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  • Un gène helvétique chez Lindsey Vonn?

    aaaaavonn.jpgLe plus grand skieur de tous les temps au nombre de points remportés sur une saison aurait pu être une skieuse. A savoir Lindsey Vonn, avec ses douze victoires et ses trois globes cet hiver. Une bombe au propre et au figuré.

    Chasseuse de records à l’image d’un Rodgeur Federer dans le tennis, il ne lui manquait que vingt misérables petites unités de rien du tout au classement général de la Coupe du monde pour faire la pige aux 2000 du célèbre Autrichien Maier. Et faire ainsi dégringoler de son piédestal l’Herminator des neiges, qui a raccroché ses spatules en 2009.

    Très franchement, j'imaginais que le missile Lindsey y parviendrait en deux coups de cuillère à pot. D’autant qu’il lui suffisait de se classer treizième de l'ultime épreuve. Une formalité en principe pour la détentrice de 53 succès, toutes disciplines confondues. A deux seulement de la Suissesse Vreni Schneider.

    Hélas la championne la plus glamour et la plus sexy du circuit, grande habituée des magazines en tous genres, n’hésitant pas à dévoiler une plastique de rêve dans des bikinis suggestifs, courtisée par la publicité et adulée des fans de la latte, s'est plantée comme une débutante à force de vouloir assurer dans la première manche. Pour paumer ensuite son bâton dans la seconde. 

    Pire. Non seulement elle a violemment tiré sur le frein à main lors du géant, mais elle a carrément enclenché la marche arrière pour se retrouver à une humiliante avant-dernière place. 

    A l’instar de Didier Cuche en somme. Pourtant la sculpturale fusée est bien née en 1984 dans le très américain état du Minnesota, où son grand-père l’a mise sur des skis à l'âge de trois ans. Mais une analyse ADN s'impose. Car qui donc aurait pu supposer une seconde qu’il y avait un gène helvétique dans la famille?

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  • Cuche et Feuz: rien ne sert de partir à point...


    aaaaaahirscher.jpgLe foot n’étant donc pas notre truc, évidence douloureusement renforcée par la déculottée flanquée aux malheureux Bâlois par les impitoyables footeux du Bayern de Munich, carrément une mise en bière, je vous suggérais de plutôt regarder le ski et le tennis pour éviter le blues du téléspectateur.

    Mais là encore il a fallu drôlement déchanter. Nos champions n’ont en effet rien trouvé de mieux que de revisiter La Fontaine en réinterprétant le célèbre fabuliste à l’envers. Cela donne quelque chose du genre: rien ne sert de partir à point, il faut continuer de courir.

    A commencer bien sûr par Cuche. Démarré en trombe, il devait tout rafler avant de tirer sa révérence. Malheureusement, il a à nouveau tout perdu pour quelques misérables points.

    Cela n’avait pas empêché les grands experts des neiges de nous rebattre les oreilles en nous racontant que l’homme avait l’occasion de devenir un mythe en remportant un cinquième globe de cristal en descente lors des finales de Schladming. Ce qui lui aurait permis d’égaler le record de la légende Franz Klammer.

    Mais il a fallu que le Neuchâtelois tire sur le frein à main lors de ses deux ultimes apparitions dans les épreuves de vitesse. Terminant non seulement à une mortifiante dix-septième place en descente, mais se retrouvant relégué en troisième position dans la discipline, alors qu’il visait la tête.

    Incurables, les commentateurs remettaient sottement la compresse, pariant à nouveau sur ce brave Didier pour l’obtention, cette fois, d’un globe de cristal dans le super-G. C’est ce nos hitchcockiens d'opérette appellent maintenir le suspense.

    Caramba, encore raté. Sans surprise, du moins en ce qui me concerne. Reste à Didier Cuche l’honneur d’avoir été élu sportif, puis Suisse de l’année. Mais il paraît qu’il n’y a que les Alémaniques pour en baver des ronds de chapeau.

