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Grand écran: entre émotion, rires et larmes, Steven Spielberg nous emporte avec "The Fabelmans"

Après son remarquable remake de West Side Story, Steven Spielberg revient avec The Fabelmans.  Ce récit intime, personnel, semi-autobiographique, lui a déjà valu le Prix du public à Toronto et le Globe 2023 du meilleur film. Il pourrait bien être par ailleurs le favori des Oscars lors de la prochaine cérémonie le 12 mars.

Avec ce retour aux sources, Il nous plonge sans tarder dans l’exploration de son enfance et de son adolescence ballottée avec le jeune Sammy qui grandit dans une famille juive de l’Arizona dans les années 50. Sa vocation de réalisateur naît le soir où, pour la première fois, il assiste à une projection sur grand écran. 

Immédiatement dévoré par sa passion, il achète une petite caméra et s’amuse à tourner des films pour lui et les siens. Jusqu’au jour où il découvre un secret familial qui le dévaste. Il décide alors de poursuivre son rêve absolu de devenir cinéaste, convaincu que le pouvoir du septième art l’aidera à accepter la vérité, à transcender le réel, comprendre le monde C’est d’ailleurs surtout à partir de ce crève-cœur, de ce traumatisme, que The Fabelmans nous bouleverse, nous émerveille, nous enchante, nous fait rire, nous arrache des larmes,  bref, nous emporte. 

Une mise à nu personnelle qui tend vers l'universel

On n’insistera pas sur la virtuosité narrative de l’auteur, la pertinence de sa mise en scène et de ses dialogues (une constante depuis longtemps) , mais plutôt sur sa faculté étonnante de nous transmettre, avec pudeur, modestie, absence d’ego, son amour pour ne pas dire son obsession du cinéma, de sa portée à la fois divertissante et thérapeutique. Sur sa façon tendre de rendre un vibrant hommage à ses parents. Sur sa manière subtile et déchirante de nous révéler une relation adultère. Sur l’admiration et le respect qu’il voue à John Ford, légendaire figure du western pour qui il n’y a que les idiots pour placer la ligne d’horizon au milieu du cadre.... 

Ce 34e long métrage inspiré en forme de mise à nu personnelle qui tend vers l’universel doit aussi évidemment son éclatante réussite, l’une des plus belles, à ses acteurs.  A commencer par Michelle Williams et Paul Dano aussi formidables que justes, mélancoliques désarmants et touchants. Sans oublier bien sûr l’excellent Gabriel LaBelle dans le rôle de Sammy. En d’autres termes, courez le voir!

A l’affiche dans les salles de Suisse romande depuis mercredi 22 février.

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