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Grand écran: l'amour est... aveugle dans "La prunelle de mes yeux"

aaaaprunelle.jpgIls habitent le même immeuble à Paris. Theo et Leandro deux frères au chômage d’origine grecque jouent du rebetiko, le traditionnel blues hellène et animent des soirées dans un restaurant pour gagner leur vie. Ce qui ne leur réussit pas franchement, étant donné leur absence de talent. Ils sont virés et, en colère, ont besoin de passer leurs nerfs sur quelqu’un.

Par exemple sur les deux sœurs vivant à l’étage au-dessus, Elise, qui aime aussi la musique mais pas la même et Marina, accro à la drogue. Le quatuor ne cesse de se croiser dans l’ascenseur et la première rencontre entre Theo (Bastien Bouillon) et Elise (Mélanie Bernier) les principaux protagonistes (photo), tourne immédiatement à l’aigre.

Les choses ne s’arrangent pas et le ton monte, sur fond d’insultes quotidiennes. Mais surtout, Elise est aveugle et Théo non. Par provocation et bêtise, il feint de l’être aussi. Cette blague idiote les fait se détester encore davantage. On le sait pourtant, de la haine à l’amour, qui en plus est… aveugle, il n’y a qu’un pas. La réalisatrice française Axelle Ropert (livrant ici son troisième long-métrage après un drame familial et un mélo) ne manque évidemment pas de le franchir.

Du coup, si les acteurs s'en sortent plutôt bien, on n’en dira pas autant de cette comédie sentimentale en forme d’exercice de style. Ambitieuse, l’auteur la veut ludique, déroutante, piquante et légère tout en abordant sans tabou le délicat sujet de la cécité. A l’exception de quelques rares répliques ou situations amusantes, l’opus se révèle toutefois le plus souvent trop balourd et convenu pour séduire. 

A l’affiche dans les salles de Suisse romande 

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