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Cinéma: "Le labyrinthe", entre la série "Lost" et la saga "Cube"

7774805121_thomas-sangster-incarne-newt-dans-le-labyrinthe[2].jpgSe réveillant amnésique dans un ascenseur, Thomas ne comprend pas ce qui lui arrive. Un groupe de garçons venus l’accueillir lui explique que la "boîte" amène chaque mois un nouveau ayant perdu la mémoire comme lui. 

Ils sont donc une trentaine prisonniers dans ce village étrange et inconnu entouré de murs infranchissables, contraints de se plier à des règles très strictes pour survivre.  

Unique possibilité de fuir, un labyrinthe géant, mystérieuse construction meurtrière dont le plan est modifié chaque nuit. Mais seuls les membres du clan des coureurs sont autorisés à pénétrer dans cet endroit peuplé de  monstrueuses et terrifiantes créatures arachnoïdes, pour tenter de trouver une sortie. Coureur ou pas, inutile de préciser que le courageux Thomas n’a pas l’intention  de rester les bras croisés et organise rapidement une rébellion pour retrouver la liberté.

Un récit dystopique

Le labyrinthe (titre original The Maze Runner) est  adapté par Wes Ball d’un roman de science-fiction de James Dashner qui, comme  Hunger Games ou Divergente s’inscrit dans le roman dystopique ou contre-utopique  Autrement dit il s’agit d’un récit dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu’elle empêche les gens d’accéder au bonheur.

Le réalisateur nous entraîne ainsi à la suite de sa bande de jeunes héros pris au piège mais déterminés à s’en sortir coûte que coûte. A commencer évidemment par  Thomas, interprété par Dylan O’Brien (photo). A noter  que contrairement aux autres films du genre, une seule fille figure dans la distribution, Kaya Scoledari, dernière débarquée et qui vient perturber le monde des garçons.

Entre la série Lost et la saga Cube, Wes Ball livre un opus pour adolescents qui se veut anxiogène. Sans pourtant aller jusqu’à filer de gros frissons d’angoisse au spectateur,  il se laisse voir grâce à ses comédiens convaincants, ses décors travaillés, et sa mise en scène efficace.

Film à l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 15 octobre.

 

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