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Coupe Davis: Federer et Wawrinka entre tambouille et brouet

images[4].jpgAbsente jusqu’au 18 juillet prochain, je n’ai pas eu l’occasion de voir notre duo tennistique de choc à l’œuvre dans la BernArena face aux Portugais d’opérette, dont j’ai cru comprendre qu’on se moquait abondamment dans le pays.

Apparemment bien m'en a pris, à en juger par les quelques lignes que j'ai pu lire ici ou là, évoquant la tambouille infâme mitonnée par Federer, encore plus indigeste que le brouet infect cuisiné quelques heures plus tôt par Wawrinka.

Il paraît toutefois que nos marmitons ont un peu épicé leur soupe dans le double enlevé en trois coups de cuillère à pot. Encore que cela ne devait pas être du 19 au Gault et Millau dans la mesure où ils furent breakés d’entrée sur le service du Vaudois.

Pour des ogres qui devaient bouffer tout cru les petits poucets lusitaniens, on est très loin, question pulvérisation totale, du tricycle proposé par Andy Murray à son adversaire luxembourgeois Laurent Bram! Du jamais vu à ma connaissance. Il est vrai que j’ignorais l’existence de ce joueur. A l’image de la belette écossaise sans doute.

Reste que la performance de nos Helvètes n’augure rien de très bon pour la suite. Parce que si c’est pour s ’exhiber de la sorte dans le groupe mondial, mieux vaut s’abstenir. Quand bien même le ridicule ne tue pas. Enfin, figurez-vous que Sa Grâce est prête à perdre des points ATP  pour mieux s’investir en Coupe Davis et tenter de décrocher le saladier d’argent.  

Vous me rétorquerez que mieux vaut tard que jamais, mais à mon humble avis, la légende va hélas juste reculer au classement et voir ce fichu saladier lui filer sous le nez. Franchement pas de bol en somme…  

Remarquez, on a les ogres qu’on peut. Et à ce propos, j’avais oublié de vous parler de la phrase désopilante du nouveau directeur sportif de Servette, l’ineffable Costinha. Portugais lui aussi d’ailleurs. Je sens que je vais enfin m’amuser cette saison avec le crampon genevois.

Ce brave Francisco Jose Rodrigues da Costa a ainsi décrété que l‘équipe est un géant qui se réveille. Ajoutant qu’à l’étranger c’est  «le» club que tout le monde connaît. Non mais on se pince. Parce que si les grenat sont des cannibales sur le point de sortir des plumes, je ne sais pas si vous réalisez l’état comateux du foot helvétique. Pour ne pas dire qu’il est encore carrément en hibernation en ce début d’été.

P.S. Vu que nos tennismen devront se rendre en Australie pour le barrage et qu'apparemment les voyages fatiguent excessivement le mythe, ce n'est pas demain la veille qu'on va pouvoir décrocher l'ombre du début du commencement d'une vague poignée de la fameuse coupe...  

 

 

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