Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Grand écran: pour Denis Rabaglia, c'est votre ennemi qui vous veut du bien!

Un-nemico-che-ti-vuole-bene-2000x1000.jpgDenis Rabaglia est le seul réalisateur romand à n’avoir jamais tourné de long métrage de fiction dans sa langue maternelle. Après Grossesse nerveuse, Azzuro, Marcello, Marcello, le Valaisan revient avec Un nemico che ti vuole bene (Un ennemi qui te veut du bien), qui avait eu l’honneur d’être programmé sur la célèbre Piazza grande locarnaise en août dernier.

Il s’agit d’une comédie noire ou plutôt grinçante sur fond de thriller, avec un scénario genre Agatha Christie à l’envers, dont les quinze premières minutes renvoient à une histoire vraie.

Par une nuit d’orage, le professeur d’astrophysique Enzo Stefanelli (Diego Abatantuono, à droite sur la photo) sauve la vie d’un jeune homme blessé par balle (Antonio Folletto) et qui s’avère être lui-même un tueur à gages. Pour remercier cet homme providentiel, le garçon lui fait une étonnante proposition: éliminer son ennemi potentiel.

Du coup, il se met alors en quête de ce dernier, créant par la même occasion le chaos dans la vie de Stefanelli. Qui, se montrant tout d’abord sceptique, commence à ouvrir les yeux et à s’interroger sur sa famille et ses proches…

Denis Rabaglia pose deux questions essentielles. Le professeur sera-t-il capable d’identifier ce fameux ennemi? Et par ailleurs, chacun de nous en a-t-il vraiment un à identifier ?

Sans aller jusque là, le cinéaste avoue avoir dû «revisiter» une relation qu’il avait pensé être un ami et qui en réalité n’en était pas un… Nous livrant du coup un bout d'autobiographie dans cette oeuvre construite autour de préoccupations personnelles et qui se laisse plaisamment voir. 

A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 17 avril.

Lien permanent Catégories : Sorties de la Semaine

Les commentaires sont fermés.