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Economie

  • Grand écran: "Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary" devenue la légendaire et redoutable hors-la-loi

    Affiche-du-film-Calamity-une-enfance-de-Martha-Jane-Cannary-prime-au-festival-dAnnecy-368004.jpg1863, à l’époque de la ruée vers l’or. Un convoi, dont font partie Martha Jane, gamine intrépide de dix ans, son père, son frère et sa sœur, progresse vers l’Oregon avec l’espoir d’une vie meilleure. Mais le père de Martha se blesse gravement dans un accident. C’est elle qui va désormais conduire le chariot familial. Une tâche plutôt rude, mais rien ne lui fait peur. 

    Aux tâches ménagères assignées aux femmes dans cet univers d’hyper machos, Martha préfère de loin lancer le lasso et monter à cheval. Et comme c’est plus pratique, elle décide de mettre un pantalon. Toutes ces audaces lui attirent l’animosité des hommes. Notamment celle du fils d’Abraham, le chef du convoi, qui la considère comme une rivale.

     Accusée de vol et exclue du groupe, l'adolescente  doit fuir. Habillée en garçon, à la recherche des preuves de son innocence, elle va affronter courageusement toutes les situations et découvrir un monde périlleux où elle continue à s'affirmer et s'aguerrir. Entre dangers et rencontres, l’aventure révèlera Calamity Jane, la redoutable hors-la-loi légendaire qui adorait se déguiser en homme et buvait sec dans les saloons alors interdits aux dames.

    Après Tout en haut du monde, le réalisateur français Rémi Chayé a donc choisi, pour son deuxième long métrage auréolé du Cristal du meilleur film d’animation au festival d’Annecy, une adaptation fantasmée et romancée de l’enfance d’une des plus mythiques figures américaines du 19e siècle. Avec Calamity, récit initiatique, il livre une vision et une relecture modernes de la conquête de l’Ouest, tout en combattant les préjugés et en proposant une réflexion sur la condition féminine.

    Dans ce western filmé à hauteur d’enfant, bien rythmé plein de péripéties, de rebondissements,  saupoudré d'une touche d'humour, visuellement et graphiquement réussi, on découvre surtout une héroïne forte, une tête brûlée bagarreuse drôlement culottée, courageuse, attachante. Une fille libre qui, maîtresse de son destin, s'émancipe en traçant sa route toute seule. En principe destiné au jeune public, le film devrait aussi plaire aux adultes.

     A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 14 octobre.    

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