Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

US Open: Djokovic à deux doigts de l'exploit historique. Espérons que ce soient de gros doigts...

Ainsi donc,  le cosmique Djokovic est tout près de réaliser son rêve de régner plus ou moins définitivement (on ne sait jamais) sur l’histoire de la raquette, comme on nous en rebat les oreilles depuis des mois. Un objectif il est vrai parfaitement envisageable dès l’entame de l’US Open. Et non seulement parce que Nadal et Federer sont au fond du trou. Il suffit de revoir la liste des cinq premiers adversaires du Serbe, qu’on ne peut décemment appeler des rivaux, pour s’en convaincre.

Jugez plutôt. La quête du Graal commence par un Danois inconnu au bataillon pour le commun des mortels. Il s’agit du Danois Holger Vitus Nodskov Rune, 145e à l’ATP, sorti des qualifications. Alors certes on vante sa folle ascension, 600 rangs gagnés en un an. Mais perclus de crampes après deux sets (dont un de raflé), le malheureux ne peut plus bouger un orteil. Et hop, c’est dans la poche vite fait bien fait pour le «saigneur» des lieux. 

Au deuxième tour, il se retrouve contre un autre nobody, le Hollandais Tollen Griekspoor, matricule 131, dont il n’y a rien à dire et qui est balayé en trois petits sets. En seizièmes, Dracula affronte  Kei Nishikori, qui l’avait battu en demi-finale en 2014. La belle affaire. Retombé au 56e rang, le Japonais offre un semblant de résistance en s’emparant de la première manche, avant de permettre à Djokovic une nouvelle balade de santé. Déjà médusés pourtant, les commentateurs n’en peuvent plus de s’ébaubir devant le talent de l’inoxydable.

En huitièmes, retour vers l’anonymat de son opposant, en l’occurrence l’Américain Jenson Brooksby, 20 ans, 99e au classement, qui prétend pouvoir rivaliser avec n’importe qui. Il prend d’ailleurs les commandes, mais est renvoyé à ses études aussi rapidement que logiquement. En dépit de quelques fulgurances, ne servant évidemment qu’à sublimer l’excellence de Dracula. 

Les experts trépignent , car voici leur pur-sang en quarts face à l’Italien Matteo Berrettini, dont ils n’ont cessé de pointer la méforme et l’absence de dynamisme dès le début du tournoi. Ce qui ne tarde pas à se confirmer là encore, en dépit d’un premier set gagné grâce à ses services maousses. Du coup, on se trémousse à l’antenne façon danseuses exotiques devant le génie de l’Alien, à deux doigts dorénavant de l’exploit.

Il reste à espérer que ce seront de gros doigts ! Mais j’ai les pires doutes. En voyant Zverev l’emporter laborieusement, même en trois sets, sur Lloyd Harris, je ne pouvais m’empêcher de me dire que siu Djokovic avait été à la place du Sud-Africain, le résultat aurait été inversé, Pareil constat en ce qui concerne Medvedev, qui a dangereusement lâché une manche face à l’improbable Néerlandais  Botic van de Zandschulp, avant de s’imposer  par les poils. 

L’Allemand ou le Russe seront-ils capables de tricoter tout le pull histoire d’habiller Djokovic pour l’hiver ? Rien n’est hélas moins sûr... 

 

 

 

 

 

Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat

Les commentaires sont fermés.