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Grand écran: "Destroyer" avec Nicole Kidman, méconnaissable en policière détruite

maxresdefault.jpgErin Bell, jeune détective au Los Angeles Police Department infiltre un gang de braqueurs dans le désert californien, mais sa mission se termine tragiquement. Des années plus tard, détruite, elle tente sans succès de renouer le contact avec sa fille qu’elle a trop longtemps délaissée et qui la rejette à son tour. Lorsque le chef de la bande réapparaît, elle reprend l’enquête pour comprendre ce qui est arrivé, se défaire de ses démons et enfin régler ses comptes.

Ce polar noir signé de la réalisatrice Karyn Kusama se veut à la fois insoutenable, finchien, friedkienien, voire ellroyien. Il n’offre en réalité qu’une intrigue criminelle plus molle que glauque, plus confuse qu’énigmatique avec ses allers et retours entre passé et présent. On se trouve face à du déjà vu fade et sans intérêt en l’absence de vrais enjeux.

Le film se distingue par l'omniprésence de Nicole Kidman. Si elle n’avait pas pris une ride en plus de vingt ans dans Aquaman, changement physique radical dans Destroyer, où elle apparaît méconnaissable en policière déchue, ravagée épar le chagrin et assoiffée de vengeance. Enlaidie, cassée, cafardeuse, désabusée, maigre, le cheveu gris et terne, elle déambule lourdement, la démarche chancelante.

Malheureusement, elle en rajoute inutilement en mater dolorosa ratée et alcoolique, dont la vie est partie en lambeaux. Une performance exagérée, logiquement boudée par l’Académie des Oscars, pourtant friande de transformations époustouflantes.

A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 6 mars.

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