Comme prévu, c’est ce malheureux Nadal qui a le plus souffert dans le quatrième tour face à la tour de Tandil. De son côté Federer lambinait au premier set contre le Russe Youzhny qui avait bouffé du Poutine , tandis que Djokovic ne faisait évidemment qu’une bouchée de Llodra. Même si les fans du Serbe, histoire de mieux valoriser la performance de leur idole, prétendaient que le Bleu était un sacré gaillard sur l’herbette. Le pauvre n’a pourtant pas fait illusion longtemps.
Côté femmes les Williams, ainsi d’ailleurs que les commentateurs enthousiastes et bien peu attentifs qui les voyaient, quelques jours avant Wimbledon, récupérer aussi sec leur couronne anglaise coiffée en famille à neuf reprises, ont dû se rendre à la triste évidence. Faute d’entraînement adéquat, les panthères bougent au ralenti.
Eh oui. On a beau s’appeller Serena et Venus, on ne peut gagner un Grand Chelem en trois coups de cuillère à pot après une absence de respectivement douze et six mois. Elles en étaient même très loin les soeurettes. Leurs performances ont de quoi doucher un ego parfois surdimensionné.
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Pire, question patronnes du circuit, il semble assez évident que pour elles les carottes sont cuites. Tout comme pour Caroline Wozniacki, souveraine au trône vacillant à force de s’effondrer misérablement de tournoi en tournoi.
Outre la belle Maria Sharapova qui s’est hissée dans le dernier carré avec une facilité déconcertante, l’une des nouvelles prétendantes à la domination de la raquette féminine m’a tout l’air de s’appeler Sabine Lisicki.
Il suffit, pour sen convaincre, de considérer la façon dont la jeune Allemande, qui s’était déjà offert la Chinoise Na Li sur un plateau, un sacré morceau pourtant, a également renvoyé cavalièrement Marion Bartoli à ses études. Après un égarement passager à la Rodgeur, qui lui a coûté comme au Suisse la perte d’une manche.
Inutile de préciser que ce triomphe germanique a plongé dans le désespoir les experts hexagonaux avides d’admirer, après sa victoire sur Serena la reine déchue, leur meilleure joueuse en finale. D’autant que le gazon est sa surface favorite. Quand je vous disais qu’ils n’avaient pas les yeux en face des trous!.