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Grand écran: "MacBeth", du bruit, du pompeux, de la grandiloquence. Et beaucoup d'ennui

KP_261194_crop_1200x720[1].jpgNe relit pas bien Shakespeare qui veut. On en a la triste démonstration avec cette nouvelle adaptation de MacBeth signée de Justin Kurzel. Suite à Orson Wells, Roman Polanski ou Akira Kurisawa, qui a transpoée l’histoire dans le Japon du 16e siècle, le cinéaste australien s’est donc à son tour attaqué à ce gros morceau. Et s’embourbe dans la plus célèbre tragédie du grand William, en forme de réflexion sur le pouvoir, le libre arbitre, la mort, le crime et le châtiment.

Nous sommes donc au 11e siècle, en Ecosse. MacBeth, chef des armées, sort en vainqueur de la guerre qui ravage le pays. Sur sa route, trois sorcières lui prédisent qu’il deviendra roi. La prophétie pousse le tyrannique  MacBeth à concocter, avec sa femme bien-aimée encore plus ambitieuse que lui, un plan machiavélique pour monter sur le trône. Une plongée dans la folie destructrice et meurtrière.

Certes le texte est respecté au mot près, mais c’est loin de suffire dans ce drame languissant, tonitruant, bavard, à la mise en scène ampoulée, grandiloquente, prétentieuse, maniérée, aux effets ridicules, que n’arrangent pas une musique pompeuse et un flot de ralentis, de brumes et d’images rouge sang.

Côté acteurs, Marion Cotillard et Michael Fassbender tentent vaillamment d’assumer cette descente aux enfers. Sans toutefois y parvenir, à force de démesure dans leur jeu. En somme, on s’ennuie beaucoup chez ce poseur de Justin Kurzel, qui nous inflige beaucoup de bruit et de fureur pour pas grand-chose. Sinon rien.

A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 13 janvier.

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