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Grand écran: avec "Ce qui nous lie", l'urbain Cédric Klapisch se frotte à la ruralité

aaaaaaaaaaaaaaaaavignes.jpgNotamment auteur du désopilant Un air de famille (1996), de la fameuse trilogie débutant par L’Auberge espagnole (2002), du choral Paris (2008) et producteur de la série Dix pour cent, le Parisien Cédric Klapisch nous transporte cette fois en milieu rural pour un film tourné sur quatre saisons.

Dix ans après avoir quitté sa famille pour faire le tour du monde, Jean (Pio Marmaï) revient chez lui en apprenant la mort imminente de son père, propriétaire d’un vignoble au cœur de la Bourgogne.

Le trentenaire prodigue retrouve sa sœur Juliette (Ana Girardot) et son frère Jérémie (François Civil) pour faire les vendanges, repenser l’avenir du domaine et retisser des liens familiaux distendus par l’absence de Jean. Il n’avait pas donné de nouvelles depuis quatre ans, ni même daigné se manifester lors du décès de leur mère.

Si Jérémie un brin rancunier lui garde un chien de sa chienne, Juliette est trop émue de le revoir pour rester fâchée. Les sentiments fraternels l’emportent sur des conflits d’enfance remontant à la surface et les choses finissent rapidement par s’arranger.

Contrairement à l'opus. Il déçoit avec une intrigue tournicotant autour de divers thèmes mal exploités comme la transmission, un sujet de prédilection pour l’auteur, l’héritage, l’attachement à la terre, le temps qui passe.et les problèmes de couple.

Ce qui noie l’enjeu principal de la chose. Du coup, en dépit de deux ou trois bonnes idées, Klapisch livre un film paresseux, sans surprise, peu inspiré, manquant d’incarnation et de rythme, écrit avec le scénariste Santiago Amigorena. Il souffre par exemple de la comparaison avec Tu seras mon fils de Gilles Legrand qui décrivait la mauvaise volonté crasse d’un père à faire confiance à son fils pour fa reprise du domaine familial.

Côté comédiens, Pio Marmaï s’en sort plutôt bien avec son indéniable charme. En revanche on n’est pas bouleversé par la prestation des deux autres. François Civil, l’Hippolyte de Dix pour cent est transparent et Ana Girardot a du mal à convaincre en patronne dans ses vignes. Bref, à consommer avec modération…

A l’affiche dans les salles de Suisse romande depuis mercredi 14 juin.

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