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Grand écran: "Un petit frère", portrait de femme, doublé d'un regard nouveau sur les migrants

Cinq ans après l'original Jeune femme, porté par Laetitia Dosh, Léonor Serraille se lance dans une chronique familiale plus classique, en suivant l’itinéraire de Rose, de la fin des années 80 jusqu’à aujourd’hui. Mère célibataire d’origine ivoirienne, elle débarque à en France  avec ses deux fils Jean et Ernest. Elle s’installe d’abord en banlieue parisienne chez une parente, avant de partager son existence et celle de ses enfants entre la capitale et Rouen, au fil de ses rencontres sentimentales.

Avec Un petit frère, Léonor Serraille porte son regard personnel et nouveau sur l’identité, l’immigration, le déracinement et l’intégration dans cette saga intime assez émouvante en trois chapitres, évoquant à la fois l’entre-deux siècles, le  temps qui passe, le quotidien mouvementé et le destin de chacun de ses personnages, unis par des liens complexes. 

Le morceau plus réussi dans cet opus qui n’est pas toujours à la hauteur des ambitions de son auteur, est celui consacré à Rose, dont la réalisatrice brosse le portrait en ouverture, avant de se consacrer à ses deux fils. Rose est une femme forte, déterminée, qui se bat, choisit sa vie et les hommes qui en font partie. Aimant la fête, joyeuse, éprise de liberté, elle est incarnée par Annabelle Lengronne, convaincante dans son premier grand rôle .

A l’affiche dans les salles de Suisse romande depuis mercredi 8 février.

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