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Grand écran: l'amour n'a pas d'âge dans "Deux", une passion lesbienne secrète

Nina (Barbara Sukova) et Madeleine (Martine Chevallier) s’aiment depuis longtemps, Aux yeux de tous, ces dames mûres ne sont que de simples voisines de palier, au dernier étage de leur immeuble. Personne ne les connaît vraiment, pas même les enfants de Madeleine. Mais cette dernière, qui a perdu son mari, est hantée par la culpabilité et n’arrive pas à leur avouer son homosexualité. Plus spécialement à sa fille qui vient souvent lui rendre visite.   

Au quotidien pourtant, les deux femmes vivent ensemble allant et venant clandestinement entre leurs deux appartements. Qu’elles projettent t de vendre pour aller finir leur vie à Rome dans une belle résidence au bord du Tibre quand Madeleine aura fait son coming out, Hélas, après une banale dispute, elle est victime d’un accident vasculaire cérébral qui remet tout en question, Hospitalisée dans le coma, elle en garde des séquelles neurologiques.  

A partir de là, le ton du récit s’inscrit dans une forme de film policier.  Nina, qui n’est que l’amoureuse cachée et ne peut faire valoir aucun droit, ne sait même pas dans quel établissement Madeleine a été transportée, Elle va alors mener sa petite enquête pour le découvrir, mijote son évasion, puis use de toutes les ruses pour essayer de la voir et de la serrer dans ses bras. 

Un essai transformé avec talent

Avec Deux, son premier long métrage, le jeune Italien Filippo Menneghetti, très inspiré, transforme immédiatement l’essai. Talentueux, il évoque avec délicatesse, finesse, pudeur et tendresse l’amour inconditionnel, vital, que se vouent deux femmes âgées, la difficulté de le vivre entre une famille conformiste, le handicap, la maladie, la dépendance et le vieillissement. 

Ses remarquables interprètes ne sont évidemment pas étrangères à la réussite de ce mélodrame à suspense. La grande Allemande Barbara Sukova, qui fut l’une des muses de Rainer Werner Fassbinder, forme avec Martine Chevallier, Sociétaire de la Comédie française depuis 1988, un couple fusionnel d’une rare évidence. Dans le rôle de la fille de Madeleine, Léa Drucker se montre à la hauteur. 

A l'affiche dans les salles de Suisse romande depuis mercredi 18 août. 

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