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Les pieds dans le plat - Page 140

  • A quoi sert vraiment TSR2?

    Lors des dix ans de TSR2, le directeur Gilles Marchand nous expliquait à quel point il en était fier. C'est l'occasion de souligner le dynamisme d'une chaîne de service public en phase avec les attentes des télespectateurs, se vantait-il en substance. Quant à  Raymond Vouillamoz, il était encore plus concret, précisant qu'elle permettait de passer par exemple un match de tennis dont on ne sait pas exactement combien de temps il va durer, sans chambouler les programmes. Le rêve, quoi!

    Hélas, le moins qu'on puisse dire c'est qu'il y a très loin de la parole aux actes. La preuve. A la fin de la retransmission, dans la nuit de lundi à mardi, du match de Federer-Lopez, le commentateur Jean-Marc Rossier annonçait aux fans qu'ils auraient l'occasion de regarder, ce même mardi à 17 heures suisses et en direct,  la rencontre opposant Wawrinka à Chela.

    Mon oeil! En effet ceux-ci ont pu se brosser pour voir la chose telle qu'annoncée. Heureusement, du moins pour ceux qui les captent, que la DRS et TSI, elles, ne célébraient pas leur anniversaire en fanfare et ont retransmis le match sans tambour ni trompettes à l'heure dite. Tandis que TSR2 avait programmé la chose en différé des âges plus tard, c'est-à-dire à 22 h 10. Histoire de ne pas priver les accros, en dépit de toutes les rodomontades des pontes, de "Degrassy", "Joey" et autres séries débiles du genre... Franchement, chapeau messieurs!

     

     

     

     

     

     

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  • Côté look et question fringues

    Dans les grands tournois, la raquette n’est pas la seule chose qui intéresse le fan. On le découvre en effet assez scotché sur le look et les fringues des joueurs. Et surtout des joueuses.
    Il faut dire que certaines se mettent en quatre pour se livrer sans vergogne au re­gard concupiscent du specta­teur allumé par le show.
    Avec son ensemble vert et blanc moulant du soir ou son mini-short ultra-collant du jour, Venus Williams prend soin de ne laisser personne oublier qu’elle a les jambes les plus longues, les plus musclées, voire les plus belles du circuit. Quant à sa soeurette, certes moins ex­centrique que par le passé, elle ne se gêne pas pour exhiber, dans des tenues idoines, les seins les plus plantureux et les fesses les plus rebondies.
    Côté frimousse, la plus mignonne est sans conteste celle d’ Anna Ivanovic, tandis que sa rivale Jelena Jankovic balade en souplesse la plus harmonieuse des silhouettes.
    A souhaiter coller la tête de la première sur le corps de la seconde pour atteindre une sorte de perfection dans ce domaine.
    Un rien plus mamelue, la sulfureuse Maria Sharapova pourrait être cette créature de rêve. En revanche, elle
    décroche indiscutablement la palme du style le plus décoif­fant. L’an dernier, cette pas­sionnée de mode nous inter­prétait Audrey Hepburn en session de nuit avec son époustouflant fourreau noir.
    Là, elle a laissé tomber
    Breakfast at Tiffany’s pour Gone with the wind avec sa ravageuse robe rouge atomi­que façon Scarlet, incrustée de cristaux Swarovski. Le motif représentant l’horizon de New York, il relie ainsi l’explosive Maria à Big Apple. Plus branché, ça vous éclate les neurones!
    A l’opposé de la beauté fatale du tamis, bin que dépossédée de son titre, on trouve quelques vilains petits canards, qui ont eux aussi bu la tasse. A l’image de la dodue Marion Bartoli, qui allie à la mocheté de ses nippes la lourdeur harassée de sa démarche à la John Wayne. Ou Francesca Schiavone, engoncée dans un T-shirt si étriqué qu’elle semble l’avoir emprunté à une jeune ramasseuse de balles.
    Sans oublier Martina Hingis. C’est fou ce que ses habits peuvent avoir l'air de sacs parfois. Ou de sortir de l’armoire de sa grand-mère. A l’instar de cette jupette qui lui tombe carrément sur les genoux au lieu de s’arrêter à mi-cuisse comme chez les autres filles vêtues pareil.
    Et les Jules, me demande­rez- vous? A leur habitude, ils brillent par leur confor­misme et leur manque d’imagination. A part Nadal et Moya, qui restent de loin les plus sexy avec leur affrio­lant marcel à dévoiler des biscotos d’enfer.
    D’accord Rodgeur Federer s’est défoncé en nous jouant
    Men in black en soirée. Sauf qu’il devrait soigner les détails. Ça fait quand même drôlement plouc, ces grandes chaussettes noires…

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  • L'espoir chevillé au corps

    Très amusant de suivre les championnats du monde d'athlétisme au Japon sur France 2. Et notamment dimanche en fin de matinée, décalage horaire oblige. On en était donc aux quarts de finale du 100 m. féminin. Toujours aussi enthousiaste, le sémillant Nelson Montfort nous vante les innombrables mérites de Christine Arron et, histoire de corroborer ses certitudes, s'enquiert auprès de l'Américaine Lauryn Williams (à moins que ce fut Torri Edwards mais peu importe) du danger que la Française représente pour elle. A quoi cette dernière, qui n'a pas trop l'air de savoir de qui il cause, lui rétorque, sybilline en diable, que quand elle court  elle ne se mesure pas à une seule concurrente, mais en gros au reste du monde.

    Pas découragé pour un sou, le brave Nelson se cherche une autre victime à qui confier ses états d'âme et remet le couvert avec la Belge Kim Gevaert. Qui, tout aussi confuse, lui déclare ne pas avoir bien suivi les courses et ne pouvant donc répondre correctement à la question.

    A croire que personne ne connaît la pauvre Cricri à Osaka. Remarquez c'est aussi bien, étant donné que ses compatriotes la voyaient couverte d'or et qu'elle a malheureusement terminé... sixième de la finale. Auparavant Eunice Barber avait raté sa qualification en longueur. Et pour couronner le tout, Mehdi Baala s'est planté dans le 1500 métres. 

    De quoi mettre la pédale douce, me direz-vous. C'est vraiment très mal connaître nos chers voisins. Qui attendent désormais de pied ferme les performances de choc de leurs poulains et de leurs pouliches à l'US Open. Admettez qu'il y a de l'art dans cette façon de se cheviller, envers et contre tout, l'espoir au corps.  

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