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  • Cuche au nez et à la barbe de l'icône. Dur!

    Le monde du golf est dévasté par un cataclysme apocalyptique. C'est Le jour d'après 2012, un titre à retenir pour le prochain film de Roland Emmerich...

    L'Amérique entière vit donc désormais au rythme des infos concernant le malheureux Tiger Woods, forcé de se retirer temporairement des voitures, pour éviter les méchants coups de canne de Madame et surtout réparer les pots cassés avec des sponsors terrorisés par ses écarts de conduite. Et qui brûlent d'envie de le mettre à l’index. Autrement posé, renoncer à la luxure pour continuer à se vautrer dans le luxe.

    Il paraît que ça buzze davantage sur le Net que pour la mort de Michael Jackson, son histoire de galipettes extraconjugales. Mieux, il ne se passe pas une heure dans le pays sans que la télévision ne fasse ses choux gras avec de nouvelles révélations ou des photos inédites de la star des greens planétairement déchue. En outre, un fil rouge quotidien sur ses fredaines passe en continu sur la plupart des chaînes.

    L'infidèle casse même tellement la baraque depuis dix jours que le président Obama en concevrait quelque ombrage. Quant à Bill Clinton et Monica Lewinsky ils peuvent, si j’ose dire, aller se rhabiller. Figurez-vous qu'on n’avait pas vu une telle effervescence médiatique depuis la scabreuse affaire du cigare à la Maison-Blanche. Du coup vous imaginez le triste sort de l’Américain moyen, obligé de se rabattre sur les frasques d’un ex-mythe milliardaire en chaleur pour ajouter du piment à sa morne existence.

    Au fait, je me demande ce que pense de ce tintouin le gendre idéal. Je veux bien entendu parler de Federer, le pote du Tigre, que ses menottes démangent au moins autant que celle de Thierry Henry. Peut-être le Bâlois sera-t-il dorénavant contraint par Gilette de se raser seul pour ne pas nuire à l’image de la marque!

    A part ça, la légende a également avalé sa couleuvre, coiffé au poteau qu'il fut samedi dernier par Didier Cuche pour le titre de sportif suisse de l’année.

    Je n’ai rien contre le Neuchâtelois en dépit de ce que certains supposent. Mais franchement, il ne faut pas avoir les yeux en face des trous pour préférer, au tsar de tous les tamis, la flèche des Bugnenets. D'autant qu'elle vient de poursuivre sa dégringolade des sommets à Val Gardena. Ratant d’abord une porte dans le super-G, puis se laissant logiquement dominer en descente. Malgré les pathétiques efforts de Sa Logorrhée Jaton d’expliquer cette inexplicable contre-performance par de mauvaises conditions de course lors de son passage et celui d'autres favoris. Alors que dans les mêmes, quelques seconds couteaux tiraient leur épingle du jeu.

    De quoi nourrir des regrets supplémentaires du côté de «Rodgeur», victime d’un crime de lèse-majesté. Comme il ne se lasse pas de le répéter, il s’est non seulement hissé en finale des quatre Grands Chelems, mais a gagné pour la première fois Roland Garros, récupéré son titre à Wimbledon et, dans la foulée, sa couronne mondiale. Sans compter les dithyrambes sur la perfection mentale et physique de cet athlète d’exception, digne de figurer au panthéon des dieux du stade de la Grèce antique.

    Suite à ce camouflet d’un peuple pourtant fasciné, je ne vous raconte pas à quel point le maestro de la raquette aura intérêt à se surpasser lors de l’Open d’Australie. Car à moins d’un exploit, Sa Grâce aura du mal à jouer le Tintin des courts, en plongeant dans extase ses compatriotes de 7 à 77 ans…

     

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  • Les Suisses au sommet, c'est la moindre des choses!

    y a eu comme un bug dans les circuits lors du dernier lancement de la fusée Janka hier à Val-d’Isère.

