Et voilà c’est la cata, la fiesta qui finit en eau de boudin, bref le rêve qui tourne au cauchemar. Pas grand-chose à dire d’autre suite à cette calamiteuse aventure bâloise. Sinon qu’il y a des moments où je me demande bien comment Sa Grâce a réussi à devenir numéro un mondial et gagner quinze Grands Chelems.
Surtout en la regardant patauger pareillement en finale d’un tournoi aussi mineur. Et se faire éliminer sans gloire en trois coups de cuillère à pots face à un joueur qui a non seulement été menacé en quarts de finale par… Wawrinka et en demi par… Stepanek, mais qui semblait de surcroît souffrir du dos.
Ce qui m’étonne le plus pourtant , dans cette affaire, ce sont les commentateurs de la TSR, qui n’ont absolument rien vu venir, comme d'habitude. C’est quand même fou de la part de nos spécialistes du tamis, qui n’ont par ailleurs cessé de se pâmer à chaque coup de raquette de la légende. En plus ils s’y sont mis à deux pour nous raconter plein de sornettes. Du genre : «Si Djokovic entend gagner ce match, il faut qu’il le fasse en deux manches. Parce que si Rodgeur l’entraîne dans un troisième set, ça va devenir dur pour lui… »
Plus stupide encore de la part de nos prétendus experts, s’étonnant d’un certain manque de vivacité du phénix .: «J’ai trouvé qu’il bougeait bien toute la semaine. Ah oui? Et contre qui? C’est sûr qu’affronter quatre nobodies classés au-delà de la cinquantième place, ne doit pas franchement affecter des masses votre liberté de mouvement!
Il reste à imaginer, pour expliquer ce mortifiant revers, que ses jumelles ont tenu l’as des as éveillé toute la nuit précédant le match. Sinon je ne vous raconte pas mes affres existentielles en ce qui concerne son parcours parisien. Parce que mon seul espoir pour l'instant, c’est de le voir éventuellement se retrouver en huitièmes de finale dans la mesure où, cette fois, c’est lui qui devrait avoir en principe ce cher Stanislas sur sa route…