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Grand écran: "Conclave", un palpitant thriller papal avec Ralph Fiennes

Après A l’Ouest rien de nouveau, récompensé en 2023 par quatre Oscars dont celui du meilleur film étranger, le réalisateur allemand Edward Berger revient avec Conclave, adapté du roman éponyme de Robert Harris par le scénariste Peter Straughan. Le pape vient de mourir et le doyen du collège le cardinal Lawrence (Ralph Fiennes) réunit ses pairs pour élire son successeur. 

Alors que tous rêvent secrètement d’être pape sans vouloir l'avouer, comme le déclare l’un d’eux, plusieurs favoris se détachent dont l’Américain progressiste Bellini (Stanley Tucci), le Canadien réactionnaire Tremblay (John Lithgow), le traditionnaliste italien Tedesco (Sergio Castellitto), le conservateur nigérian Adeyemi (Lucian Msamati), voire Lawrence lui-même. Mais alors que les machinations politiques s’intensifient et que les passions carrément politiques s’exacerbent entre les protagonistes confinés dans les murs sacrés du Vatican, il découvre que le défunt pape cachait de terribles secrets. Il doit absolument les découvrir avant l’élection d’un nouveau pontife.  

Plongée en plein suspense

Dès lors, le spectateur suivra l’histoire à travers le point de vue de Lawrence qui va mener son enquête, avec la volonté de mener le processus à son terme. C’est avec cet homme tourmenté qu’on plonge en plein suspense, dans un huis-clos oppressant où la tension ne cesse de monter et qu’il nous dévoile peu à peu  les manipulations, trahisons, complots et autres manipulations. Sans oublier le déshonneur et les comportements honteux de certains prélats, indignes d’accéder au Saint-Siège. 

Ces différentes révélations provoquent de nombreux rebondissements qui nourrissent une intrigue aussi efficace que fascinante tournant autour de personnages que leur prétendue vénérabilité n’empêche pas d’être rongés par l’ambition et la soif de pouvoir. Sur une musique de Volker Bertelmann, Edward Berger propose un thriller papal palpitant, révélant un microcosme  dont il étudie les rouages et les coulisses e

Sublimé par une belle et impeccable  mise en scène, une narration limpide et des dialogues ciselés, il est de surcroît porté par d’excellents acteurs. A commencer par le meilleur d’entre eux, Ralph Fiennes. Dans le rôle de ce cardinal angoissé, en proie au doute envers l’Eglise, tentant de faire nommer un pape progressiste, on le trouve aussi remarquable que dans celui du redoutable lieutenant nazi Amon Goth  dans La liste de Schindler. 

A l’affiche dans les salles de Suisse romande dés mercredi 4 décembre.  

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