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Grand écran: "Green Room", thriller gore avec barbarie néo-nazie au menu

agreen.jpgLe quatuor punk rock, The Ain’t Rights accepte, au terme d’une tournée calamiteuse, de donner un dernier concert à Portland, Oregon. Suite à leur passage sur scène, ils sont témoins du meurtre d’une jeune femme dans leur loge et se retrouvent prisonniers d’une bande de skinheads particulièrement violents.

En compagmie d'une junkie blonde également coincée dans la chambre verte, ils comprennent vite que leur tour ne va pas tarder et qu’ils doivent se battre comme des forcenés pour échapper à leur destin tragique. Une illusion cruelle face à ces nazillons avides de faire couler le sang à flots et flanqués de leurs odieux pitbulls façonvoix de leurs affreux maîtres.

Green Room, huis-clos barbare éprouvant, figurant en quelque sorte un monde sans avenir, est l’œuvre de l’Américain Jeremy Saulnier, réalisateur, scénariste et directeur de la photographie dont le talent n’est plus à prouver selon les connaisseurs.

Après le succès de Blue Ruin, polar noir présenté l’an dernier à la Quinzaine cannoise des réalisateurs, il passe donc au thriller gore, se complaisant dans un cauchemardesque jeu de massacre et de tortures diverses. Il se veut par ailleurs dérangeant dans son portrait cru du néo-nazisme.

Pour résumer, on s’ennuie plutôt au fil de son histoire qui se traîne, montrant des tueurs balourds et moches à pathétique prétention virilissime. Certes, son film a évidemment de quoi attirer plein de fans du genre, mais on conseille aux âmes sensibles de s’abstenir.

A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 27 avril.

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