous fassent vivre un truc pareil.
    Hitzfeld en personne n’a jamais autant vibré qu’en regardant évoluer les Rougets. A mon avis, il devrait carrément les emmener en Afrique du Sud. Avec eux, il aurait éventuellement l’ombre d’un vague espoir de passer le premier tour…
    Mais ne tuons pas les poussins dans l’œuf, d’autres s’en chargeant hélas déjà, en les élevant au rang de stars planétaires. Sans aller aussi loin, j’avoue qu’ils me consolent de la nouvelle mortifiante défaite de la légende à Bercy. Même si je m’y attendais depuis ses grossiers ratages à l’US Open et à Bâle.
    L’as des as pourra d’ailleurs dire adieu au Masters et à sa couronne mondiale, s’il continue à juger indigne de se défoncer à mort sur un court. Surtout contre des besogneux transcendés par l’enjeu.
    Certes Benneteau aurait pu éviter d’humilier Sa Grâce, juste histoire de se faire un souvenir inoubliable, pour s’écraser bêtement au tour suivant. Mais je préfère que l’outrage vienne de lui que de Monfils. Hormis quelques commentaires flatteurs, les spécialistes du cru étaient tellement surpris par l’exploit du brave Julien, qu’ils se sont montrés d’une rare sobriété. C’eût été Gaël, on n’avait pas fini de les entendre.
    Personne n’a pourtant de quoi se frotter le ventre. Car si Paris a son Parc des Princes, Bercy a son Open des pinces! Moi qui me gaussais du niveau abyssal du tennis féminin, ce n’est pas mieux chez les hommes.
    Federer, Murray, Davydenko à la trappe. Jusqu’à Nadal, qui manque singulièrement de mordant. Mais pour le malheur de Rodgeur, le pitbull aux canines émoussées s’en est sorti deux fois  par les poils. Seul Tsonga, le Wawrinka des Tricolores, ne lui a pas posé problème.
    Remarquez, j’ai l’impression que l’Hexagone s’en balance un peu, de la raquette, face à la rencontre capitale qui se joue
    ce soir en Irlande. Pas tant évidemment pour le sport que pour les pépettes. Sur ce plan, la Berezina c’était de la roupie de sansonnet à côté d’une élimination au Mondial. Rien qu’à TF1, elle coûterait la bagatelle de soixante millions d’euros.
    Je ne vous raconte donc pas la trouille générale de voir la France se planter. Même si, selon Deschamps, les Bleus sont très supérieurs aux Verts. L’inénarrable pense même qu’ils ont conscience de l’importance du rendez-vous… Imaginez que certains se plaignent de l’incompétence de Domenech!

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