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Festival de Cannes: le militant Spike Lee, président du jury, fustige les dirigeants du monde

Avant l’ouverture du festival, le jury a donné sa traditionnelle conférence de presse.  En majorité féminin, il est présidé cette année par le cinéaste new-yorkais Spike Lee. Lui et ses huit complices, l'actrice et réalisatrice Mélanie Laurent,  la chanteuse et actrice Mylène Farmer, les acteurs Tahar Rahim et Song Kang-Ho, les réalisatrices Mati Diop et Jessica Hausner, le cinéaste Kleber Mendonça Filho, l'actrice et productrice Maggie Gyllenhaal, doivent décerner la Palme d’or et les autres prix de ce cru 2021. 

On pouvait compter sur le militant Spike Lee, coiffé d’une casquette marquée de la date 1619 en référence à l’arrivée des premiers esclaves aux Etats-Unis, pour envoyer un message politique en évoquant le sort des Afro-Américains. Et les violences policières qui continuent «trente putain d’années » après son fameux Do The Right Thing

Tout en affirmant que Cannes est le plus grand des festivals, le cinéaste a fustigé les dirigeants comme Donald Trump, Jair Bolsonaro et Vladimir Poutine.  Nous sommes gouvernés par des gangsters. Ils vont faire ce qu’ils veulent. Ils n’ont ni morale ni scrupules. C’est contre des gens pareils qu’on doit porter nos voix, a-t-il déclaré en substance. 

D'autres membres l’ont suivi, à l'image du réalisateur brésilien Kleber Mendonça Filho qui a dénoncé la politique de son gouvernement, notamment dans la gestion du Covid.  Les jurés ont en outre rappelé les inégalités de genre toujours à l'œuvre dans le cinéma et combien celui-ci avait à gagner en ouvrant davantage d'espace aux femmes.

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