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Les pieds dans le plat - Page 142

  • En plus, on lui déroule le tapis rouge!

    Dopés par les résultats ines­pérés de Bartoli, Golovin et Razzano (mais oui!), nos chers voisins se sont empressés de brûler celle qu’ils ont adorée.

     


    Dur dur pour cette malheu­reuse Amélie. Contrainte de déclarer forfait à Toronto et New Haven, elle renonce aussi à l’ US Open. La raison? Se préparer aux petits oignons, dans l’espoir de revenir à son meilleur niveau à... Pékin.

     


    Hélas, elle est bien la seule à s’illusionner sur la question. Me référant à l’édifiant sondage publié sur
    Eurosport.fr, j’ai découvert que 82% des votants, dont moi, pensent que Mau­resmo peut toujours se brosser pour récupérer sa couronne.

     


    Constatation renforçant douloureusement ma conviction que l’être humain est vraiment «peanuts». Dans la vie en général, dans le sport en parti­culier et dans le tennis en l’occurrence.

     


    Y compris l’as des as, si j’en
    juge par l’impressionnant tas d’inepties lues, vues et enten­dues à son sujet, suite à son mortifiant revers de Montréal.
    La plus croquignolette de ces sornettes évoquant un statut de No 1 branlant drôlement au manche.

     


    Dans quelques années, pour­quoi pas? Là franchement, j’hallucine. D’accord, ayant joué pire qu’un tabouret lors de cette funeste finale et ne s’étant pas amélioré des masses depuis, le génie apparaît du coup un poil inquiet. Allant par exemple jusqu’à rugir façon lion de la MGM, pour avoir simplement battu Marco Baghdatis! Certes, l’idole de Limassol. Mais qui diable sait où perche Limassol en ce bas monde?

     


    Cela posé, je reconnais égale­ment que le King a un pot absolument dément. Pour ne pas dire indécent. Après son horrifique plantée canadienne, qui a donc poussé les experts du tamis à lui prédire illico une
    fin de saison «bérésinesque», le revoilà déjà, quelle que soit l’issue du tournoi de Cincinnati, à nouveau seul au monde.

     


    Et la légende n’a même pas besoin de se défoncer, dans la mesure où elle se retrouve dans cet état par la grâce de ses principaux «rivaux». Tellement respectueux qu’ils se sont effa­cés à tour de rôle, histoire de mieux dérouler le tapis rouge sous les augustes petons du Maître.

     


    A commencer par ce brave Djokovic, remis en un clin d’oeil et par un naze à une place qu’il ne devrait pas quitter de si tôt, malgré ses déclarations tapa­geuses.
    A moins que le pitbull de Manacor croisé avec un tau­rillon de Pampelune, craquant de partout parce que trop à l’étroit dans son enveloppe de body builder gonflé à bloc, ne fasse définitivement exploser les coutures un de ces jours.


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  • Et peut-être plus Wimbledon!

    Etant donné son actu, il y avait un bout de temps que l’occasion de vous causer du grand blond avec une basket blanche ne s’était pas présentée. Vu sa réapparition comme consultant sur la TSR pendant la quinzaine tennistique parisienne, pourquoi me priver?
    D’autant qu’il m’a surprise, le brave Rosset. Plus bavard qu’une pie et sans complexe. Non seule­ment très content de ses perfor­mances à l’antenne, mais n’hési­tant pas à se comparer à Nadal lors de ses savantes analyses du comportement de Federer.
    En faisant les points et les fautes, il doit perturber l’ Espa­gnol, pérorait ce cher Marc sans rire. En tout cas moi, quand je jouais, je détestais ce genre de client. Je ne savais trop com­ment m’en sortir. A la longue, je suppose que ça risque aussi de déranger Rafa, ajoutait-il en substance.
    On se pince un chouïa! Si j’imagine aisément que la ma­nière désordonnée de Sa Grâce eût pu aisément déstabiliser le Genevois, il me paraissait en revanche clair que l’ Ibère n’éprouverait aucun mal à se dépatouiller de l’embrouille.
    Là n’est toutefois pas l’impor­tant, vous vous en doutez. L’in­quiétant reste l’état comateux du génie. Il ne gagnera jamais Roland Garros n’avais-je cessé d’écrire. Que n’ai-je persisté dans la voie du bon sens, au lieu de changer bêtement mon fusil d’épaule juste pour encourager le phénix!
    Que m’a rapporté ce beau geste? Des nèfles. Il était apathi­que, grognon, se déplaçait lour­dement, la main molle, la mèche en bataille, la tête basse et la mine triste, en pleine débâcle face aux marrons dévastateurs du taurillon croisé avec un pitbull.
    Du coup, c’est terminé les cadeaux. J’en suis à supputer le pire. Bien que jardinier en chef depuis quatre ans, le phénomène ne remportera peut-être simple­ment plus Wimbledon. Et je n’ose évoquer l’éventuelle cacade de l’ US Open.
    Bref, si ça continue de la sorte, la TV romande sera réduite à de pitoyables expédients en nous passant les anciennes victoires de Rodgeur pour nous exalter la fibre. A l’image d’ Eurosport dans le tournoi du Queen’s.
    N’ayant plus le moindre authentique champion à se mettre sous la rétine côté tamis, la chaîne n’a rien trouvé de mieux jeudi, négligeant de nous montrer les autres matches du jour pour meubler une interrup­tion pluvieuse, que de nous bassiner avec du vieux. Soit en diffusant intégralement, et pour la troisième fois, une rencontre des… seizièmes de finale, enlevée la veille contre Hewitt par le Français Tsonga. Lequel avait évidemment déjà perdu au tour suivant, tel d’ailleurs un paquet de ses compatriotes.
    Franchement limite. Même si j’admets qu’il y a des jours où c’est vraiment duraille de porter sa croix. Edmée
     

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