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Cinéma: "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire": un Forrest Gump à la suédoise

587881.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx[1].jpgA l’origine du film, il y a le roman éponyme du Suédois Jonas Jonasson publié en 2009. Véritable best-seller, il a été traduit deux ans plus tard dans 35 pays et vendu à six millions d’exemplaires dans le monde. Son adaptation à l’écran en 2013 a fait un carton en Suède, allant jusqu’à détrôner le premier épisode de la célèbre saga Millenium de Niels Arden Oplev.

Signé Felix Hemgren, l’opus raconte les aventures rocambolesques d’Allan Karlsson, un vieillard pour le moins singulier, ex-spécialiste en explosifs. Persuadé qu'il peut tout recommencer à zéro, il s’échappe de la maison de retraite, par la fenêtre de sa chambre, le jour de son 100e anniversaire.  C’est le point de départ d’une cavale farfelue aux côtés d’un escroc, d’un vendeur de hot-dogs,  d’un éléphant et de sa pulpeuse propriétaire.

Sur fond d’une série de quiproquos, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire est prétexte à revisiter le siècle, avec un héros particulièrement gaffeur. Responsable à l’insu de son plein gré de bouleversements politiques majeurs comme l’entrée dans la guerre froide ou la chute du mur de Berlin, il pimente sa balade de rencontres avec les grands de la planète, Einstein, Staline, Franco ou Gorbatchev.

Robert+Gustafsson+Portrait+Session+WSdGMSBk0NFl[1].jpgC’est le même acteur, en l’occurrence Robert Gustafsson (photo), qui incarne cet homme aux différents stades de sa vie. Il amuse la Suède depuis la fin des années 80 et a reçu par deux fois le titre de l'homme le plus drôle de son pays. ll se montre plutôt convaincant dans ce Forrest Gump à la suédoise, qui nous délivre également la devise futée d’une mère. 

Chez Robert Zemeckis on avait: "La vie c’est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber". Et chez Felix Hemgren: "les choses sont ce qu’elles sont, ce qui sera sera…" Allan la fait sienne, embarquant par mégarde dans sa fuite une valise bourrée de billets de banque qu’un jeune fou furieux l’avait chargé de surveiller.

A l’image du roman, le film qui mise sur l’humour froid joue sur l’alternance entre présent et passé avec course poursuite à l'appui. Sympathique et amusant dans sa première partie, il a toutefois tendance à tomber dans la farce lourdingue au fur et à mesure du récit. Le réalisateur commet l’erreur de vouloir trop en faire en mélangeant les genres et se perdant entre, saga, fresque et comédie romantique. Qui trop embrasse…

Film à l’affiche  dès mercredi 28 mai dans les salles romandes.

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