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Grand écran: dans "Boîte noire", thriller parano haletant, Pierre Niney séduit en justicier solitaire

Jeune acousticien du BEA, autorité responsable des enquêtes de sécurité dans l’aviation civile, Mathieu Vasseur (Pierre Niney) est chargé des investigations sur le mystérieux crash d’un avion lors d’un vol Dubaï-Paris. Que s’est-il passé ? Erreur de pilotage ?  Défaillance technique ? Acte terroriste, la version officielle ? 

Pour Mathieu, qui a l’ouïe fine, cette dernière piste d’abord privilégiée, ne tient pas la route. Mais qui a intérêt à cacher les véritables causes du terrible accident ? L’énigme est de taille. Alors Mathieu écoute, écoute, écoute encore. Son analyse minutieuse de la boîte noire  va le pousser à mener secrètement  ses propres recherches. Et le doute commence à s’installer, s’amplifie au point qu’il se sent menacé par son entourage. Son amie. son chef, son collègue tous deviennent suspects pour lui.  

Jouant sur les sons, Boîte noire nous immerge ainsi dans les coulisses de l’aéronautique. Nous ballotant d’une fausse piste à l’autre, Yan Gozlam réalise un thriller paranoïaque haletant, parfaitement documenté, à la mise en scène efficace.  Sous tension, l’intrigue, entre espionnage et drame psychologique, est rondement menée en dépit de rebondissements parfois légèrement  incohérents, ou de scènes explicatives un rien indigestes et longuettes. 

En héros solitaire et justicier, Pierre Niney, entouré de Lou de Laâge et André Dussolier fait particulièrement bien le job. Sobre, intense, attachant dans sa fragilité mêlée de douceur et d’angoisse, cet anti-héros englué dans une enquête qui le dépasse, séduit avec sa détermination obsessionnelle à trouver la vérité.

A l’affiche dans les salles de Suisse romande depuis mercredi 8 septembre.

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