    Au grand désespoir de Sa Logorrhée, qui en avait évidemment remis une louche à l’antenne sur le génie du Grison supersonique. En ce qui me concerne, j’ai accueilli avec un véritable soulagement ce revers du missile de la latte.
    Déjà que la reconquête helvétique des sommets s’explique largement par une concurrence drôlement relâchée depuis le début de la saison, la rivalité eût été franchement nulle en cas de victoire du phénomène d’Obersaxen. Surtout si l’on considère ses talents plus que quelconques en slalom! Rendons-nous donc à l’évidence. Les Autrichiens pédalent dangereusement dans le strudel, l’Américain Bode Miller se plante course après course, tandis que le géant norvégien Svindal, privé de muscles, tient à peine sur ses pattes de poulet.
    Et cela en dépit de l’admiration béate de Fabrice Jaton à l’égard des autres skieurs. Logique dans le fond. Porter l’adversaire aux nues, même avec un zeste de condescendance, contribue à auréoler le vainqueur d’un prestige encore plus extraordinaire.
    A propos de lustre, Cuche doit sacrément angoisser avec le décollage fulgurant de la nouvelle étoile des neiges. D’autant qu’elle est aux fraises depuis trois épreuves, la flèche des Bugnenets.
    Comparaison n’est pas raison, surtout dans son cas, mais ce brave Didier nous la joue un peu façon Federer ces derniers mois. Une baisse de régime qui n’a pas empêché L’Hebdo de nous tartiner six pages sur la perfection du héros national, alliage idéal entre le champion, la star et l’humain.
    Mêlant, dans ses performances 2009, son mariage et la naissance de ses jumelles. A croire que convoler et faire des mômes relevait d’un exploit également mythique pour le phénix du tamis.
    En attendant, les fans redoutaient que les frasques de ses potes Thierry Henry et Tiger Woods ternissent l’image de l’icône dans la pub Gilette. D’où le gag rassurant qui n’a échappé à personne, «Le bon, la brute et le truand».
    Pour quelques dollars de plus, vu les vertus dont on pare Sa Grâce et l’obligation faite au fils du Père de côtoyer la canaille, je suggérerai «Jésus entre deux brigands».
    A part ça, on se trompe de scandale avec le supercrack des Greens. Car si trahir sa femme n’est pas très convenable, gagner plus d’un milliard pour taper dans une balle de golf, c’est autrement indécent…
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  • Les Suisses au Mondial? Quasiment dans la poche!

    Franchement, un tintouin pareil pour taper dans un ballon dans six mois, on se pince! Alors que la seule chose intéressante pour les 200 millions de téléspectateurs dans le monde était de découvrir qui allait jouer contre qui.
    Je vous récapitule: un an de préparation, 3600 heures de travail, 5000 de production, une scène de 4.800 mètres carrés, un gros paquet d’invités, des tas de célébrités du sport et du show-biz dont David Beckham ou Johnny Clegg, c’est juste insensé, non?
    Sans oublier un film en 3D sur Zakumi la mascotte et des vidéos à la pelle pour meubler un show de 90 minutes destiné à agrémenter le tirage au sort final du Mondial sud-africain, présenté par Charlize Theron. Et je ne vous raconte pas le budget faramineux de la chose.
    «J’espère que les gens resteront devant leur écran pendant toute la durée du spectacle», avait déclaré le secrétaire général de la FIFA. Un drôle de sadique celui-là. Le moyen de faire autrement, surtout pour les Suisses qui ont carrément dû attendre la fin de l’émission pour savoir par quels coqs ils allaient être bouffés lors de la phase de poules…
    Mais il paraît qu’à part l’Espagne, les Helvètes n’auraient rien à craindre des autres. Quasiment dans la poche, en somme. Voilà qui me rappelle furieusement l’optimisme béat d’avant l’Euro 2008. Mais ce qui m’ennuie le plus dans l’affaire, c’est à nouveau le pot pas possible des Bleus. Dire que virés des têtes de série, les Tricolores s’estimaient punis à cause de la main baladeuse d’Henry!
    Enfin, on a le temps de voir venir. Surtout moi qui en ai besoin pour me remettre des deux nouvelles claques magistrales que Sa Grâce a ramassées contre Del Potro et Davydenko au Masters de Londres, après celles reçues depuis la mi-septembre.
    Baffes qui ont conduit à une finale d’un inintérêt total entre le charismatique Poutine du circuit et la grande bringue à la triste figure. Difficile en effet de se passionner pour cet affrontement genre soupe aux légumes, qui opposait l’endive russe et l’asperge argentine! Cette dernière promettant en plus de ne pas s’arrêter en si bon chemin.
    Au point que je préférerais encore l’éclosion soudaine d’un champion français, plutôt que devoir me farcir l’échalas latino pendant des années.
    A propos d’ailleurs, j’ai été très surprise d’apprendre qu’Amélie Mauresmo avait raccroché sa raquette après avoir «tout gagné», comme l’ont remarqué sans rire les spécialistes du tamis. Je croyais, figurez-vous, que c’était fait depuis longtemps…

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