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Grand écran: avec "Belle", le Japonais Mamoru Hosoda navigue entre le réel et le virtuel

Inspiré par le célèbre conte La Belle et la Bête, Mamoru Hosoda, le maître japonais de l’animation, en fait une relecture très personnelle pour raconter l’histoire de Suzu. Lycéenne discrète, complexée et triste suite à la mort de sa mère, elle intègre l’univers virtuel de U, réseau gigantesque en ligne avec plus de cinq milliards d’abonnés. 

Elle choisit un avatar de chanteuse intergalactique (Belle) et devient une icône aux cheveux roses, une superstar adorée de ses fans, plus populaire que la plus jolie fille de son école qu’elle admire tant. 

C’est là qu’elle va rencontrer un monstre mystérieux traqué par les milices. S’engage alors, dans cette comédie musicale féministe, bienveillante et porteuse d’espoir, un chassé-croisé entre Belle et la Bête au bout duquel Suzu, symbole d’une époque où on se réfugie sur les réseaux sociaux pour s’émanciper, finira par découvrir qui elle est. 

Des esthétiques différentes

Comme on navigue entre le réel et le virtuel, l’esthétique est différente dans chacun des mondes. Dans le premier, celui où vit Suzu, le style est magnifiquement traditionnel, dans le second, celui de Belle, Mamoru Hosoda laisse libre cours à son imagination et à son inventivité. Et livre une partie visuellement flamboyante, foisonnante, exubérante, dans un déferlement de couleurs, de décors baroque, de surenchère d’effets. 

Oscillant entre la fable romantique et le film pour ados, l’opus un rien longuet pèche en outre par son scénario bancal. L’auteur a en effet tendance à se perdre en route en traitant pêle-mêle, la quête d’identité,  l’amour, l’amitié, le deuil ou encore la maltraitance des enfants.

A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès le mercredi 26 janvier.

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