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A la volée - Page 2

  • Wimbledon: le plus mal loti, c'est Nadal

    Novak-Djokovic[1].jpgA l’entame de la deuxième semaine anglaise, tout semble avoir été planifié à Wimbledon pour que Djokovic parvienne à nouveau dans un fauteuil en demi-finale. D’accord, le vampire de Belgrade a drôlement peiné pendant plus de trois heures pour se débarrasser du Chypriote Marcos Baghdatis au troisième tour.

    Un avertissement sans frais toutefois, tant je ne le vois pas buter contre le petit obstacle Llodra en huitièmes puis se briser sur le mini-écueil Malisse, ou surtout Tomic, au cas où le qualifié australien viendrait à bout du Belge après avoir assommé le peu conquérant Soderling.

    En revanche, je ne sais pas trop contre qui le Serbe risque de tomber. Federer devrait passer les doigts dans le nez face au Russe Youzhny, mais ce ne sera pas la même chanson avec le Français Tsonga, le Mohamed des courts paraissant avoir retrouvé un certain punch, ou le mille-pattes de Valence, l’inoxydable Ferrer.

    Mais si d'aventure Sa Grâce rallie le dernier carré, réussira-t-elle encore à empêcher Dracula de se retrouver illico numéro un mondial? Remarquez, en cas de nouveau coup de maître du Suisse, Novak conserve toutes ses chances. Dans un premier temps, il suffit que le pitbull se paume en route pour que son principal rival rafle la couronne. Et si celui-ci n’atteint pas la finale, il lui reste à espérer que l’ogre de l'ocre la perde pour s'installer sur le trône.  

    Rien de ceci n'est exclu, le typhon de Manacor étant de loin et de surcroît le plus mal loti des cadors du circuit. Et dans la mesure où il a déjà été accroché par le modeste Luxembourgeois Gilles Muller, au service certes performant mais ne tenant pas la distance, gare à la suite de son parcours semé d’embûches vers le sommet. S’il arrive à avaler l’asperge argentine Del Potro, il devrait ensuite se débarrasser, selon toute vraisemblance, du Tchèque Berdych, puis de la star locale Murray la belette. Vraiment pas de la tarte.

    Un mot sur le crampon juste en passant. A l’image d’un Guillaume Tell fichant sa flèche un poil à gauche du centre de la pomme placée sur la tête de son fiston, je suis très déçue par la défaite ultime des «Rougets» au Danemark. 

    En même temps, les Helvètes étant ce qu’ils sont, il était illusoire de croire un seul instant à leur possible victoire sur les piranhas ibères. Comme disait justement le commentateur de la TSR, une fois n’est pas coutume, le football est un sport qui se joue à onze et à la fin dorénavant, c’est toujours l’Espagne qui gagne.

    Il n’empêche que je persiste et signe en ce qui concerne ma proposition d’engager Pierluigi Tami à la place d’Hitzfeld. A moins que Gottmar se retricote une auréole fissa. Et sans redemander un bonus!

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  • Wimbledon: la grande solitude du second couteau face au supercrack

    Le tennis est un sport cruel. Et je ne parle pas du fait que vous pouvez perdre un match en ayant gagné plus de jeux que votre adversaire. Je pense surtout à la grande solitude des seconds couteux lorsqu’ils affrontent des supercracks.

    Si elles veulent conserver un vague espoir d’aller  au-delà des trois sets à Wimbledon puisque nous y sommes (mais c’est pareil dans un tournoi au meilleur des deux), les lames moins affûtées, qui peinent à obtenir des balles de break ou dans le cas contraire ne parviennent en général pas à les convertir, se trouvent dans l’obligation absolue de remporter tous leurs services.

    Une sacrée épée de Damoclès. C’est ainsi que leur sort risque d'être réglé au premier jeu du premier set déjà. Que les malheureux galvaudent leur entame  et c’en est terminé pour la manche. Et par conséquent du match. Donc je ne sais pas si vous imaginez leur calvaire. Sachant qu’ils vont irrémédiablement se planter, ils sont néanmoins obligés de continuer bravement la lutte, en visitant de surcroît tous les coins du court lors de vaines rébellions.

    Dans le meilleur des cas, ils peuvent se retrouver à 6-6.  Mais là encore, il leur est défendu de perdre un seul point car ils ne le retrouveront jamais. On l’a constaté une fois de plus dans la rencontre entre Nadal et le Luxembourgois Muller. Un excellent serveur, qui n’avait pas connu le moindre problème jusque là et qui s’est même payé le luxe d’un mini-break dans le jeu décisif.

