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Merci à tous de faire cavaler Nadalator un max!

Depuis le temps que les experts de la raquette ne nous causent que de Roland Garros, on y est enfin arrivé. Et chacun y va de son pronostic pour la victoire finale, à l'image des Tricolores. Très chagrins, dans la mesure où l'état toujours comateux de leurs troupes les force à admettre douloureusement qu'ils n'auront droit qu'à des miettes cette année. Et encore, les choses n'ayant pas trop bien commencé pour l'armada bleue. Qui mérite évidemment ce qualificatif flatteur uniquement pour la quantité de ses marins sur le pont.

Mais venons-en aux vrais champions.

Alors qu'une poigmée d'audacieux téméraires parient sur Federer, Nadal caracole largement en tête de liste. Malgré sa défaite contre le Bâlois à Madrid, ce dont tout le monde, à part peut-être l'intéressé semble se soucier comme d'une guigne. Même si certains racontent, en coyant fortement le contraire, que le succès du phénix relance le suspense.

A l'appui de cette opinion quasi unanime, le fait que le morfale de Manacor n'a jamais lâché un seul match en cinq sets sur terre. Et que son revers madrilène n'était qu'un ridicule incident de parcours. La preuve. Non seulement Nadalator n'aime pas l'altitude qui fait voler les balles, mais il était sur les genoux après son marathon exténuant contre Djokovic. C'est donc cuit, pire carbonisé, qu'il affrontait Rodgeur le lendemain.

Du coup vous imaginez l'inintérêt total de l'exploit in extremis du Suisse sur l'Espagnol. D'autant qu'il arrive pour la cinquième fois Porte d'Auteuil avec un titre en poche. Et qu'il s'est laissé bouffer à quatre reprises façon chihuahua par le pitbull en finale, voire en demi-finale. La honte en somme et de quoi zapper carrément le tournoi.

Oui, mais voilà, rien n'est immuable. Supposons que les deux se pointent dans le dernier carré. Il est parfaitement concevable que l'Ibéroïde doive se remettre à cavaler furieusement, s'en sortir à nouveau èpar les poils et se représenter épuisé face à un Rodgeur plus frais qu'une rose.

D'accord, je ne vous cache pas que l'ex-king m'inquiète un chouïa en nous assurant de sa forme olympique et en criant sur les toits qu'il se sent capable de s'imposer sur l'ocre parisien. Il a heureusement ajouté "tant que je jouerai au tennis" ce qui relativise l'hypothèse d'une prouesse immédiate.

Reste que l'impossible devient possible. Surtout en me référant à une lecture édifiante. En dehors du top dix féminin, écrit en substance un specialiste du tamis, quelques filles seraient de nature à créer la surprise. Et qui songe-t-il d'abord? je vous le donne en mille, Patty Schnyder! Vous pensez dès lors si Sa Grâce peut se permettre de rêver. Et moi avec...

 

 

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