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Open d'Australie: Federer-Wawrinka, même combat!

_63995534_155708639[1].jpgIl aurait vraiment fallu un séisme pour que Djokovic ne parvienne pas en finale, en considérant son tableau. Une vraie voie royale s’était ouverte devant le Serbe dès le premier tour de l’Open australien, ses deux seuls éventuels réels adversaires étant Tomas Berdych, dont on connaît l’inconstance et David Ferrer, qui n’a jamais eu le tennis pour venir à bout des cadors du circuit. Sans oublier que son pote Almagro avait déjà failli le crucifier en quarts de finale. 

image[3].jpgPresque pareil pour Murray. Il avait lui aussi touché le gros lot dans sa partie de tableau jusqu’à son affrontement avec Sa Grâce. Un combat à l'issue malheureusement prévisible. Non seulement en raison des progrès réalisés par ce cher Andy, mais aussi à cause des redoutables et nombreux obstacles que le sort avait sadiquement placés sur la route du Suisse.

Ne parlons pas des ses deux premiers tours, avec en face le Bleu Benoît Paire puis le Russe Nikolay Davydenko, dont les spécialistes, je ne sais trop pourquoi, avaient fait des épouvantails. En revanche, se coltiner tour à tour les bombardiers de service comme l’Australien Tomic, le Canadien Raonic, le Français Tsonga et, cerise sur le gâteau la belette écossaise, voilà qui n’était pas franchement de la tarte!

Au bout du compte, Federer-Wawrinka même combat. Ce qui n’est en plus pas à l’honneur du king. A l’image de Stan contre le vampire de Belgrade, se montrant certes accrocheur mais moins conquérant que le Vaudois, le Bâlois s'est ingénié à se flageller. S’épuisant par exemple à survivre dans une quatrième manche qu’il dominait pourtant avant de se faire débreaker. D'accord, il a fini par la gagner, mais à quel prix physique. Un effort démentiel qu’il a logiquement fini par payer cash.

A part ça, je me réjouis de voir les retournements de veste à propos de la légende. On pouvait en effet lire, jusqu’à sa victoire sur Tsonga, que ce brave Rodgeur n’avait pas fini de nous surprendre. Du haut de ses 31 ans et de ses quinze années passées sur le circuit pro, ajoutait en substance notre expert, le Suisse, imperturbable, est toujours animé de la même passion… Et après cette quinzaine australienne, on dirait même qu’il est entrain de faire renaître de ses cendres cette chimère, bête fabuleuse qui est toujours en lui…

Mais je doute qu'après l'échec du maestro cette admiration sans borne demeure. Et comme chimère signifie aussi rêve, fantasme, utopie, il reste à espérer que l’avenir ne sera pas celui des illusions perdues pour le mythe helvétique.

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