    Pourtant, ce qui devait arriver arriva. Ne tenant pas le choc dans un premier temps, il a suffi d’une double faute pour que le pitbull s’engouffre dans la brèche et enlève aussitôt le morceau. C'eût été pareil avec Federer ou Djokovic d'ailleurs. Le duel a ensuite été renvoyé au lendemain pour cause de pluie. Mais  je ne risque pas grand-chose à parier sur un nouveau succès en trois sets de l’Espagnol. A moins qu’il soit blessé, vu qu’il a demandé à se faire soigner hors du court juste avant l’interruption des hostilités.

    A part ça, alors qu’auparavant tous les joueurs étaient à la même enseigne question arbitrage, il existe une autre vraie injustice dans la raquette depuis l’apparition, en 2006, du Hawk -Eye (œil de faucon) auquel ont le droit de recourir les protagonistes doutant des décisions des juges.

    A mon avis une excellente initiative, qui évite les frustrations. Sauf que seuls deux ou trois courts, sauf à Roland Garros où ce système informatique est banni, en disposent dans tournois du Grand Chelem.  Et qui sont les pauvres relégués sur les terrains annexes qui n’en sont pas munis ? Les seconds couteaux bien entendu.

    A l’image de Wawrinka sur le numéro 18. Mais je suis d’accord avec vous. Ce ne sont pas les mirettes d’un quelconque volatile qui auraient ou non précipité la chute pathétique du Vaudois face à Bolelli. En outre, Richard Gasquet ayant avalé tout cru l’Italien au tour suivant, je vous laisse imaginer l’état du pauvre Stan si d’aventure il avait survécu à la tornade transalpine!

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  • Wimbledon: la grande solitude des seconds couteaux face aux supercracks

    Wimbledon-Nadal-service_diaporama[1].jpgLe tennis est un sport cruel. Et je ne parle pas du fait que vous pouvez perdre un match en ayant gagné plus de jeux que votre adversaire. Je pense surtout à la grande solitude des seconds couteux lorsqu’ils affrontent des supercracks.

    Si elles veulent conserver un vague espoir d’aller au-delà des trois sets à Wimbledon, (c’est pareil dans un tournoi au meilleur des deux), nos lames moins affûtées qui peinent à obtenir des balles de break ou, dans le cas contraire, ne parviennent en général pas à les convertir, se trouvent dans l’obligation absolue de remporter tous leurs services.

    Une sacrée épée de Damoclès. C’est ainsi que leur sort risque d’être réglé au premier jeu du premier set déjà. Que les malheureux galvaudent leur entame, c’en est terminé de la manche. Et par conséquent du match. Donc je ne sais pas si vous imaginez leur calvaire. Alors qu'ils vont irrémédiablement se planter, ils sont néanmoins obligés de continuer bravement la lutte, visitant de surcroît avec l'énergie du désespoir tous les coins du court lors de vaines rébellions.

    Certes, dans le meilleur des cas, ils peuvent se retrouver à 6-6. Là encore cependant, il leur est défendu de perdre un unique point car ils ne le retrouveront jamais. On l’a constaté une fois de plus lors de la rencontre entre Nadal et le Gilles Muller. Un excellent serveur qui n’avait pas connu le moindre problème jusque là et s’était même payé le luxe d’un mini-break dans le jeu décisif.

    Pourtant, ce qui devait arriver arriva. Ne tenant soudain plus le choc, il a suffi d’une double faute pour que le pitbull s’engouffre dans la brèche ouverte par le Luxembourgeois et enlève aussitôt le morceau. C’eût été pareil évidemment avec Federer ou Djokovic.

    D'accord, le duel  n’est pas terminé, ayant été renvoyé au lendemain pour cause de pluie. Mais je ne risque pas grand-chose à parier sur un nouveau succès en trois sets de l’Espagnol. A moins qu’il soit blessé, vu qu’il a demandé à se faire soigner loin des regards indiscrets juste avant l’interruption des hostilités.

    A part ça, tandis qu’auparavant tout le monde était à la même enseigne question arbitrage, il y a une autre vraie injustice dans la raquette depuis l’apparition, en 2006, du Hawk -Eye (œil de faucon) auquel ont le droit de recourir à quelques reprises les protagonistes doutant des décisions des juges.

    A mon avis une excellente initiative évitant de bêtes frustrations. Sauf que seuls deux ou trois courts, sauf à Roland Garros où ce système informatique est banni, en disposent dans les tournois du Grand Chelem. Et qui sont les pauvres relégués sur les terrains annexes qui n’en sont pas munis? Les seconds couteaux bien entendu.

    A l’image de Wawrinka sur le numéro 18. Mais je suis d’accord avec vous. Les mirettes du volatile auraient été bien incapables d’empêcher la chute pathétique du Vaudois face à Bolelli. En outre, Richard Gasquet ayant avalé tout cru l’Italien au tour suivant, je vous laisse imaginer l’état du pauvre Stan si d’aventure il avait survécu à la tornade transalpine!

     

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