    La flèche des Bugnenets hors du coup, seul le jeune Beat Feuz pouvait sauver la mise de la spatule helvétique, calamiteusement dépassée de surcroît par l'Italie au classement des nations. Mais patatras, à la seconde exacte où Sa Logorrhée Jaton, toujours à la pointe de l’actualité, clamait que le prodige n’avait pas dit son dernier mot, c'était la chute! Avec l'immédiate et pénible certitude de se voir coiffé au poteau par l’as des as autrichien en slalom, Marcel Hirscher (photo).

    Ce qui fut fait là encore, sans que l’intéreressé laisse planer le moindre doute  dès le premier piquet de la première manche. Sauf évidemment chez nos inénarrables de la RTS, qui avouaient être passés par tous les états d’âme en cette journée décisive.

    Comme d’habitude, il faudra compter sur le king du tamis pour les émotions fortes. Mais je ne vous cache pas mon inquiétude, même si Federer, à mon intense étonnement, a terrassé Del Potro en deux coups de cuillère à pot, s’offrant le plaisir de rencontrer Nadal en demi-finale. Une rencontre de tous les dangers. A en juger par son parcours, certes un rien perturbé par son match serré contre Nalbandian, il me semble que le pitbull s’est payé un sérieux détartrage des incisives!

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  • Une ambulance peut en cacher une autre!

    aaahugh.jpgEh bien pour ne rien vous cacher, j’ai eu drôlement chaud pendant une semaine. Comme ce n’est pas mon genre de tirer sur des corbillards, j’en voyais un se rapprocher dangereusement, rempli de malheureux Servettiens condamnés à l’enfer par la sanction d'une juge impitoyable. 

    Et puis le miracle se produisait, sous forme  d’un repreneur surprise. Apparemment certains n’avaient jamais douté du prodige.  Je lis par exemple que les grands clubs ne meurent jamais. Facile à dire après le sauvetage, certes momentané mais quand même, opéré par Hugh Quennec (photo) le ponte de la crosse du cru. 

    Parce qu’entre Dominique Warluzel se délectant de jouer au fossoyeur du foot romand sinon hevétique et les erremengts de l’ex-boss Pishyar, c’était coton pour les Genevois de tenter de surnager. Un vrai cas d'ailleurs ce brave Magic, curieusement encensé par certains sur le plateau de  l’émission Infrarouge consacrée au crampon sous perfusion. Et dont tout le monde estime la gestion tellement excellente qu’il deviendra pas moins que président d’honneur des footeux si l’équipe est encore là dans un mois.

    Franchement je me pince en rêvant sans y croire. Après tout ce que j’ai appris côté transfert foireux et autres joyeusetés genre Boulette neuchâteloise, on raconte maintenant  qu’il avait opposé une fin de non recevoir au géant Nike qui l’avait approché pour fringuer les Servettiens, et qu’il avait aussi écarté des partenaires pour apposer leur griffe sur les maillots.

    Bref, d’ici à imaginer qu’il ourdissait un plan mystérieux et qu’il n’avait racheté le club que pour mieux le couler, il n’y avait qu’un pas! Certes on me rétorquera qu’il avait amené les Grenat en Super League. Mais comme personne ne l’ignore, la vengeance est un plat qui se mange froid...

    Enfin bref. Une ambulance pouvant en cacher une autre, il a fallu que les Aigles de Mc Sornette, les ailes plus que jamais dégoulinantes de plomb se plantent misérablement en play out. Et finissent véritablement par devoir livrer la rencontre de la dernière chance. Mais comme toutes mes prédictions funestes se sont hélas réalisées jusqu’ici, je vais courageusement prétendre qu’ils vont finir par s’imposer dans la série. Sait-on jamais, ça risque demarcher. 

    Deux mots encore sur Sa Grâce qui m’inquiète un brin dans ses visées de victoire à Indian Wells, premier Masters 1000 de l’année.  Parce que se faire battre juste avant par Roddick, même en match exhibition, ça craint. A part ça, à en juger par l’extraordinaire point remporté en imitant Nadal, je me dis que si  l’Américain avait singé  le pitbull plus souvent dans les matches qui comptent, il ne végèterait peut-être pas actuellement à la 31e place du classement!

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