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Festival de Locarno: la compétition s'anime avec la Suisse et l'Autriche

A mi-chemin du festival ou presque, jetons un regard sur la compétition où suite à un décollage laborieux poussant à la sieste,  il y a heureusement du mieux.  Comme par exemple Le moineau dans la cheminée du Suisse Ramon Zùrcher, métaphore d’un drame réaliste à tendance horrifique dans une famille dysfonctionnelle.  S’y entretiennent des relations toxiques dans une sorte de chaos où règne la violence. .      

Dans la maison familiale de Karen, un endroit paradisiaque à la campagne, vivent cette dernière, Markus et leurs enfants. Pour l’anniversaire de Markus, Jule la sœur de Karen, son antithèse, arrive avec sa petite tribu. Des souvenirs de leur mère décédée, hantant les murs tel un fantôme, renforcent chez Jule l’envie de se dresser contre Karen, chez qui la tension ne cesse de monter. Jusqu’à l’explosion. Le film est notamment porté de bout en bout par la talentueuse Maren Eggert, (photo) qui incarne une Karen voûtée, de mauvaise humeur, errant un peu partout dans la maison comme une âme en peine, en proie à quelques pulsions érotiques. 

Comme pour lui répondre le film lithuanien Seses de Laurynas Bareisas met légalement en scène deux sœurs, qui se retrouvent elles aussi à la campagne pour un week-end  en famille qui se termine par une tragédie. Mais le scénario est trop bancal pour qu’on s’y arrête. 

Trois sœurs en cage

En revanche, on a aimé Mond, de l’Autrichienne Kurdwin Ayub. Il s’intéresse à Sarah, une ancienne professionnelle d’arts martiaux qui vient de livrer son dernier combat et qui cherche du boulot. Elle en trouve un qiu la mène jusqu’en Jordanie, où elle doit entraîner trois filles d’une richissime famille. Mais elle ne tarde pas à déchanter, vu la tournure étrange que prend ce soi-disant job de rêve.

Sous constante surveillance, les trois sœurs (encore !) sont coupées du monde extérieur. En cage, la plupart du temps,  à part une balade occasionnelle au centre commercial. Par ailleurs, elles ne paraissent pas s’intéresser particulièrement au sport. Sarah commence à se poser des questions. Un film sobre, subtil, bien mené, bien tenu, bien interprété. 

Lien permanent Catégories : La griffe du léopard 0 commentaire 0 commentaire

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